La chlamydia est une infection sexuellement transmissible (IST) causée par la bactérie Chlamydiae trachomatis. Une personne peut l’attraper plusieurs fois au cours de sa vie.
La chlamydiose est à l’origine de l’une des IST les plus fréquentes en France et dans les pays industrialisés chez les moins de 25 ans et le nombre de cas augmente depuis une quinzaine d’années. L’infection à chlamydiae – parfois appelée chlamydia – touche les femmes comme les hommes : en France, 1,4 % des hommes et 1,6 % des femmes de 18 à 44 ans en sont atteints.
La chlamydia se transmet lors de relations sexuelles orales, anales ou vaginales non protégées, par l’échange de jouets sexuels, par l’échange de liquides biologiques, et le contact des muqueuses. Elle est rarement transmise par cunnilingus.
La chlamydia peut aussi être transmise au nouveau-né par sa mère infectée pendant l’accouchement.
Les facteurs de risque de la chlamydia sont :
Le système immunitaire joue un rôle prépondérant dans le contrôle de l’infection d’où la nécessité de soutenir le système immunitaire dans la lutte contre cette bactérie.
La Chlamydia trachomatis est un microbe assez sournois. Que ce soit chez les hommes ou chez les femmes, près de la moitié des personnes infectées par la bactérie Chlamydia trachomatis n’a pas de symptômes. On parle alors d’infection silencieuse. Pourtant, la bactérie est bien là et peut faire de sérieux dégâts. Quand une personne a des symptômes, ils apparaissent de 2 à 3 semaines après la transmission de la bactérie. Ce délai peut parfois aller jusqu’à 6 semaines.
Chez la femme, lorsque les chlamydiae se cantonnent à l’urètre (canal qui va de la vessie au méat urinaire), au vagin ou au col de l’utérus, les conséquences ne sont pas trop graves. Si des symptômes apparaissent, ils se limitent à une sensation de brûlure en urinant, dues à l’inflammation de l’urètre ou urétrite, à des pertes vaginales blanchâtres, appelées leucorrhées dues à une inflammation du col de l’utérus, ou des douleurs pelviennes ou rectales.
Les complications se profilent lorsque la bactérie se propage à l’utérus et aux trompes de Fallope, pouvant entraîner une salpingite (infection des trompes utérines).
Si les hommes ne sont pas épargnés, les séquelles sont plus rares chez eux. Des cas de stérilité ont été observés après une infection de la prostate.
Chez l’enfant nouveau-né à qui la mère transmet les chlamydiae :
Mesures préventives de base
L’usage des préservatifs aide à prévenir la transmission de la chlamydia durant les rapports sexuels anaux ou vaginaux. Les préservatifs ou digues dentaires peuvent servir aussi de moyen de protection pendant les activités sexuelles orales.
Mesures de dépistage de la chlamydia
La chlamydia peut être dépistée, tant chez l’homme que chez la femme, grâce à un simple test. On prélève chez l’homme, le premier jet d’urine, et chez la femme, le premier jet d’urine ou bien on lui fait pratiquer un auto-prélèvement vulvo-vaginal. D’autres prélèvements sont possibles, au niveau de l’ouverture de l’urètre, du col de l’utérus (avec un examen gynécologique) ainsi que des auto-prélèvements rectaux, ou un prélèvement dans la gorge.
Un examen régulier de dépistage permet un traitement rapide et évite la transmission de l’infection à de nouveaux partenaires. Dans le cas d’un résultat positif, il importe d’aviser toute personne avec qui vous avez eu des relations sexuelles et qui pourrait avoir été exposée. Elle devra subir un test de dépistage et être immédiatement traitée, si elle est infectée. Ce point est extrêmement important, car cette infection n’étant pas immunisante, on peut l’attraper plusieurs fois de suite. Or, dans 84 % des cas, une personne qui subit une nouvelle contamination l’a été par la même personne que la première fois !
La Chlamydiae se traite par antibiotiques. On dispose aujourd’hui d’un traitement en prise unique, l’azithromycine. Un autre traitement souvent prescrit est la doxycycline.
Le traitement prend un certain temps à agir pour guérir l’infection. Pendant ce temps, la personne demeure contagieuse.
La micro-immunothérapie se sert de cytokines essentielles pour répondre aux infections bactériennes, comme les interleukines 1 et 2 ou l’interféron alpha. Ces cytokines sont utilisées en dilutions modulatrices pour aider le système immunitaire à détecter la bactérie et activer les cellules qui la détruiront sans provoquer de réaction excessive. Grâce à des acides nucléiques spécifiques, la micro-immunothérapie cherche également à freiner la prolifération de la bactérie. Dans le cas de Chlamydia, elle vise donc deux objectifs principaux : la modulation du système immunitaire et une collaboration étroite avec l’organisme pour qu’il fournisse une réponse adaptée à l’infection à Chlamydia.
Compatible avec d’autres traitements, la micro-immunothérapie est adaptée à tous les types de patients, facile d’administration et bien tolérée.
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