Les caries sont des lésions de la dent, d’origine multifactorielle, dues principalement à l’interaction entre le biofilm dentaire (notamment bactéries acidogènes de la plaque), les glucides ou hydrates de carbone fermentescibles ingérés et l’hôte (état des dents, composition de la salive, hygiène dentaire, etc.).
Le processus se caractérise par une déminéralisation locale progressive et/ou perte de la structure dentaire, pouvant se propager en profondeur sous la forme d’une cavité. Les puits et fissures ainsi que l’émail dentaire sont des surfaces particulièrement favorables à l’installation du processus carieux, bien que les caries puissent être aussi situées au niveau de la racine.
Lorsque la lésion est suffisamment grosse, la dent est endommagée. La lésion carieuse peut être douloureuse ou insensible tout dépendamment du degré de tolérance de chaque personne.
On parle de caries récidivantes chez les individus qui, malgré leurs dents soignées, même protégées par des prothèses fixées (couronnes, pivots), continuent de se carier, compromettant tous les soins, les travaux et les prothèses réalisées dans leur bouche.
En fait, il s’agit de caries d’origine auto-immune, phénomène qui touche environ 26 % des individus.
Le risque de carie est évalué selon le nombre de lésions carieuses découvertes à l’examen radiographique et dentaire. Si aucune carie n’est trouvée sur une période de trois ans, le risque de carie est faible, une à deux est un risque modéré et trois caries et plus signifient un risque élevé.
Le système immunitaire joue un rôle très important dans la santé bucco-dentaire et lorsque les défenses sont perturbées, le corps ne peut plus lutter contre les inflammations et les infections. Ainsi, des caries récidivantes peuvent résulter d’un affaiblissement des défenses immunitaires et donc être considérées comme le symptôme d’un dérèglement général de l’organisme.
Malgré une hygiène irréprochable qui représente un critère essentiel à la réussite des traitements bucco-dentaires, celle-ci ne suffit pas à stabiliser ou à faire régresser la pathologie ou l’affection. A défaut d’une stabilisation du système immunitaire, il n’est pas possible de traiter cette affection à long terme et, de plus, celle-ci peut déclencher des pathologies chroniques.
La douleur n’est pas toujours un indice de carie. Il faut se fier aux signes cliniques : surface collante, décoloration, trou ou visibilité sur une radiographie (zone plus foncée, plus noire). La raison pour laquelle une carie attaque même les dents réparées est que les bactéries reviennent aux mêmes endroits si les habitudes ne changent pas. Aussi, aucune réparation dentaire n’est éternelle. Les changements d’acidité, de pression, de température et l’assaut de bactéries sont suffisants pour endommager les plombages.
En prévention, on peut placer des scellants sur les dents, appliquer des vernis fluorés, utiliser du dentifrice et du rince-bouche fluoré, éviter de grignoter des aliments cariogènes et consommer des bonbons au xylitol pour augmenter le flot salivaire et diminuer les envies sucrées.
L’idéal est d’avoir une technique de brossage impeccable et adaptée à la dentition en utilisant les accessoires nécessaires (brosse, soie, brossette interdentaire, Waterpik).
Il faut aussi brosser les dents aux bons moments, soit dans l’heure après avoir mangé.
Si la carie n’a touché que l’émail et la dentine, le dentiste élimine le tissu abîmé et bouche les vides avec du « matériel d’obturation ». Les plus courants sont :
Si la carie a attaqué la pulpe dentaire, le dentiste doit alors retirer le nerf de la dent puis désinfecter le canal dentaire avant de l’obturer. La dent est dévitalisée.
La micro-immunothérapie (également appelée immunothérapie low dose) peut être une approche thérapeutique très utile dans le cadre d’un plan de traitement intégratif en odontologie. Son potentiel thérapeutique réside dans sa capacité d’autorégulation du système immunitaire et le rétablissement de son équilibre grâce à l’utilisation de cytokines en low doses et d’autres substances immunomodulatrices.
Comme d’autres approches thérapeutiques complémentaires, la micro-immunothérapie est utilisée dans le traitement des caries récidivantes avec les objectifs suivants :
Le grand avantage de la micro-immunothérapie, en particulier chez les patients atteints de cancer, réside dans son innocuité et sa compatibilité avec d’autres traitements.
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