La varicelle est une primo-infection causée par un virus de la famille de l’herpès, le virus varicelle-zona (VZV). C’est la maladie infantile la plus contagieuse et la plus fréquente qui atteint essentiellement les enfants de 3 mois à 10 ans. Chez l’adulte, elle est moins fréquente mais se révèle plus grave.
Après la primo-infection, le virus varicelle-zona demeure à l’état de latence dans les ganglions nerveux sensitifs. Le zona est dû à une réactivation du virus. En effet, lors de grande fatigue, d’infection ou d’affaiblissement du système immunitaire, le virus peut se réactiver des années plus tard et infecter le nerf correspondant aux ganglions qu’il occupait et causer une atteinte de la peau limitée au territoire innervé par le nerf. Le zona est beaucoup moins fréquent chez les enfants et touche surtout les personnes de plus de 50 ans.
En France, l’épidémie de varicelle est observée par le réseau Sentinelles. Chaque année on compte environ 700 000 cas de varicelle (90 % concernent des enfants de moins de 10 ans), 3 000 hospitalisations (25 % des patients hospitalisés ont plus de 10 ans) et 20 décès (70 % ont plus de 10 ans). Ces données reflètent la fréquence et la gravité de la maladie dans l’enfance mais aussi l’augmentation du risque de complications avec l’âge. La varicelle est une maladie saisonnière. Une recrudescence est observée au printemps et parfois un second pic au début de l’été.
Les personnes présentant un déficit immunitaire, qui souffrent de certaines maladies telles que la mononucléose ou le sida, ou celles qui suivent un traitement immunosuppresseur sont plus susceptibles de contracter la varicelle ou le zona.
La varicelle représente un risque chez la femme enceinte. Les patients soumis à un stress prolongé ou à une fatigue chronique peuvent également être atteints par la varicelle ou le zona.
La varicelle touche plus facilement les enfants mais peut présenter un risque lorsqu’elle touche un prématuré ou un nourrisson. De son côté, le zona touche principalement les personnes de plus de 50 ans.
LA VARICELLE
La varicelle se transmet par contact avec le liquide à l’intérieur des vésicules et les sécrétions respiratoires par voie aérienne, par contact direct (une femme peut le transmettre au fœtus pendant la grossesse) ou indirect par du matériel contaminé. Une personne est contagieuse 4 jours avant l’apparition des vésicules (période d’incubation qui dure de 10 à 21 jours) et jusqu’à ce que la dernière croûte soit formée.
Une fièvre modérée, des maux de tête, une toux légère et le nez qui coule sont les premiers symptômes de la varicelle. Les lésions de la peau, typiques, apparaissent un peu plus tard : on observe des petites taches rouges sur le visage et le tronc, accompagnées de fortes démangeaisons. Elles s’étendent à l’ensemble du corps et deviennent des petits boutons contenant un liquide clair extrêmement contagieux. Au bout de 2 jours, ces vésicules sèchent pour former une croûte qui finit par tomber, laissant une cicatrice rouge et blanche qui disparaîtra en quelques mois.
Les complications de la varicelle sont rares : surinfection bactérienne de la peau en cas de grattage qui peut laisser des cicatrices et rarement une méningite ou infection du cerveau accompagnée de vertiges. Chez l’adulte, la varicelle est plus impressionnante, avec de très nombreuses vésicules surinfectées et qui nécessitent un traitement local pour éviter la formation de cicatrices permanentes.
LE ZONA
Contrairement à la varicelle, le zona n’est pas contagieux puisqu’il s’agit de la réactivation du virus contracté plusieurs années auparavant. Par ailleurs, un zona ne peut pas être déclenché par le contact avec un cas de varicelle. Toutefois, une personne ayant le zona peut transmettre la varicelle à une personne non protégée même si le zona est moins contagieux que la varicelle.
En ce qui concerne le zona, le virus va infecter le nerf correspondant aux ganglions qu’il occupait et causer une atteinte de la peau limitée au territoire innervé par le nerf. Des lésions vésiculaires groupées apparaissent et suivent la distribution d’un dermatome, le plus souvent unilatéral. De fortes douleurs et sensations de brûlure accompagnent l’éruption cutanée. Chez les adultes, le zona peut entraîner une névralgie post-herpétique, et cette douleur peut persister plusieurs semaines, voire plusieurs mois après la disparition des lésions vésiculaires. Cette complication est rare chez les enfants. Un zona disséminé est toutefois possible chez les personnes immunosupprimées.
La période de contagiosité dure jusqu’à ce que les lésions vésiculaires soient croûteuses (environ 1 semaine).
Afin de limiter la transmission de la varicelle, il convient de respecter des mesures d’hygiène personnelle et environnementale. Il est prudent de ne pas toucher et gratter les plaies afin d’éviter des cicatrices disgracieuses et permanentes. Les démangeaisons peuvent être soulagées par la calamine, un antihistaminique ou des compresses d’eau froide etc. De même, il est conseillé d’observer du repos et d’avoir une alimentation équilibrée pendant quelques jours.
Il existe un vaccin pour prévenir la maladie mais il n’est pas recommandé chez l’enfant en France car la varicelle est en général bénigne chez l’enfant. Il est toutefois recommandé chez les enfants sous traitement au long cours à base de cortisone et ceux en attente de greffe d’organes s’ils n’ont jamais eu la varicelle ainsi que chez les adultes qui n’ont jamais eu cette maladie et en contact avec un patient atteint.
La micro-immunothérapie peut jouer un rôle important dans la prophylaxie et le traitement des infections virales telles que la varicelle et le zona. Elle peut également influencer favorablement l’évolution de la maladie pendant une infection et agir contre les virus tels que le virus de la varicelle-zona (VZV).
La micro-immunothérapie aide à renforcer l’immunité face au VZV. Elle vise également à diminuer la progression de l’éruption cutanée et l’infection des ganglions sensitifs, et elle prévient le développement de maladies associées à la réactivation virale.
De plus, la micro-immunothérapie peut être administrée facilement dès le plus jeune âge et est très bien tolérée par l’organisme. L’absence d’effets secondaires de la micro-immunothérapie lui permet aussi d’être utilisée en synergie avec d’autres traitements sans influencer négativement leur effet.
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