Le terme « burn-out » ou syndrome d’épuisement professionnel apparaît dans les années 70. Il désigne alors les salariés du domaine médical et les travailleurs sociaux, confrontés à un engagement relationnel qui les affecte psychologiquement. Aujourd’hui, ce syndrome peut s’étendre à l’ensemble des professions et représente un véritable phénomène de société.
Même si les symptômes du burn-out sont souvent assimilés à ceux de la dépression, l’épuisement professionnel est obligatoirement lié au travail ou à son métier et à un état de stress chronique.
La cause majeure serait une dégradation de la qualité de vie au travail entraînant une sensation d’épuisement. Les salariés victimes de burn-out subiraient notamment une surcharge de travail, ainsi qu’un manque d’autonomie et de reconnaissance.
On peut également assister à des rapports difficiles entre le salarié et son entourage professionnel (collègues, supérieur hiérarchique, employeur).
Le burn-out et la dépression ont des conséquences communes, comme la démotivation, l’irritabilité, l’isolement ou l’anxiété.
Cependant, elles peuvent être plus graves : des cas de suicide liés à l’épuisement professionnel ont été recensés. Il est souvent recommandé aux personnes victimes de burn-out de suivre une thérapie.
Il n’existe pas d’échelle officielle pour mesurer le burn-out chez les salariés, mais plusieurs études ont permis de dresser un premier bilan chiffré. Ainsi, selon l’Institut de veille sanitaire, 480 000 personnes en France seraient en détresse psychologique au travail et le burn-out en concernerait 7 %, soit 30 000. Une étude du cabinet Technologia révèle un chiffre bien plus inquiétant : 3,2 millions d’employés, c’est-à-dire 12 % de la population active, présenteraient un risque de burn-out.
Les causes et facteurs de risque de la maladie sont multiples et variés :
Le burn out et le système immunitaire sont liés principalement par le stress chronique. En effet, le stress chronique augmente la production de cortisol, une hormone qui, à long terme, peut déséquilibrer la réponse immunitaire. Par ailleurs, il peut entraîner une réduction de la production des cytokines et une inflammation systémique accrue, réduisant la fonctionnalité des cellules immunitaires.
Les symptômes du burn-out sont nombreux. Le premier, et le plus facilement identifiable, est une fatigue chronique, accompagnée d’épuisement mental, de déprime, de crises d’angoisses, d’épisodes de stress intense, de démotivation… Une baisse de l’estime de soi, un sentiment d’incompétence, des colères spontanées, des pleurs fréquents… mais aussi de l’irritabilité ne sont pas à négliger.
Des troubles psychosomatiques peuvent aussi s’installer (maux de tête, de dos, vertiges, troubles du sommeil…) et les arrêts de travail se multiplier.
En entreprise, les symptômes de la maladie doivent être détectés le plus tôt possible chez les salariés. Une organisation de travail “saine” – qui respecte les envies, les valeurs et les besoins des individus – doit ensuite être mise en place. Celle-ci permet d’éviter une aggravation de l’état de santé des salariés – psychologique, mais aussi physique car cette situation favorise l’apparition de troubles et maladies – et limite la survenue d’éventuels drames, comme des suicides.
La prévention du burn-out repose à la fois sur la réduction du stress au travail mais aussi sur le développement de ressources dans notre vie privée pour pouvoir mieux y faire face, tels que :
Dans la plupart des cas, le médecin prescrit un arrêt de travail, qui peut être de courte durée ou plus long, afin de permettre de se reposer, de prendre du recul et de mettre en place les mesures nécessaires pour améliorer sa situation au travail. Il peut également recommander une psychothérapie.
Les thérapies comportementales et cognitives (TCC) sont souvent indiquées dans le traitement du burn-out et apportent généralement de bons résultats.
La prescription de médicaments n’est pas systématique pour réussir à s’en sortir. Ils peuvent être indiqués notamment en cas de symptômes graves ou de trouble dépressif associé. Dans certains cas de burn-out, le médecin peut choisir de prescrire un traitement anxiolytique, mais c’est au cas par cas.
La micro-immunothérapie est une forme d’immunothérapie bien tolérée. Elle utilise des substances immunorégulatrices à faibles doses pour réguler le système immunitaire de manière naturelle. Ces substances sont les mêmes messagers naturels que ceux utilisés par notre système de défense pour coordonner les différentes cellules impliquées dans la réponse immunitaire.
Les victimes de burn-out souffrent souvent de stress chronique et d’épuisement permanent. Elles ont du mal à se reposer et ne peuvent donc pas récupérer correctement. Le niveau de cortisol, l’hormone libérée par le stress, ne cesse alors souvent d’augmenter – d’une part, il est produit en permanence, d’autre part, il ne peut pratiquement plus être éliminé en raison du manque de repos. Cela nuit directement au système immunitaire, car le cortisol inhibe l’activité de différentes cellules immunitaires. Le système de défense peut ainsi être déséquilibré, ce qui peut favoriser l’apparition d’autres maladies. La micro-immunothérapie intervient à ce niveau et tente de rééquilibrer la réponse immunitaire par l’administration de substances messagères. En outre, elle cible les processus inflammatoires dans le cerveau, qui peuvent être responsables d’une humeur persistante, d’une perte de performance et de fatigue. Elle peut ainsi contribuer à un sentiment de plus grande sérénité et de force intérieure.
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