Les condylomes génitaux, aussi appelés verrues génitales, sont des infections transmissibles sexuellement (ITS) assez courantes. Ils sont dus aux papillomavirus humains (HPV). Les condylomes, généralement sans gravité et transitoires, se manifestent sous la forme de petites verrues au niveau des organes génitaux.
Dans la plupart des cas, le système immunitaire élimine le virus en quelques mois. Néanmoins, les récidives sont très fréquentes et peuvent parfois même provoquer un cancer. Une prise en charge est donc recommandée, l’enjeu étant de traiter la cause (HPV) et non pas seulement les conséquences de cette infection (condylome).
Selon certaines estimations, entre 50 et 70 % de la population ayant une vie sexuelle active sera au contact du virus HPV au cours de sa vie. L’infection à papillomavirus humain est l’une des infections sexuellement transmissibles les plus fréquentes dans le monde et représente l’un des principaux motifs de consultation gynécologique chez les femmes de plus de 25 ans. Environ 1 % de la population est atteinte de condylomes.
Les virus du type HPV étant fréquents, toutes les personnes actives sexuellement sont à risque de contracter des condylomes génitaux. Les personnes suivantes sont toutefois particulièrement à risque :
Le système immunitaire joue un rôle important dans la lutte contre cette infection à HPV, ainsi que dans la prévention de l’apparition des maladies qui y sont associées.
Même si 90 % des personnes infectées éliminent le virus par elles-mêmes, plus le système immunitaire est âgé et affaibli, plus l’organisme risque d’être infecté par ce dernier.
De plus, la quantité non négligeable de métaux lourds, de pesticides et autres produits toxiques qui polluent notre environnement influe directement sur le système immunitaire et est liée à une augmentation des infections par le HPV. Etant donné la gravité des infections persistantes, il est nécessaire de soutenir le système immunitaire dans la lutte contre ces virus.
Le condylome se manifeste par une verrue sur les parties génitales. La verrue se présente sous la forme de plaques ou de boutons ou encore d’excroissances granuleuses (ou en grappe). Elle est de couleur chair, grisâtre ou rosâtre.
Le patient peut souffrir d’un inconfort aussi bien sur le plan fonctionnel qu’esthétique.
Les patients réclament un traitement en cas de gêne esthétique ou fonctionnelle. Le choix du traitement dépend de la localisation et de l’étendue des lésions.
Parmi les traitements proposés, il y a les traitements médicamenteux locaux (la podophyllotoxine, l’acide trichloracétique à 80%, le 5-fluorouracile ou l’imiquimod), les traitements chirurgicaux (la cryothérapie, le laser CO2, l’électrocoagulation ou l’exérèse chirurgicale) et les traitements complémentaires (extrait de thé vert, cordyceps, huiles essentielles…).
Cela dit, malgré les traitements, les récidives sont fréquentes. Elles sont le plus souvent liées à des baisses d’immunité ou à des recontaminations.
L’apparition et la progression des affections gynécologiques sont intimement liées à des altérations du système psycho-neuro-immuno-endocrinien. Il est donc essentiel de rééquilibrer ces axes et de rétablir l’homéostasie dans l’organisme, en prenant en compte le patient dans sa totalité.
Dans cette perspective, la micro-immunothérapie, une immunothérapie en low doses cherchant à favoriser une réponse immunitaire optimale, peut jouer un rôle important dans le cadre d’une stratégie thérapeutique destinée à combattre des troubles gynécologiques, en soutenant l’immunité dans la réponse face au HPV, en entravant la réplication virale et en contrant les maladies associées. Grâce à l’utilisation de médiateurs immunitaires en low doses, ce traitement doux est très bien toléré par l’organisme.
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