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IFMi, l’Institut Français de Micro-immunothérapie

Maladies auto-immunes

Agir sur le système immunitaire pour lutter contre les maladies auto-immunes

Plongez dans l'univers de la micro-immunothérapie pour les maladies auto-immunes, où nous explorons des stratégies innovantes pour rééquilibrer et soutenir le système immunitaire face à ces affections complexes.

Qu’est-ce qu’une maladie auto-immune ?

Les maladies auto-immunes résultent d’un dysfonctionnement du système immunitaire conduisant ce dernier à s’attaquer aux constituants normaux de l’organisme provoquant des réactions inflammatoires chroniques puis des lésions cellulaires et tissulaires.

Les maladies auto-immunes font partie des maladies chroniques les plus fréquentes et sont en progression constante. En France, elles touchent environ 5 millions de personnes et constituent le troisième groupe de maladies en termes de morbidité et de mortalité dans les pays industrialisés, après les cancers et les maladies cardiovasculaires. Elles touchent en grande partie les femmes, qui représentent environ 75 % des personnes atteintes.

Actuellement, on connaît environ 100 maladies auto-immunes différentes.  On distingue les maladies auto-immunes spécifiques à un organe et les maladies auto-immunes systémiques. Dans le premier cas, le système immunitaire s’attaque de manière sélective à un organe spécifique, comme la thyroïde, les nerfs ou l’intestin. Dans l’autre cas, il s’attaque à l’ensemble du système, c’est-à-dire à différents organes, et provoque une maladie auto-immune systémique non spécifique à un organe. La polyarthrite rhumatoïde et le lupus érythémateux en sont des exemples.

Les causes du déséquilibre du système immunitaire sont multiples et complexes et n’ont toujours pas fait l’objet de recherches définitives. On suppose que tant les prédispositions génétiques que les facteurs environnementaux et le mode de vie jouent un rôle. Les maladies se déclarent souvent à des périodes de la vie très riches en événements, et un grand nombre de patients ont entre 20 et 50 ans. Une exposition chronique à des virus peut également être l’une des causes.

Traitements existants pour les maladies auto-immunes

Chaque maladie auto-immune répond à une prise en charge spécifique. Des traitements permettent de contrôler les symptômes de la maladie : antalgiques contre la douleur, anti-inflammatoires contre la gêne fonctionnelle articulaire, médicaments substitutifs permettant de normaliser les troubles endocriniens (insuline dans le diabète, thyroxine dans l’hypothyroïdie…), etc…

Depuis une petite vingtaine d’années, grâce aux progrès des biotechnologies, des biothérapies sont développées : elles offrent une meilleure maîtrise des symptômes et des risques de lésions. Elles sont généralement utilisées lorsque la maladie est sévère.

Cependant, une stratégie thérapeutique globale, prenant en compte la personne et son ensemble, intervenant à différents niveaux, peut être intéressante pour soigner les maladies auto-immunes. Un bilan du microbiote intestinal par exemple, peut permettre de mieux cibler la stratégie thérapeutique. En effet, l’intestin est un organe excessivement perméable, à travers duquel certaines substances s’en échappent et atteignent les structures environnantes, où elles mettent le système immunitaire en état d’alerte. Cela conduit alors facilement à une réaction excessive du système immunitaire et à son dérèglement. Un assainissement intestinal, un changement de régime alimentaire (frais, sans produits finis, le moins de sucre possible, pas de gluten) et la recomposition d’une flore intestinale équilibrée sont les conditions préalables à une thérapie efficace. Par ailleurs, des bilans antiviraux permettent de détecter certains virus latents ou réactivations virales qui pourraient avoir un effet sur le développement des maladies auto-immunes. Enfin, les expositions à des toxines environnementales et à des métaux lourds peuvent également jouer un rôle dans l’apparition de maladies auto-immunes et devraient être prises en compte dans le diagnostic et la thérapie.

Comment savoir si on est atteint d’une maladie auto-immune ?

Le diagnostic d’une maladie auto-immune repose sur des éléments cliniques et biologiques, parfois complétés de données génétiques et d’imagerie. Des symptômes ou signes cliniques font généralement suspecter un diagnostic particulier et incitent le médecin à réaliser ou prescrire des examens. Seul un professionnel de la santé peut poser un diagnostic précis de maladie auto-immune.

ll existe cependant des signes et symptômes qui peuvent indiquer la présence d’une maladie auto-immune. Voici quelques signes courants à surveiller :

  • Fatigue persistante : une fatigue excessive et persistante qui ne disparaît pas même après un repos adéquat peut être un symptôme courant de nombreuses maladies auto-immunes.
  • Douleurs articulaires et musculaires : les douleurs articulaires et musculaires chroniques, l’inflammation des articulations et la raideur matinale peuvent être des symptômes associés aux maladies auto-immunes telles que l’arthrite rhumatoïde, le lupus érythémateux systémique, la sclérodermie, etc.
  • Problèmes cutanés : certains problèmes de peau, tels que l’éruption du lupus, le psoriasis, la dermatomyosite, peuvent être liés à des maladies auto-immunes.
  • Symptômes gastro-intestinaux : des problèmes gastro-intestinaux tels que la diarrhée, la constipation, la douleur abdominale et les changements de poids peuvent être présents dans certaines maladies auto-immunes comme la maladie de Crohn, la colite ulcéreuse, la maladie cœliaque, etc.
  • Symptômes neurologiques : des maux de tête fréquents, des engourdissements, des problèmes de mémoire et de concentration peuvent être des symptômes associés à des maladies auto-immunes telles que la sclérose en plaques.


Il est important de noter que de nombreux symptômes des maladies auto-immunes sont également présents dans d’autres conditions médicales. Les symptômes doivent être évalués par un professionnel de la santé qui pourra effectuer des tests spécifiques pour confirmer ou exclure une maladie auto-immune.

Quelles sont les maladies auto-immunes les plus fréquentes ?

Les personnes atteintes de diabète de type 1 ne produisent pas ou peu d’insuline en raison d’une réaction auto-immune. Le diabète de type 1 concerne 5 à 10 % de tous les cas de diabète. Il apparaît généralement durant l’enfance ou l’adolescence.
Elle entraîne une inflammation de plusieurs articulations, qui gonflent et deviennent douloureuses. La polyarthrite rhumatoïde concerne 0,25 % de la population générale, et les femmes trois fois plus souvent que les hommes.
C’est une maladie chronique auto-immune qui peut toucher de nombreuses parties du corps, dont les articulations, la peau, les reins ou encore le cœur. C’est pour cela que l’on parle de lupus disséminé ou systémique. Le lupus touche principalement les femmes (environ 9 fois plus que les hommes) de 15 à 40 ans. En France, on estime la prévalence à 40 cas pour 100 000 habitants.
La sclérose en plaques est une maladie qui touche le système nerveux central, en particulier le cerveau, les nerfs optiques et la moelle épinière. Le système immunitaire des personnes atteintes détruit la myéline (sorte de gaine d’isolation des cellules nerveuses du cerveau et de la moelle épinière), ce qui altère la capacité des différentes parties du système nerveux à communiquer entre elles. On estime qu’en moyenne 1 personne sur 1 000 est atteinte de sclérose en plaques, mais cette prévalence varie selon les pays. Les pays du Nord sont les plus touchés. Les femmes sont 2 fois plus touchées que les hommes.
Chez les personnes atteintes de la maladie cœliaque, l’ingestion de gluten entraîne une réaction immunitaire anormale dans l’intestin grêle qui crée une inflammation et endommage la paroi intestinale. La prévalence oscille entre 1 personne sur 100 et 1 personne sur 300 environ chez les populations caucasiennes, alors que les personnes d’origine asiatique ou africaine sont moins touchées.
Le psoriasis est une maladie inflammatoire de la peau qui se caractérise généralement par l’apparition d’épaisses plaques de peau qui desquament (qui se détachent sous formes d’écailles blanches). Elle concernerait 2 % de la population française et 60 000 nouveaux cas sont déclarés chaque année.
Chez les personnes atteintes, 1 % de la population, surtout des femmes, les anticorps s’attaquent à la thyroïde, glande dont le rôle est la sécrétion et la régulation des hormones.
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire chronique du système digestif. En France, elle touche près de 100 000 personnes.
Les manifestations du syndrome de Gougerot-Sjögren sont liées à l’infiltration de certaines glandes par des lymphocytes, provoquant la diminution de leurs sécrétions. Les glandes salivaires de la bouche et les glandes lacrymales sont les plus communément touchées. Le syndrome de Gougerot-Sjögren touche un peu moins d’un adulte sur 10 000. Les femmes sont 10 fois plus touchées que les hommes.

Comment se déclenche une maladie auto-immune ?

Une maladie auto-immune se déclenche lorsque le système immunitaire attaque par erreur ses propres cellules et tissus, les considérant comme des substances étrangères. Les mécanismes exacts qui déclenchent ce dysfonctionnement du système immunitaire ne sont pas entièrement compris, mais plusieurs facteurs peuvent jouer un rôle. Ces facteurs comprennent des prédispositions génétiques, des facteurs environnementaux tels que des infections virales ou bactériennes, des traumatismes physiques, le stress, des changements hormonaux et d’autres facteurs qui peuvent perturber le fonctionnement normal du système immunitaire.

Néanmoins, même si une personne présente des facteurs de risque, cela ne garantit pas qu’elle développera une maladie auto-immune. Les maladies auto-immunes sont complexes et peuvent être influencées par une combinaison de facteurs.

Est-ce grave d’avoir une maladie auto-immune ?

Les maladies auto-immunes peuvent varier en termes de gravité et d’impact sur la santé. Certaines maladies auto-immunes sont relativement bénignes et peuvent être contrôlées avec un traitement approprié, tandis que d’autres peuvent être graves, voire potentiellement mortelles.

Les conséquences des maladies auto-immunes dépendent du type spécifique de maladie et des organes ou tissus affectés. Certaines maladies auto-immunes peuvent causer des symptômes légers ou intermittents, tandis que d’autres peuvent entraîner des complications graves et une altération de la qualité de vie.

Dans certains cas, les maladies auto-immunes peuvent également entraîner des complications à long terme, telles que des dommages aux organes, une détérioration de la fonctionnalité et des risques accrus de développer d’autres maladies.

Il est important de consulter un professionnel de la santé si vous pensez avoir une maladie auto-immune afin d’obtenir un diagnostic précis et un traitement approprié. Le traitement précoce et la gestion constante de la maladie peuvent aider à contrôler les symptômes, réduire les complications et améliorer la qualité de vie.

Traitement complémentaire de micro-immunothérapie

Dans le traitement des maladies auto-immunes, la micro-immunothérapie agit directement sur le système immunitaire défaillant en visant à exercer une action régulatrice et anti-inflammatoire. Elle est composée de substances immunomodulatrices comme les cytokines. Ce sont ces mêmes substances que le système immunitaire utilise pour fonctionner et maintenir son équilibre. La micro-immunothérapie est très bien tolérée par les patients et peut être facilement utilisée en complément d’autres traitements. Elle agit en douceur pour rééquilibrer les fonctions immunitaires.

Elle s’est révélée intéressante dans la prise en charge thérapeutique des maladies auto-immunes et plus particulièrement dans les cas suivants :

Sclérose en plaques (SEP)

La sclérose en plaques (SEP) est une maladie inflammatoire auto-immune chronique, qui attaque le système nerveux central, en particulier le cerveau, les nerfs et la moelle épinière.
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Polyarthrite rhumatoïde

La polyarthrite rhumatoïde est une maladie articulaire inflammatoire et chronique qui touche plusieurs articulations et qui évolue par des poussées de durée variable et des périodes d’accalmie.
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Maladie de Crohn

La maladie de Crohn (MC) fait partie des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin qui peut toucher les parois de l’ensemble du tube digestif, de la bouche à l’anus.
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Thyroïdite de Hashimoto

La thyroïdite de Hashimoto (ou thyroïdite chronique lymphocytaire) est une inflammation auto-immune chronique, bénigne et fréquente de la thyroïde.
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Psoriasis

Le psoriasis est une maladie inflammatoire chronique de la peau qui n’est pas contagieuse. Il est causé par un dérèglement immunitaire qui entraîne une inflammation chronique et exagérée de la peau.
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Vous êtes médecin, membre d'un groupe médical spécialisé ou thérapeute ?

L’Institut Français de Micro-immunothérapie permet aux professionnels de santé de développer les connaissances nécessaires à la prise en charge du système immunitaire de façon préventive ou afin de restaurer son bon fonctionnement sur le long terme tout en intégrant la micro-immunothérapie comme outil thérapeutique immunocompétent et accessible à tous les praticiens.

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  • Je pratique la micro-immunothérapie dans mon propre cabinet près du lac de Constance (Suisse) depuis plus de 20 ans. Le golf est mon hobby, la micro-immunothérapie est ma passion ; ils ont quelque chose en commun.
    Pour pratiquer les deux, j'ai besoin de précision, d'une routine constante et de la volonté de réussir. Le chemin le plus court n'est pas toujours le meilleur quand on vise un objectif. Réussir, c'est obtenir les meilleurs résultats tout en restant concentré sur l'objectif. La micro-immunothérapie a aidé nombre de mes patients à surmonter leurs maladies chroniques. Il faut avant tout trouver les causes et les traiter avec un remède adapté.
    Corinne I. Heitz
  • Avec du recul, après 30 ans de pratique de la médecine intégrative, je dois dire que de découvrir la micro-immunothérapie a été le chaînon manquant dans mon diagnostic et ma thérapie de régulation systémique. La micro-immunothérapie est le tremplin le plus significatif pour obtenir un impact psycho-immunologique précis et mesurable, de longue durée, tant dans les maladies aiguës que chroniques.
    Eleni Kavelara Lodge
  • Les Drs. Friderike et Petra Wiechel, deux spécialistes de la médecine biologique et intégrative dirigent ensemble la Swiss Mountain Clinic dans le canton des Grisons. Des repas sans gluten, de l'eau potable pure et un environnement pratiquement dépourvu d'électrosmog font de la clinique le lieu idéal pour trouver le calme et se régénérer. Avec leurs nombreuses méthodes de diagnostic, leurs différents traitements et thérapies, les médecins visent à rééquilibrer le corps. C'est pourquoi ils s'accordent si bien avec MeGeMIT et l'approche de la micro-immunothérapie.
    Petra et Frederike Wiechel
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