On estime que 6,8 millions de personnes meurent chaque année des suites de troubles neurologiques et la proportion des personnes atteintes de ces troubles est proportionnelle au pourcentage de la population âgée de plus de 65 ans.
Or ce pourcentage augmente régulièrement et on estime qu’en France la tranche des 65 et plus représentera 17,8 % de la population en 2060. Elles regroupent plusieurs pathologies : la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, la sclérose latérale amyotrophique (SLA), la maladie de Charcot, la maladie de Huntington, l’épilepsie, la dystonie, les traumatismes de la moelle épinière etc.
En France, on estime ainsi que 900 000 personnes sont atteintes de la maladie d’Alzheimer, 160 000 de la maladie de Parkinson et 100 000 de la sclérose en plaques.
Le système immunitaire serait impliqué dans un grand nombre de pathologies neurologiques (Alzheimer, Parkinson, lésions consécutives à un AVC, épilepsie, schizophrénie, etc). Le dosage de molécules produites par les cellules du système immunitaire, tout particulièrement les cytokines (interleukines, chimiokines, lymphokines…), a révélé la présence de taux sanguins anormalement élevés de ces molécules chez une proportion significative de patients souffrant de ces pathologies.
Certains marqueurs de la réaction immunitaire périphérique peuvent en effet refléter l’existence de processus neuro-inflammatoires centraux associés à l’activation d’une population particulière de cellules gliales : la microglie. En réponse à des situations stressantes de natures diverses, l’activation chronique de l’axe du stress (hypothalamo-hypophysio-corticotrope) peut conduire, via l’augmentation de glucocorticoïdes et de cytokines circulants, à l’activation des cellules microgliales. Celles-ci peuvent être à l’origine d’une production cérébrale de cytokines pro-inflammatoires (Interleukines, IL-1 béta, IL-6, TNF-alpha…) qui exercent des effets délétères sur le tissu nerveux central et inhibent la production de nouvelles synapses et de nouveaux neurones. Elles peuvent également causer la mort de neurones via leur excitation excessive par le glutamate du fait d’une régression astrocytaire.
Mardi 4 juillet 2023 | 20h-21h
En vieillissant, la perte de mémoire peut devenir un symptôme clinique de dysfonctionnement cognitif et cérébral. Nos mémoires à court terme et celles à long terme sont stockées dans différentes parties du cerveau bien distincte. Lors de cette conférence, nous allons nous remémorer certaines notions de la physiologie du cerveau, reconnaître les différents troubles de la mémoire, nous rappeler l’implication des neurotransmetteurs dans le maintien de l’homéostasie cérébrale. Nous étudierons les rôles majeurs des traitements d’immunothérapie low dose et leurs impacts sur la perte de mémoire. Nous y retrouverons les sujets suivants :
Jeudi 6 juillet 2023 | 20h- 21h
La maladie d’Alzheimer est un type de démence qui provoque des troubles de la mémoire, de la pensée et du comportement. Elle est caractérisée par la perte progressive et irréversibles des cellules nerveuses dans le cerveau. Ces neurones, localisés dans la région de l’hippocampe, siège de la mémoire, sont atteints en premier par le phénomène de dégénérescence. Comment pouvons-nous concourir à titre préventif et intervenir dans l’optimisation de traitement associés ? Quels vont être les rôles des agents polluants, des toxines, etc. dans cette maladie ? Avons-nous un soutien et un traitement alternatif utilisable dans la stratégie globale de soin ? Rejoignez-nous pour avoir des réponses à ces questions et des propositions de traitements avec la micro-immunothérapie. Nous y retrouverons les sujets suivants :
Formations présentées par Shima Sazegari, Docteur en pharmacie et Naturopathe
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