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IFMi, l’Institut Français de Micro-immunothérapie

Maladie d’Alzheimer et micro-immunothérapie

Agir sur le système immunitaire pour lutter contre la maladie d’Alzheimer

Maladie d’Alzheimer : définition, causes et incidence

La maladie d’Alzheimer, autrefois qualifiée de démence sénile, est une maladie neuro-dégénérative (c’est-à-dire une atteinte cérébrale progressive conduisant à la mort neuronale) caractérisée par une perte progressive de la mémoire et de certaines fonctions intellectuelles (cognitives) et à une perte d’autonomie conduisant à des répercussions dans les activités de la vie quotidienne.

Sur le plan physiopathologique, la maladie d’Alzheimer est caractérisée par l’association de 2 lésions neuropathologiques cérébrales : les dépôts extracellulaires de protéine béta-amyloïde et les dépôts intracellulaires de protéine tau. Ces lésions vont progresser au fil du temps de la région hippocampique vers l’ensemble du cortex cérébral expliquant la progression des troubles avec l’apparition d’une aphasie, d’une apraxie, de troubles visuo-spatiaux et de troubles des fonctions exécutives.

Dans la maladie d’Alzheimer, le fait que la motricité soit longtemps conservée – parfois jusqu’à la fin de la vie -, avec de faibles altérations et une évolution progressive, peut maintenir l’illusion d’une fatalité liée à l’âge. Contrairement aux autres démences, toutes associées à des troubles moteurs qui orientent le diagnostic de départ : maladie de Parkinson (dont on a longtemps pensé que c’était une maladie de la motricité pour s’apercevoir qu’une altération de la cognition survenait au bout de plusieurs années), démence à corps de Lewy, ou démence vasculaire.

La maladie d’Alzheimer est la maladie neurodégénérative la plus fréquente chez le sujet âgé. L’allongement de la durée de vie moyenne dû à l’amélioration des conditions de vie est en partie une des raisons qui expliquent l’augmentation du nombre de personnes concernées par cette pathologie. Aujourd’hui, on estime que 900 000 personnes souffrent de démences de type Alzheimer en France. Alors que sa survenue avant 65 ans est rare (0,5 %), sa fréquence est de 2 à 4 % une fois passé cet âge. Ensuite, elle augmente proportionnellement avec celui-ci, pour dépasser 15 % à 80 ans. Cette maladie touche de plus en plus de femmes (1 femme sur 4 et 1 homme sur 5 après 85 ans). 

Facteurs de risques et lien avec le système immunitaire

La maladie est très liée à l’âge.

La maladie d’Alzheimer apparaît être une pathologie multifactorielle complexe, pour laquelle la prédisposition génétique et les facteurs environnementaux entrent en interaction.

Des facteurs génétiques favorisent plus ou moins la survenue de la maladie d’Alzheimer. Il existe, d’une part, des facteurs génétiques qui augmentent la susceptibilité d’une personne d’être atteinte de la maladie d’Alzheimer, et d’autre part, des formes familiales héréditaires rares qui se caractérisent notamment par une survenue à un âge plus précoce.

Le facteur de risque génétique le plus connu implique le gène (situé sur le chromosome 19) de l’Apolipoprotéine E (APOE), une protéine qui intervient dans le transport du cholestérol. De nouveaux gènes ont été découverts depuis, dont le rôle est encore discuté.

Concernant les facteurs environnementaux, ils englobent :

  • l’âge ;
  • un faible niveau d’instruction (la maladie d’Alzheimer est plus présente dans des professions manuelles qu’intellectuelles par exemple) ;
  • les facteurs liés au mode de vie comme la pratique d’activité physique ;
  • les habitudes alimentaires ;
  • une mauvaise hygiène de vie : tabac, alcool, alimentation déséquilibrée, sédentarité, inactivité intellectuelle, environnement pollué… ;
  • certains facteurs biologiques liés au mode de vie et modifiables au cours du temps tels que l’hypertension, la dyslipidémie, le diabète, des antécédents d’AVC, l’hypercholestérolémie ou l’obésité ;
  • des troubles psychiatriques : trouble de l’humeur, anxiété, dépression ;
  • un syndrome inflammatoire chronique (ce dernier est dépisté par des examens sanguins par une CRP trop élevée) ;
  • des antécédents de traumatismes crâniens avec perte de connaissance de plus de 5 minutes.

On sait aujourd’hui que l’équilibre du système immunitaire est déterminant pour notre santé et, qu’à l’inverse, les troubles du système immunitaire et les réactions inflammatoires non-contrôlées sont impliqués dans de nombreuses maladies, dont la maladie d’Alzheimer et d’autres formes de démence. Lorsque la personne est en bonne santé, l’équilibre entre le dépôt ou l’élimination des protéines béta-amyloïdes et tau est maintenu par les cellules impliquées dans la réponse immunitaire innée qui sont présentes dans le cerveau, en particulier les cellules microgliales. Ces cellules sont des macrophages capables, entre autres, d’empêcher la formation des plaques amyloïdes en ingérant les béta-amyloïdes par phagocytose. Elles stimulent en outre la formation des synapses en sécrétant, notamment, le facteur de croissance BDNF (de l’anglais brain-derived neurotrophic factor / facteur neurotrophique dérivé du cerveau).

Manifestations cliniques

Les symptômes évoluent dans le temps. Cette évolution est variable d’un individu à l’autre.

Les troubles de la mémoire forment le symptôme le plus fréquent. Ils doivent être associés à un autre trouble des fonctions cognitives pour que le diagnostic de maladie d’Alzheimer puisse être évoqué. Il peut s’agir :

  • de troubles du langage (aphasie) ;
  • de difficultés à effectuer certains gestes (apraxie) ;
  • de la perte de la reconnaissance des objets ou des personnes (agnosie) ;
  • la perte des fonctions exécutives, c’est-à-dire de la capacité à adapter son comportement à un contexte donné ;
  • des troubles de l’orientation dans le temps et l’espace.

Conseils et prévention

Des études en cours montrent que quelques mesures de prévention pourraient anticiper la maladie d’Alzheimer :

  • soigner les facteurs de risque cardiovasculaires (tabac, diabète, cholestérol, hypertension) dès leur apparition car ils participent à l’évolution de la maladie ;
  • adopter un régime alimentaire dit “méditerranéen”, composé principalement de fruits et de légumes frais, pain, céréales, poissons, huile d’olive et pauvre en viande rouge (source 3) ;
  • consommer une alimentation riche en antioxydants (vitamine A, zinc, sélénium) afin de se préserver de la maladie ;
  • maintenir une activité intellectuelle, physique et un réseau social. Cela participe à éloigner la maladie d’Alzheimer.

Traitements existants pour la maladie d’Alzheimer

La prise en charge de la maladie d’Alzheimer a aujourd’hui pour but de ralentir la progression de la maladie et permettre au patient et à son entourage de s’adapter aux handicaps. La prise en charge est donc pluridisciplinaire.

Il n’existe malheureusement pas encore aujourd’hui de traitement qui s’attaque directement aux causes et aux mécanismes à l’origine de la maladie. Deux types de médicaments (les inhibiteurs de l’acétylcholinestérase et la mémantine) sont validés et sont utilisés partout dans le monde. Ils renforcent les circuits cérébraux et stabilisent dans certains cas le tableau clinique de la maladie.

Traitement complémentaire de la micro-immunothérapie : bénéfices et objectifs de la thérapie

La micro-immunothérapie est une méthode douce de régulation immunitaire utilisée en complément d’autres mesures thérapeutiques. Elle doit permettre de réguler les processus inflammatoires et d’aider le système immunitaire à éliminer les plaques séniles sur le tissu cérébral. De cette manière, elle vise à remettre le système immunitaire sur la bonne voie et à l’aider à éliminer les dépôts de protéines.
Elle peut ainsi contribuer à promouvoir la régénération nerveuse et la plasticité neuronale ainsi qu’à lutter efficacement contre les éléments perturbateurs potentiels comme la neuro-inflammation et le stress oxydatif. Elle vise en outre à contrarier la dérégulation amyloïdogénique.

Vous êtes médecin, membre d'un groupe médical spécialisé ou thérapeute ?

L’Institut Français de Micro-immunothérapie permet aux professionnels de santé de développer les connaissances nécessaires à la prise en charge du système immunitaire de façon préventive ou afin de restaurer son bon fonctionnement sur le long terme tout en intégrant la micro-immunothérapie comme outil thérapeutique immunocompétent et accessible à tous les praticiens.

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  • Je pratique la micro-immunothérapie dans mon propre cabinet près du lac de Constance (Suisse) depuis plus de 20 ans. Le golf est mon hobby, la micro-immunothérapie est ma passion ; ils ont quelque chose en commun.
    Pour pratiquer les deux, j'ai besoin de précision, d'une routine constante et de la volonté de réussir. Le chemin le plus court n'est pas toujours le meilleur quand on vise un objectif. Réussir, c'est obtenir les meilleurs résultats tout en restant concentré sur l'objectif. La micro-immunothérapie a aidé nombre de mes patients à surmonter leurs maladies chroniques. Il faut avant tout trouver les causes et les traiter avec un remède adapté.
    Corinne I. Heitz
  • Avec du recul, après 30 ans de pratique de la médecine intégrative, je dois dire que de découvrir la micro-immunothérapie a été le chaînon manquant dans mon diagnostic et ma thérapie de régulation systémique. La micro-immunothérapie est le tremplin le plus significatif pour obtenir un impact psycho-immunologique précis et mesurable, de longue durée, tant dans les maladies aiguës que chroniques.
    Eleni Kavelara Lodge
  • Les Drs. Friderike et Petra Wiechel, deux spécialistes de la médecine biologique et intégrative dirigent ensemble la Swiss Mountain Clinic dans le canton des Grisons. Des repas sans gluten, de l'eau potable pure et un environnement pratiquement dépourvu d'électrosmog font de la clinique le lieu idéal pour trouver le calme et se régénérer. Avec leurs nombreuses méthodes de diagnostic, leurs différents traitements et thérapies, les médecins visent à rééquilibrer le corps. C'est pourquoi ils s'accordent si bien avec MeGeMIT et l'approche de la micro-immunothérapie.
    Petra et Frederike Wiechel
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