En 2001, l’Organisation mondiale de la Santé a créé le terme « médecine de genre » (en anglais gender medicine) pour désigner la branche qui tente de comprendre depuis différents points de vue (biologique, social et culturel) la raison pour laquelle certaines maladies présentent une incidence plus élevée chez les femmes que chez les hommes.
Parmi les maladies courantes ayant une incidence plus élevée chez les femmes que chez les hommes, on distingue :
Le traitement dépend du type d’affection. Des traitements médicamenteux existent, selon les maladies tels que les substituts d’hormones (estrogènes, progestatifs ou gonadotrophines), les anti-inflammatoires gynécologiques, les antibactériens et antifongiques locaux, les antiherpétiques génitaux ou les utérorelaxants. La chirurgie fait aussi partie des traitements de référence, même si l’affection est bénigne. L’hystérectomie ou la conisation peuvent être envisagées en cas d’atteinte du col de l’utérus ou des annexes (trompes de Fallope, ovaires).
En complément des médicaments allopathiques recommandés par la médecine classique, les traitements naturels ont aussi leur place de choix, afin de soigner les problèmes féminins gynécologiques : homéopathie et phytothérapie à visée gynécologique sous forme de comprimés, d’ovules, de granules, de solutions buvables… Les remèdes naturels peuvent constituer une bonne solution de prévention afin d’éviter la récidive de certaines affections.
Lien avec le système immunitaire
Afin de prévenir l’apparition de ces pathologies gynécologiques et de les traiter plus aisément et plus rapidement, il est nécessaire de renforcer le système immunitaire, ce qui permet de réduire le risque des maladies, de corriger les déséquilibres internes et d’harmoniser l’activité des organes de reproduction. Une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et un système immunitaire fort sont les meilleurs alliés de la santé féminine.
Cliquez sur les vignettes et naviguez entre les contenus spécifiques par domaines thérapeutiques et/ou par pathologies.