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IFMi, l’Institut Français de Micro-immunothérapie

La Maladie de Lyme et micro-immunothérapie

Agir sur le système immunitaire pour lutter contre la borréliose de Lyme

La maladie de Lyme : définition, causes et incidence

La maladie de Lyme, ou borréliose de Lyme, est transmise lors d’une piqûre de tique infectée par des bactéries spirochètes du complexe Borrelia burgdorferi. Aux États-Unis, on retrouve également B. mayonii alors qu’en Europe et en Asie, d’autres espèces de Borrelia y sont associées (B. garinii et B. afzelli).

La maladie de Lyme est transmise principalement par 4 Ixodes spp dans le monde entier :

  • scapularis (la tique du chevreuil) dans le nord-est et le centre-nord des États-Unis ;
  • pacificus dans l’ouest des États-Unis ;
  • ricinus en Europe ;
  • persulcatus en Asie.

Aux États-Unis, la souris aux pieds blancs est le principal réservoir animal pour B. burgdorferi et l’hôte principal des nymphes et des formes larvaires de la tique du cerf ; les cerfs sont les hôtes des tiques adultes. Le cerf est l’hôte de tiques adultes, mais n’héberge pas de Borrelia. D’autres mammifères (p. ex., les chiens) peuvent être des hôtes accidentels et développer une maladie de Lyme. En Europe, les grands mammifères tels que les moutons sont les hôtes de la tique adulte.

L’infection est souvent sans symptôme mais peut, dans certains cas, entraîner des manifestations cliniques cutanées et parfois des maladies invalidantes (douleurs articulaires durables, manifestations neurologiques, cardiaques ou oculaires…) qui varient selon l’espèce en cause et le stade d’évolution de la maladie. La maladie de Lyme n’est pas contagieuse.

Cette maladie a été décrite pour la première fois en 1977, à la suite d’une éclosion d’arthrite survenue chez des enfants vivant dans la ville de Lyme, dans l’État du Connecticut aux États-Unis. A l’heure actuelle, des tiques pouvant transmettre la maladie de Lyme se retrouvent dans les régions tempérées d’Amérique du Nord, en Europe, en Asie et en Afrique du Nord. En France, elles vivent surtout en dessous de 1 500 m d’altitude dans les zones boisées et humides, les herbes hautes des prairies, les jardins et les parcs forestiers ou urbains. Les contaminations humaines sont plus fréquentes entre le début du printemps et la fin de l’automne.

La surveillance de la maladie de Lyme, réalisée par Santé publique France et le Réseau Sentinelles, a montré une augmentation du nombre de nouveaux cas de maladie de Lyme diagnostiqués en médecine générale en France entre 2015 et 2018, puis une diminution en 2019.

Facteurs de risques et lien avec le système immunitaire

L’augmentation de la prévalence de cette maladie peut résulter d’une évolution génétique des agents, des vecteurs et des hôtes, en rapport avec les modifications des écosystèmes.

Le réchauffement climatique qui entraîne une élévation des températures (nocturnes et hivernales) et des printemps plus précoces influencent la distribution locale des tiques, leur densité de population et leur survie.

A cela, s’ajoutent les aménagements forestiers et agricoles (drainage, fragmentation forestière et des paysages, coupes rases, reboisement…) qui réduisent la biodiversité et perturbent la dynamique des populations animales et les équilibres sylvocynégétiques permettant la régénération naturelle et durable des forêts. La densité des animaux domestiques et sauvages, principaux hôtes réservoirs de la bactérie augmente au détriment des grands prédateurs.

Les activités de promenade en forêt, camping, jardinage, activités naturalistes, chasse, travaux agricoles et forestiers exposent à la maladie car le risque de piqûre est alors plus important.

La salive de la tique va générer une réaction du système immunitaire de l’hôte chez lequel elle effectue son repas sanguin.

La bactérie est capable d’échapper à la réponse immunitaire en se concentrant dans les ganglions lymphatiques et en manipulant la réponse immunitaire des lymphocytes B en sa faveur pour se protéger et persister dans l’organisme de l’hôte.

Manifestations cliniques

Les piqûres des tiques sont généralement sans douleur et passent souvent inaperçues. Certaines personnes présentent peu ou pas de symptômes alors que d’autres souffrent de symptômes graves. Moins de 10 % des personnes infectées resteraient asymptomatiques.

Pour transmettre la maladie, la tique doit être porteuse de la bactérie Borrelia burgdorferi. À la suite d’une piqûre de tique, le risque de développer la maladie de Lyme est très faible si la tique reste accrochée à la peau moins de 24 heures, et ce, même si on a été piqué dans une région à haut risque. Toutefois, ce risque augmente si la tique reste accrochée plus longtemps. Il est donc important de retirer la tique de la peau le plus rapidement possible.

Les symptômes de la maladie de Lyme peuvent apparaître entre 3 et 30 jours après la piqûre d’une tique porteuse de la bactérie. Il faut surveiller l’apparition des symptômes, car il est important que la maladie soit détectée et traitée rapidement.

Les manifestations cliniques sont les suivantes :

  • une rougeur sur la peau est le symptôme le plus courant, présente dans 60 à 80 % des cas et pas toujours remarquée. Souvent sans douleur ni démangeaison, elle apparaît à l’endroit de la piqûre, le plus fréquemment aux cuisses, aines, aisselles ou tronc. Elle se situe parfois à des endroits difficiles à voir, comme l’arrière des genoux, le bas des fesses ou du dos, le cuir chevelu, l’arrière des oreilles, les sourcils, le nombril ou entre les orteils. La rougeur persiste au moins 48 heures et peut atteindre plus de 5 cm, en forme d’anneau ou de cible, parfois pâle et avec des contours mal délimités ;
  • de la fatigue, de la fièvre et des courbatures.

Si la maladie n’est pas détectée et traitée rapidement, la bactérie peut se disperser dans le sang et entraîner d’autres symptômes, qui surviennent dans les semaines et les mois suivant la piqûre. Ces symptômes peuvent, par exemple, être les suivants :

  • apparition de plusieurs rougeurs qui s’étendent sur la peau, avec peu ou pas de douleur ou de démangeaison ;
  • paralysie du visage, engourdissement d’un membre, douleur à la nuque, maux de tête importants ;
  • enflure peu douloureuse à une ou plusieurs articulations (par exemple, au genou) ;
  • douleur à la poitrine, palpitations ou étourdissements.

La maladie se présente généralement en 3 stades cliniques plus ou moins juxtaposés et entrecoupés de périodes de latence. La durée de l’incubation varie selon le stade d’apparition des premiers symptômes. Ces 3 stades sont :

  • le stade localisé ou précoce : le début de l’infection avant la dissémination des bactéries dans le sang. Il est caractérisé par un érythème migrant isolé peu ou pas remarqué ;
  • le stade disséminé précoce : dissémination des bactéries dans le sang. Il apparaît lorsque l’infection locale n’a pas été détectée ou traitée efficacement entre quelques jours après l’érythème migrant et jusqu’à 6 mois après la piqûre. Des symptômes systémiques ainsi que des manifestations cutanées, neurologiques, musculosquelettiques, cardiaques et oculaires peuvent survenir ou non en présence de l’érythème migrant ;
  • le stade disséminé tardif : complication du stade disséminé précoce lorsque l’infection n’a pas été traitée efficacement. L’arthrite de Lyme ou la paralysie faciale sont les principales manifestations observées.

Conseils et prévention

Les tiques ne sautent pas, ne volent pas et ne se laissent pas tomber d’une surface en hauteur (par exemple, une branche). Elles peuvent cependant s’agripper à une personne ou à un animal de compagnie lorsque qu’ils sont en contact avec des végétaux dans un jardin, un parc, dans les forêts et les herbes hautes.

En promenade, pour éviter les piqûres de tiques, il faut :

  • marcher de préférence dans les sentiers et éviter les herbes hautes ;
  • utiliser un chasse-moustiques sur les parties exposées du corps, en évitant le visage ;
  • porter un chapeau, des chaussures fermées et des vêtements longs ;
  • entrer son pullover dans son pantalon ;
  • entrer le bas du pantalon dans les chaussettes ou les bottes ;
  • porter des vêtements de couleurs claires lors des promenades. Les couleurs claires rendent les tiques plus visibles.

Au retour d’une activité extérieure, pour repérer une tique :

  • examiner tout son corps ;
  • prendre un bain ou une douche dès que possible, idéalement dans les 2 heures suivant l’activité extérieure, pour vérifier la présence de tiques. Cela permettra également d’enlever les tiques qui ne seraient pas solidement attachées à la peau ;
  • se faire aider par une autre personne ou utiliser un miroir pour examiner les parties moins visibles comme le dos. Profiter aussi de l’heure du bain pour examiner les enfants ;
  • examiner son équipement (sac à dos, vêtements, etc.) afin d’éviter d’introduire une tique dans la maison, où elle pourrait piquer quelqu’un ou un animal domestique ;
  • éliminer les tiques sur les vêtements en les mettant dans le sèche-linge à température élevée pendant 10 minutes ou dans le lave-linge s’ils sont sales avant un séchage en machine. Les vêtements doivent être complètement secs ;
  • examiner aussi les animaux de compagnie, car ils peuvent faire entrer des tiques dans la maison. Il faudra les retirer avant de consulter un vétérinaire si cela s’avère nécessaire.

Pour réduire la présence des tiques dans son environnement il est prudent de :

  • couper les herbes hautes et les broussailles autour de sa maison, et tondre le gazon ;
  • enlever les feuilles mortes, les broussailles et les mauvaises herbes qui se trouvent sur la pelouse et au bord des réserves de bois ;
  • aménager des allées sur une largeur de 3 m en copeaux de bois ou en gravier entre les zones boisées et les pelouses, les patios et les aires de jeu ;
  • aménager les aires de jeux loin des arbres, dans un endroit ensoleillé ;
  • empiler le bois avec soin, à l’abri et au sec. Cela peut éloigner les rongeurs qui attirent les tiques.

Traitements existants pour la maladie de Lyme

Il est important de procéder à un examen physique complet incluant un examen neurologique avant de mettre en place le traitement. En l’absence de symptôme, il n’y a pas lieu de traiter ou de pratiquer des examens biologiques.

La maladie de Lyme se traite avec des antibiotiques. La conduite thérapeutique (choix de l’antibiotique, posologie, durée du traitement) dépend de l’âge et des atteintes présentes.

Si un érythème migrant apparaît, il devra être traité par antibiotiques pendant 14 jours, sans nécessiter d’examen complémentaire. Les autres manifestations cliniques nécessitent un bilan biologique et un traitement adapté.

Le traitement permet généralement de récupérer rapidement et complètement de la maladie. Toutefois, certains symptômes persistent parfois plusieurs mois après le traitement.

L’efficacité du traitement s’évalue cliniquement. Les tests sérologiques ne sont pas indiqués pour le suivi puisque les anticorps peuvent demeurer en circulation pendant plusieurs semaines.

Traitement complémentaire de la micro-immunothérapie : bénéfices et objectifs de la thérapie

La micro-immunothérapie est une aide précieuse dans l’arsenal thérapeutique du traitement de la maladie de Lyme. Efficace et non toxique, elle permet d’accompagner ou d’alterner des phases thérapeutiques parfois agressives en allopathie, et vise à renforcer l’immunité spécifique et à attaquer l’infection.

Parce qu’elle utilise des substances immunomodulatrices en low doses, comme des cytokines ou des acides nucléiques spécifiques, la micro-immunothérapie peut être intégrée dans n’importe quelle stratégie thérapeutique et est compatible avec d’autres traitements.

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L’Institut Français de Micro-immunothérapie permet aux professionnels de santé de développer les connaissances nécessaires à la prise en charge du système immunitaire de façon préventive ou afin de restaurer son bon fonctionnement sur le long terme tout en intégrant la micro-immunothérapie comme outil thérapeutique immunocompétent et accessible à tous les praticiens.

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  • Je pratique la micro-immunothérapie dans mon propre cabinet près du lac de Constance (Suisse) depuis plus de 20 ans. Le golf est mon hobby, la micro-immunothérapie est ma passion ; ils ont quelque chose en commun.
    Pour pratiquer les deux, j'ai besoin de précision, d'une routine constante et de la volonté de réussir. Le chemin le plus court n'est pas toujours le meilleur quand on vise un objectif. Réussir, c'est obtenir les meilleurs résultats tout en restant concentré sur l'objectif. La micro-immunothérapie a aidé nombre de mes patients à surmonter leurs maladies chroniques. Il faut avant tout trouver les causes et les traiter avec un remède adapté.
    Corinne I. Heitz
  • Avec du recul, après 30 ans de pratique de la médecine intégrative, je dois dire que de découvrir la micro-immunothérapie a été le chaînon manquant dans mon diagnostic et ma thérapie de régulation systémique. La micro-immunothérapie est le tremplin le plus significatif pour obtenir un impact psycho-immunologique précis et mesurable, de longue durée, tant dans les maladies aiguës que chroniques.
    Eleni Kavelara Lodge
  • Les Drs. Friderike et Petra Wiechel, deux spécialistes de la médecine biologique et intégrative dirigent ensemble la Swiss Mountain Clinic dans le canton des Grisons. Des repas sans gluten, de l'eau potable pure et un environnement pratiquement dépourvu d'électrosmog font de la clinique le lieu idéal pour trouver le calme et se régénérer. Avec leurs nombreuses méthodes de diagnostic, leurs différents traitements et thérapies, les médecins visent à rééquilibrer le corps. C'est pourquoi ils s'accordent si bien avec MeGeMIT et l'approche de la micro-immunothérapie.
    Petra et Frederike Wiechel
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