Notre corps est équipé d'un système de défense sophistiqué appelé système immunitaire, qui fonctionne 24 heures sur 24 pour nous maintenir en bonne santé. Il utilise des molécules spécifiques comme des messagers pour communiquer et réagir face aux menaces comme les virus ou les infections.
Notre génétique, notre alimentation, le stress et d'autres facteurs environnementaux peuvent influencer la façon dont notre système immunitaire fonctionne. Quand l'équilibre de ces molécules messagères est perturbé, cela peut entraîner une réaction excessive ou insuffisante de notre corps, pouvant aboutir à des maladies.
Dans notre corps, ces molécules messagères circulent en quantités minuscules, mais elles sont très puissantes. Des changements minuscules dans leur concentration peuvent avoir des effets importants sur notre santé. Utiliser des petites doses de ces molécules peut réguler le système immunitaire de manière précise, avec moins de risques d'effets secondaires. Cependant, il est encore rare d'utiliser ces molécules comme traitements à cause des complications potentielles si elles ne sont pas dosées correctement.
La micro-immunothérapie est une approche thérapeutique, développée par le Dr Maurice Jenaer il y a une cinquantaine d’années, basée sur les dernières avancées en immunologie, qui suscite un intérêt croissant chez les médecins, les professionnels de santé et les patients. Elle a déjà montré son utilité dans le traitement de certaines infections, notamment le HPV à haut risque, qui est lié au développement du cancer du col de l'utérus.
Des études ont démontré que des micro-doses de certaines molécules peuvent aider à contrôler l'inflammation et l'auto-immunité. Par exemple, dans le cas de la sclérose en plaques, il a été observé que de telles doses peuvent réduire l'activité inflammatoire dans des modèles expérimentaux.
L’efficacité et la innocuité de la micro-immunothérapie ont été validées par de multiples études. Découvrez les publications scientifiques sur les “low doses" ici.
La micro-immunothérapie est prescrite par des professionnels de santé qui placent l’être humain au cœur d’une démarche de santé globale. Ils sont formés à l’utilisation de la micro-immunothérapie mais aussi à l’interprétation de certaines analyses biologiques destinées à évaluer l’état du système immunitaire. L’objectif étant de pouvoir élargir leur étude diagnostique et de choisir un traitement adapté à chacun de leurs patients.
La micro-immunothérapie peut être administrée en prévention mais aussi pour traiter des affections aiguës ou chroniques. Pour choisir le traitement le mieux adapté, le médecin fera un diagnostic approfondi de l’état de santé du patient, prescrira des analyses biologiques afin d’évaluer l’état de son système immunitaire (par exemple, un typage lymphocytaire) ou identifier la présence d’une infection virale persistante (par exemple, sérologie du virus d’Epstein-Barr) pouvant perturber son fonctionnement. La régulation du système immunitaire prend du temps et la durée du traitement peut aller de quelques semaines à quelques mois selon la pathologie.
La micro-immunothérapie possède un large champ d’applications et peut être utilisée à la fois pour le traitement et/ou la prévention d’un ensemble varié de pathologies mais toutes liées à un dysfonctionnement du système immunitaire.
Elle vise à traiter les causes de la maladie plutôt que ses symptômes. L’objectif étant de restaurer la santé sur le long terme. Grâce à l’utilisation de micro-doses de messagers immunitaires, il s’agit d’un traitement sûr qui peut être associé à d’autres approches thérapeutiques. L’administration sublinguale facilite la prise, en particulier pour les enfants, car les granules doivent simplement être versés sous la langue.
La micro-immunothérapie peut être administrée aux adultes comme aux enfants et aux personnes âgées. Elle est compatible avec d’autres traitements et peut agir en synergie avec eux. Cependant, il s’agit d’un traitement complémentaire. Les autres traitements ne peuvent donc pas être interrompus sans consultation préalable de son médecin.
L’administration du traitement est très simple. Les gélules contiennent des petits granules imprégnés de substances actives. Les gélules doivent être ouvertes, leur contenu versé sous la langue pour pouvoir fondre lentement.
Il s’agit d’une prise par voie sublinguale afin que les substances actives atteignent facilement le système immunitaire par le biais du système lymphatique.
Les patients et les médecins rapportent de bons résultats avec la micro-immunothérapie, soulignant une meilleure tolérance et une absence d'effets secondaires majeurs. Cela montre un grand potentiel pour des traitements plus doux et précis qui visent à réduire les risques et améliorer la qualité de vie des patients.
L'usage de micro-doses de molécules immunitaires est une perspective passionnante pour le futur de la médecine. Le but est de fournir au système immunitaire les "instructions" dont il a besoin pour se réguler lui-même efficacement, offrant ainsi une alternative aux traitements plus lourds et potentiellement moins sûrs actuellement utilisés. Les recherches continuent d'explorer cette voie, avec l'espoir d'apporter de nouvelles solutions thérapeutiques pour diverses pathologies.
J'ai découvert la micro-immunothérapie en 2019, et m'y suis formée depuis. Elle est un outil de choix dans ma trousse du thérapeute. C'est une thérapie bien acceptée et bien tolérée par les gens qui la trouvent confortable et efficace. Agir sur le système immunitaire en douceur c'est comme rectifier la trajectoire d'un paquebot : au début il y a une phase d'adaptation/de latence et puis arrive le rythme de croisière. La micro-immunothérapie mériterait d’être plus reconnue car elle permet de proposer un accompagnement sécure et efficace auprès des patients qui recherchent une approche différente en matière de santé.
Les allergies sont fréquentes et réduisent généralement fortement la qualité de vie des personnes concernées. Plus de 20 % des enfants développent une allergie au cours de leur vie. Statistiquement, les garçons sont plus souvent touchés que les filles. A l’âge adulte, ce chiffre dépasse les 30 %, les femmes étant plus nombreuses que les hommes à être atteintes. Les cas d’allergie ont augmenté au cours des dernières décennies. On pense que ce sont surtout les toxines environnementales et le mode de vie moderne (alimentation, stress, habitudes de sommeil) qui peuvent être des facteurs de risque potentiels. En effet, ceux-ci ont un impact direct sur le système immunitaire, notre pilier de la santé. Un système immunitaire déséquilibré est plus vulnérable aux dysfonctionnements, ce qui peut entraîner des maladies et des allergies. Quelle est la meilleure façon de soutenir le système immunitaire à l’approche de la saison des allergies ? En cas de rhume des foins, les traitements classiques en comprimés sont-ils les seuls possibles ou quelles sont les autres thérapies disponibles ? Quelle aide particulière la micro-immunothérapie apporte-t-elle en cas d’allergie ? Vous trouverez toutes les réponses ici.
Que sont les allergies au juste ? Cette question est tout d’abord très importante si l’on veut trouver le traitement approprié pour soi. Les allergies sont un sujet très vaste, car il existe différents types de réactions allergiques et de déclencheurs d’allergies (appelés allergènes). L’allergie la plus fréquente est le rhume des foins (allergie au pollen). En principe, une réaction allergique est une réaction excessive du système immunitaire. Celle-ci est due à une mauvaise interprétation de ce dernier : Des substances inoffensives sont considérées à tort par le système immunitaire comme des agents pathogènes nocifs et doivent être combattues par des mesures de défense appropriées. Dès que le système immunitaire a identifié les allergènes spécifiques, il déclenche des processus inflammatoires qui, selon lui, doivent aider le corps. Pour les personnes allergiques, cela se traduit généralement par un gonflement des muqueuses, des éternuements, de la toux, des démangeaisons et des yeux larmoyants. Le déroulement d’une réaction allergique se fait en deux grandes étapes :
Il existe une multitude de substances susceptibles de déclencher une réaction allergique. Les allergies qui en résultent peuvent être classées en quatre types :
Le type I (réaction immédiate, par exemple en cas d’allergie au pollen) étant le plus fréquent, suivi du type IV (type tardif, par exemple l’eczéma de contact). Les types II (réaction cytotoxique) et III (réaction à complexe immun) sont en revanche très rares. Les allergènes les plus fréquents sont entre autres :
Les allergies, comme le rhume des foins, sont souvent considérées comme inoffensives. Les symptômes typiques tels que le nez qui coule, les muqueuses irritées et les yeux larmoyants ne mettent certes pas la vie en danger, mais ils réduisent souvent fortement la qualité de vie des personnes concernées. Selon l’intensité de la réaction allergique, les personnes allergiques se sentent parfois très limitées dans leur vie quotidienne. Les allergies ne doivent jamais être prises à la légère. Il s’agit de maladies chroniques à prendre au sérieux. Si elles ne sont pas traitées, elles s’aggravent généralement. Le rhume des foins peut par exemple déboucher sur de l’asthme.
Selon le type d’allergie, des réactions très graves peuvent également se produire au contact de l’allergène en question. Le choc anaphylactique, qui peut être déclenché par exemple par des venins d’insectes (abeille, guêpe, etc.), des médicaments ou des aliments, est particulièrement dangereux. En l’absence de mesures appropriées, une anaphylaxie peut entraîner une défaillance des organes, une détresse respiratoire et un arrêt cardiaque.
Pour un traitement approprié de l’allergie, il faut d’abord déterminer les allergènes déclencheurs. Un test d’allergie réalisé par un spécialiste permet de déterminer les responsables. Afin d’exclure autant que possible les allergies, la mesure la plus fiable est d’éviter les allergènes. Mais cela n’est pas toujours possible. S’il est possible de renoncer délibérément à certains aliments, le contact avec le pollen ne peut guère être évité.
Il est également possible de prendre des antihistaminiques pour certaines allergies comme le rhume des foins. Les antihistaminiques servent à inhiber la sécrétion d’histamine dans le corps et à réduire ainsi les processus inflammatoires.
En cas d’allergie de type immédiat, il est en outre possible de recourir à une immunothérapie sous forme d’hyposensibilisation. Cette thérapie vise à habituer le corps aux allergènes et à atténuer ainsi les réactions excessives. Chez plus de la moitié des patients, le traitement entraîne de légers effets secondaires, car le système immunitaire est confronté de manière ciblée aux allergènes. Ils comprennent des démangeaisons, des gonflements, des maux de tête, de la fatigue, des éruptions cutanées et les réactions allergiques typiques telles que les éternuements, les yeux larmoyants et les troubles asthmatiques.
Le traitement médicamenteux est souvent le premier choix pour les allergies telles que le rhume des foins. Les traitements actuels contre le rhume des foins contiennent généralement la substance active appelée cétirizine. Celle-ci fait partie des antihistaminiques et permet d’inhiber l’action de l’histamine dans le corps en se fixant sur les récepteurs. La prise d’antihistaminiques en cas de rhume des foins est efficace dans la plupart des cas et soulage les symptômes. Cependant, les médicaments sont toujours associés à certains risques résiduels et effets secondaires qui peuvent survenir dans certains cas.
Les personnes qui prennent des comprimés en cas de rhume des foins doivent parfois faire face à des effets secondaires et à des troubles.
La micro-immunothérapie fait partie des thérapies douces contre les allergies. Son objectif est – comme l’immunothérapie – d’entraîner le système immunitaire et de minimiser ainsi les réactions excessives. La micro-immunothérapie ne travaille pas avec les allergènes déclencheurs, mais avec des substances naturelles que le corps utilise lui-même pour communiquer lors de la réaction immunitaire. Il s’agit entre autres de substances messagères (cytokines). Ces composants sont présents en très faibles concentrations (thérapie à faible dose), de sorte qu’ils n’influencent pas le corps de manière agressive, mais le guident en douceur dans la direction souhaitée : ils modulent le système immunitaire et offrent ainsi une aide à l’auto-assistance. Les cytokines sont conçues pour rétablir l’équilibre naturel du système immunitaire.
La micro-immunothérapie est considérée comme particulièrement douce, car elle utilise des substances que le corps connaît déjà et qu’il utilise lui-même. L’expérience montre que les effets secondaires et les risques sont très faibles. Elle peut ainsi être combinée avec d’autres formes de thérapie.
En cas d’allergies telles que le rhume des foins, la micro-immunothérapie peut être utilisée aussi bien en phase aiguë pour soulager les symptômes qu’à titre préventif avant la saison pollinique à venir. Le système immunitaire est ainsi préparé et modulé en vue de l’exposition à venir. Dans l’idéal, les symptômes sont quasi inexistants pendant la saison des allergies. Certains patients ne présentent même aucun symptôme.
Grâce à la modulation immunitaire avec la micro-immunothérapie, il est souvent possible de réduire les quantités de médicaments fixées auparavant. Chez de nombreux patients, il est également possible de réduire le dosage des traitements médicamenteux contre le rhume des foins ou même d’arrêter la médication grâce au renforcement du système immunitaire. Pour les personnes concernées, cela signifie généralement un grand plus en termes de qualité de vie, car non seulement elles ont moins de symptômes, voire n’en ont presque plus, mais elles peuvent également renoncer aux médicaments ou les réduire.
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Les maladies bucco-dentaires sont parmi les affections chroniques les plus courantes et leur état est influencé par la santé générale de l’organisme. De même, une mauvaise santé bucco-dentaire peut affecter la santé globale. Le système immunitaire joue un rôle important dans la santé bucco-dentaire et sa perturbation peut conduire à une inflammation ou une infection. Les maladies bucco-dentaires peuvent donc être considérées comme des symptômes d’un dérèglement général de l’organisme, causé par un affaiblissement des défenses immunitaires.
Une hygiène dentaire irréprochable est essentielle pour réussir les traitements bucco-dentaires. Cependant, elle ne suffit pas toujours à stabiliser ou faire régresser la maladie ou l’affection. En l’absence de stabilité du système immunitaire, il est difficile de traiter efficacement ces affections à long terme, ce qui peut entraîner des pathologies chroniques.
La micro-immunothérapie est une approche thérapeutique intéressante dans le traitement des maladies bucco-dentaires telles que la parodontite et la gingivite, qui vise à prendre en charge les processus inflammatoires et à enrayer la résorption osseuse. Elle favorise également la reconstruction du tissu osseux. Dans les cas de caries récidivantes, la micro-immunothérapie peut aider à stopper le processus carieux et à reminéraliser les parties dentaires endommagées.
La micro-immunothérapie peut également être recommandée dans le cadre de l’implantologie dentaire pour accélérer l’ostéo-intégration de l’implant dentaire.
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Une réaction normale du système immunitaire se déclenche par divers facteurs (infection, traumatisme physique, produit chimique, choc émotionnel etc). Elle est normalement temporaire, locale et protectrice. Son but est de localiser et d’éliminer les tissus endommagés pour évoluer progressivement vers une phase de réparation et de reconstruction. Pour cela, elle active le recrutement de cellules immunocompétentes ainsi que la production de médiateurs immunitaires. Elle est souvent accompagnée de sensations désagréables telles que des démangeaisons ou une douleur car elle stimule également certains récepteurs au niveau des terminaisons nerveuses.
Outre les traitements classiques tels que les anti-inflammatoires non-stéroïdiens et les corticoïdes, la micro-immunothérapie occupe une place de choix, en diminuant la cascade pro-inflammatoire et en réduisant la chronicité et la perte de fonction, entre autres.
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Une des infections chroniques les plus répandues, et pourtant une des plus mystérieuses est sans aucun doute la maladie de Lyme chronique. Son existence est même contestée par certains spécialistes alors que nous sommes des milliers de médecins à l’avoir diagnostiquée et traitée avec des résultats encourageants.
Pour ceux qui ont souvent été confrontés a cette maladie et qui, depuis 2 ans, reçoivent en consultation des « Covid longs », les analogies sont évidentes.
Organisé sous l’égide de l’Académie Médicale Montaigne, sous la Présidence du Pr Christian PERRONNE.
Inscription via formulaire en pièce jointe (réservé aux professionnels de santé).
L’IFMI sera présent et est heureux de ce partenariat.
Si vous êtes intéressés, veuillez trouver en pièces jointes l’ensemble des informations, programme et formulaire d’inscription.
Après quelques années d'interruption, j'ai décidé de reprendre l'organisation des "Colloques Santé Prévention Sud-Ouest". Et voici la 6ème édition qui se tiendra à Toulouse le Samedi 9 Décembre 2023 Après ces 3 années de crise sanitaire, un sujet s'est imposé : la problématique des infections chronique .
C'était le principal sujet de recherche du Pr Luc Montagnier avec lequel j'ai collaboré pendant près de 15 ans au sein du groupe CHRONIMED. Cela nous a permis de mieux comprendre les maladies vectorielles à tiques et l'implication des crypto-infections dans de nombreuses maladies.
Une des infections chronique les plus répandues, et pourtant une des plus mystérieuses, et sans aucun doute la maladie de Lyme chronique. Son existence est de même contestée par certains spécialistes alors que nous sommes des milliers de médecins à l'avoir diagnostiquée et traitée avec des résultats encourageants.
Le meilleur spécialiste de la maladie de Lyme en France est sans aucun doute le Pr Christian Perrone, avec qui nous avions créé la fédération Française des Maladies Vectorielles à Tiques puis la société d'Enseignement et de Recherche sur les Cryptoinfections (SERC).
Il était donc naturel que je lui propose la présidence de ce colloque dont le Burt est de mieux comprendre la maladie de Lyme chronique et son traitement (qu'on appelle aussi "Lyme persistant").
Pour ceux qui ont souvent été confronté à cette maladie et qui depuis 2 ans, reçoivent en consultation des "Covid longs", les analogies sont évidentes.
C'est pourquoi j'ai voulu, à l'occasion de ce colloque, comparer ces deux affections et réfléchir ensemble aux mécanismes communs et surtout à la façon de les prendre en charge.
Car, comme à chaque fois, ce "Colloques Santé Prévention Sud-Ouest". est axé sur la pratique clinique et le traitement de ces infections complexes. C'est la raison pour laquelle il est exclusivement réservé aux thérapeutes et scientifiques et n'est pas ouvert au grand public.
J'ai convié des spécialistes reconnus dans leurs domaines pour passer en revue la physiopathologie de ces infections chroniques et les solutions pour une prise en charge négative de ses patients souvent en errance diagnostique et thérapeutique.
Nous vous attendons nombreux avec la joie de reprendre des réunions professionnelles en présentiel.