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IFMi, l’Institut Français de Micro-immunothérapie

Tumeurs cérébrales et micro-immunothérapie

Agir sur le système immunitaire pour lutter contre les tumeurs cérébrales

Tumeurs cérébrales : définition, causes et incidence

Les tumeurs cérébrales ont une croissance cellulaire dans le cerveau, qui peut être de nature bénigne (non cancéreuse) ou maligne (cancéreuse) et peut se développer dans n’importe quelle zone du cerveau. Elle peut être d’origine cérébrale ou avoir envahi le cerveau après s’être développée dans une autre région de l’organisme (métastase).

Les tumeurs cérébrales, cancéreuses ou non, peuvent causer de graves problèmes en raison du fait que le crâne est rigide, ne laissant pas de place pour la croissance de la tumeur. En outre, si une tumeur se développe à proximité des parties du cerveau qui contrôlent les fonctions vitales, elle peut causer des problèmes, comme une faiblesse, des difficultés à marcher, une perte d’équilibre, une perte partielle ou complète de la vision, des troubles de la compréhension ou de l’utilisation du langage, ainsi que des problèmes de mémoire.

Il existe deux principaux types de tumeurs cérébrales :

  • primitive : Ces tumeurs ont pour origine des cellules intracrâniennes ou des cellules de structures voisines du cerveau. Elles peuvent être bénignes ou malignes. Elles représentent 1 % des cancers et sont la 1ère cause de mortalité des pathologies tumorales ;
  • secondaire : Ces tumeurs proviennent de métastases d’un autre cancer développé dans une autre région de l’organisme (cancer du sein, du poumon, du rein ou de la peau le plus souvent) et se sont diffusées au cerveau. Ce sont toujours des tumeurs malignes.

Les tumeurs primitives les plus fréquentes sont les gliomes (notamment astrocytomes, oligodendrogliomes et glioblastomes) et épendymomes, les médulloblastomes, les méningiomes et les neurinomes de l’acoustique. Les gliomes représentent 65 % de toutes les tumeurs cérébrales primitives. Il est à noter que les cancers du cerveau de types gliomes n’entraînent jamais de métastases dans d’autres organes.

Il existe également des méningiomes qui sont le plus souvent des tumeurs bénignes, c’est-à-dire sans caractère cancéreux.

Les métastases cérébrales sont beaucoup plus fréquentes que les tumeurs primitives. Plus de 80 % des personnes atteintes de métastases cérébrales ont plus d’une métastase. Les métastases issues d’autres parties du corps peuvent se propager dans une seule région du cerveau ou dans différentes parties du cerveau. De nombreux types de cancers peuvent se propager vers le cerveau (le cancer du sein, le cancer du poumon, le cancer de la peau ou mélanome, le cancer du rein, le cancer du côlon, etc.).

Les tumeurs cérébrales touchent 240 000 personnes en Europe, 3 500 nouveaux cas par an en France et représentent 2 % de la mortalité par cancer. Elles sont un peu plus fréquentes chez les hommes que chez les femmes. Seuls les méningiomes, généralement bénins, sont plus fréquents chez les femmes. Les tumeurs cérébrales peuvent se développer à tout âge. C’est d’ailleurs la 2ème cause de cancer chez l’enfant. Le type de tumeur cérébrale le plus grave, le glioblastome, est de plus en plus fréquent chez les personnes âgées au fur et à mesure que la population vieillit.

Facteurs de risques et lien avec le système immunitaire

Il est très difficile de savoir pourquoi une tumeur cérébrale se développe. Seule l’exposition aux irradiations et l’immunodépression sont reconnues comme facteurs de risque : ils ne concernent que certaines tumeurs et une très faible minorité des patients :

  • les irradiations : les rayonnements ionisants reçus à plus ou moins faible dose dans la région de la tête ou du cou (radiographie, radiothérapie…) augmentent faiblement mais significativement le risque de développer, plusieurs années après, une tumeur cérébrale dite alors radio-induite ;
  • l’immunodépression : les défenses de l’organisme (système immunitaire) peuvent être affaiblies dans certaines maladies héréditaires ou certaines maladies chroniques associées à un déficit immunitaire (comme le sida). Ces patients présentent un risque accru de développer à long terme un lymphome cérébral.

Elle n’est pas héréditaire. Cependant il existe une prédisposition génétique qui augmente très légèrement le risque de développer un cancer du cerveau au sein de la famille d’un patient. On estime ainsi que 2 % des tumeurs cérébrales primitives de l’enfant seraient liées à une composante génétique familiale, dont la moitié sont des gliomes.

Le rôle d’autres facteurs (traitements hormonaux substitutifs, ondes électromagnétiques, utilisation du téléphone portable, alimentation, pesticides, utilisation de certains produits chimiques…) dans la survenue des cancers du cerveau est étudié par les chercheurs. Les données actuelles ne permettent pas de conclure avec certitude sur leur rôle effectif.

Le système immunitaire joue un rôle important dans la réponse au développement d’une tumeur, car il peut aider à détecter et à éliminer les cellules tumorales. Cependant, les tumeurs peuvent échapper à la réponse immunitaire en utilisant des mécanismes tels que l’expression de molécules d’inhibition de l’immunité. Cependant, il peut également contribuer au développement des tumeurs. Par exemple, des études ont montré que des niveaux élevés d’inflammation chronique peuvent augmenter le risque de développer des tumeurs. De plus, certaines tumeurs peuvent produire des facteurs de croissance qui favorisent la prolifération et la survie des cellules tumorales, et qui peuvent également supprimer les réponses immunitaires.

Manifestations cliniques

Selon sa localisation, son grade (I, II, III ou IV) et son étendue notamment, une tumeur au cerveau peut entraîner des symptômes peu spécifiques que sont les maux de têtel’hypertension intracrânienne, la fatigue, la perte d’appétit et la perte de poids et éventuellement, une paralysie partielle. En cas de tumeur au cerveau, des symptômes touchant les yeux peuvent également faire leur apparition (ex: altération de la vision périphérique, troubles de la vue), associés ou non à des troubles de l’audition, de la mémoire, de la parole, ou encore de l’équilibre.

Les symptômes d’une tumeur au cerveau en phase terminale – ce qui correspond aux symptômes d’une tumeur au cerveau en “fin de vie” – sont quant à eux habituellement assez handicapants pour le patient et impressionnants pour les proches : somnolencetroubles de la parole, de la déglutition, de la mobilité et de l’humeur, voire des crises d’épilepsie.

Conseils et prévention

Les mesures de prévention des tumeurs du cerveau sont peu spécifiques et concernent tous les cancers :

  • ne pas fumer ;
  • adopter une alimentation équilibrée et lutter contre l’embonpoint ;
  • limiter le plus possible sa consommation de boissons alcoolisées ;
  • pratiquer régulièrement une activité physique.

Des mesures de protection particulières sont mises en place pour les personnes qui, dans le cadre de leur vie professionnelle, sont amenées à manipuler des substances chimiques soupçonnées d’augmenter le risque de développer une tumeur du cerveau.

Traitements existants des tumeurs cérébrales

Les traitements varient selon le type de tumeur, sa taille et son emplacement. Les tumeurs malignes sont habituellement traitées à l’aide de thérapies combinées comme la chirurgie (craniotomie), la chimiothérapie et la radiothérapie.

Avant d’entreprendre un traitement, après que la tumeur ait été localisée de façon précise (IRM, scanner, Pet Scan, angiographie cérébrale…), le médecin pratique souvent une biopsie (prélèvement d’une partie de la tumeur, dans le but d’en faire une analyse) lorsque le diagnostic exact du type de tumeur demeure imprécis malgré les examens complémentaires. Celle-ci sert à déterminer la nature de la tumeur et son caractère bénin ou malin (cancéreux ou non). La biopsie se pratique en perçant un petit trou dans l’os du crâne, et se pratique sous anesthésie locale ou générale.

L’agressivité des tumeurs cérébrales résulte en grande partie de leur localisation qui rend difficile les traitements habituellement utilisés pour vaincre les cancers. Ce sont en général des tumeurs diffuses qui rendent la thérapie par chirurgie ou radiothérapie complexes.

Traitement complémentaire de la micro-immunothérapie : bénéfices et objectifs de la thérapie

La micro-immunothérapie constitue également un complément utile aux traitements habituels du cancer et peut contribuer à leur efficacité. En effet, les radiothérapies et chimiothérapies ont généralement des effets secondaires importants et affaiblissent non seulement les cellules cancéreuses dégénérées, mais aussi les cellules saines et les tissus intacts. Le système immunitaire peut alors être fragilisé et moins efficace dans la reconnaissance et la destruction des cellules anormales comme les cellules cancéreuses ou les agents infectieux.  La micro-immunothérapie est une approche ciblée et non invasive qui permet de réguler les processus physiologiques du système immunitaire et ainsi rétablir sa capacité et donc sa lutte contre le cancer.

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L’Institut Français de Micro-immunothérapie permet aux professionnels de santé de développer les connaissances nécessaires à la prise en charge du système immunitaire de façon préventive ou afin de restaurer son bon fonctionnement sur le long terme tout en intégrant la micro-immunothérapie comme outil thérapeutique immunocompétent et accessible à tous les praticiens.

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  • Je pratique la micro-immunothérapie dans mon propre cabinet près du lac de Constance (Suisse) depuis plus de 20 ans. Le golf est mon hobby, la micro-immunothérapie est ma passion ; ils ont quelque chose en commun.
    Pour pratiquer les deux, j'ai besoin de précision, d'une routine constante et de la volonté de réussir. Le chemin le plus court n'est pas toujours le meilleur quand on vise un objectif. Réussir, c'est obtenir les meilleurs résultats tout en restant concentré sur l'objectif. La micro-immunothérapie a aidé nombre de mes patients à surmonter leurs maladies chroniques. Il faut avant tout trouver les causes et les traiter avec un remède adapté.
    Corinne I. Heitz
  • Avec du recul, après 30 ans de pratique de la médecine intégrative, je dois dire que de découvrir la micro-immunothérapie a été le chaînon manquant dans mon diagnostic et ma thérapie de régulation systémique. La micro-immunothérapie est le tremplin le plus significatif pour obtenir un impact psycho-immunologique précis et mesurable, de longue durée, tant dans les maladies aiguës que chroniques.
    Eleni Kavelara Lodge
  • Les Drs. Friderike et Petra Wiechel, deux spécialistes de la médecine biologique et intégrative dirigent ensemble la Swiss Mountain Clinic dans le canton des Grisons. Des repas sans gluten, de l'eau potable pure et un environnement pratiquement dépourvu d'électrosmog font de la clinique le lieu idéal pour trouver le calme et se régénérer. Avec leurs nombreuses méthodes de diagnostic, leurs différents traitements et thérapies, les médecins visent à rééquilibrer le corps. C'est pourquoi ils s'accordent si bien avec MeGeMIT et l'approche de la micro-immunothérapie.
    Petra et Frederike Wiechel
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