Le cancer colorectal, appelé aussi cancer du côlon–rectum est une maladie des cellules qui tapissent la paroi interne du côlon. Il se développe à partir d’une cellule initialement normale qui se transforme et se multiplie de façon anarchique, jusqu’à former une masse appelée tumeur maligne (ou cancer).
Le cancer colorectal prend plusieurs années à se former, comme la majorité des cancers. Il le fait habituellement à partir de polypes dans la paroi tapissant l’intérieur du côlon. Les polypes sont de petites excroissances charnues. Il en existe plusieurs genres. Le plus souvent, ils sont bénins. Cependant, on sait que certains d’entre eux peuvent devenir cancéreux. Cela prend en moyenne 10 ans à un polype pour former une tumeur cancéreuse. Les polypes (cancéreux ou non) causent parfois des malaises digestifs.
Le cancer colorectal est le 3ème cancer le plus fréquent chez l’homme après ceux de la prostate et du poumon. C’est le 2ème cancer le plus fréquent chez la femme après celui du sein.
Il touche chaque année plus de 43 000 personnes en France (dont environ 23 000 hommes et 20 000 femmes). Il est responsable de plus de 17 000 décès par an.
L’âge augmente le risque de développer un cancer du côlon : 9 personnes atteintes sur 10 ont plus de 50 ans.
Les habitudes de vie sont aussi en cause :
Le risque de développer un cancer du côlon est augmenté chez les personnes atteintes de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (comme la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique), les maladies génétiques (polypose adénomateuse familiale) et le syndrome de Lynch (ou HNPCC).
Des antécédents familiaux de cancer du côlon ou du rectum sont également un facteur de risque.
Les cellules immunitaires sont normalement capables de reconnaître des cellules altérées, telles que les cellules cancéreuses, et de les détruire avant qu’une tumeur ne se développe. C’est généralement le cas chez les personnes en bonne santé. Cependant, les cellules cancéreuses développent des capacités et des mécanismes qui leur permettent d’échapper partiellement ou totalement au système immunitaire. Elles sont en outre capables de libérer certaines substances messagères afin d’affaiblir la fonction des cellules immunitaires chargées de combattre la tumeur. Elles peuvent également « manipuler » certaines cellules immunitaires afin que celles-ci libèrent des substances messagères pour les utiliser à leur propre avantage. Les cellules cancéreuses sont donc en mesure de se créer un environnement favorable dans lequel elles ne sont pas « attaquées » par le système immunitaire.
La régulation immunitaire et la modification du microenvironnement inflammatoire de la tumeur pourraient donc être des éléments intéressants pour initier une réponse immunitaire anti-tumorale efficace et maîtriser le processus tumoral.
Le cancer colorectal passe généralement inaperçu dans ses premiers stades de croissance. Les symptômes suivants peuvent être le signe d’un cancer colorectal :
Se soumettre à un test de dépistage passé l’âge de 50 ans est l’action principale pour prévenir le cancer du côlon, via un test de recherche de sang occulte dans les selles (RSOS).
Lorsque ce test est positif, d’autres examens médicaux sont proposés.
La sigmoïdoscopie à sonde souple permet au médecin d’observer la paroi du rectum et du côlon sigmoïde.
La coloscopie permet un examen du rectum et de toutes les sections du côlon. Elle est pratiquée sous médication analgésique.
De plus, pour réaliser une prévention efficace, il est essentiel de limiter les causes du cancer du côlon, notamment dans le domaine de l’alimentation et des habitudes de vie, telles que :
De façon générale, on estime qu’en changeant son mode de vie et en adoptant les recommandations suivantes, on diminue d’environ 70 % le risque de développer un cancer colorectal.
Le type de traitement administré dépend du stade d’évolution du cancer. Plus le cancer est détecté tôt dans son évolution, meilleurs sont les résultats.
La chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie sont des traitements possibles, ainsi que la prise de médicaments qui limitent la prolifération des cellules cancéreuses, sont parfois utilisés, seuls ou en complément aux autres traitements, tel que le bevacizumab (Avastin®), par exemple.
La micro-immunothérapie constitue également un complément utile aux traitements habituels du cancer colorectal et peut contribuer à leur efficacité. En effet, les radiothérapies et chimiothérapies ont généralement des effets secondaires importants et affaiblissent non seulement les cellules cancéreuses dégénérées, mais aussi les cellules saines et les tissus intacts. Le système immunitaire peut alors être fragilisé et moins efficace dans la reconnaissance et la destruction des cellules anormales comme les cellules cancéreuses ou les agents infectieux. La micro-immunothérapie est une approche ciblée et non invasive qui permet de réguler les processus physiologiques du système immunitaire et ainsi rétablir sa capacité et donc sa lutte contre le cancer colorectal.
La micro-immunothérapie constitue non seulement un élément important dans le traitement du cancer même, mais elle peut également améliorer la qualité de vie pendant cette période très difficile.
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