La semaine du 3 au 9 mars était la 21e semaine Européenne de prévention et d'information sur l'endométriose.
L’endométriose est une maladie inflammatoire chronique qui touche environ 1 femme sur 10 en âge d'être réglée.
Nous savons que 30 à 40 % des cas d'infertilité sont dus à l'endométriose : si vous êtes professionnel de santé et que le sujet de la fertilité vous intéresse, nous vous invitons à vous inscrire à notre webinaire gratuit demain jeudi 13 mars de 13h à 14h30.
Le sujet, " Fertilité féminine et masculine : un accompagnement naturel au carrefour de la programmation neuro-endocrinologie ", sera présenté par Danielle Boussard, et proposé par IFMi en partenariat avec le laboratoire Lorica.
La fertilité, c’est-à-dire la capacité à concevoir un enfant, dépend de la santé et de la fonction des appareils reproducteurs. L’harmonisation et la préparation du corps et de l’esprit au véritable marathon hormonal féminin et masculin augmentent la fertilité. Au-delà de l’indispensable hygiène de vie, source d’équilibre micronutritionnel et émotionnel, et du rôle redouté des perturbateurs endocriniens, d’autres facteurs importants impactent la fertilité : la santé thyroïdienne, l’inflammation, cœur de cible immunitaire, la dysrégulation hormonale, l’équilibre du microbiote, le stress oxydant, et le stress chronique.
Le replay sera ensuite disponible sur l'espace professionnel IFMi.
L'endométriose est une affection dans laquelle les cellules de l'endomètre, le tissu tapissant l'intérieur de l'utérus qui est expulsé pendant les menstruations, envahissent d'autres tissus de la cavité abdominale (ovaires, trompes de Fallope, vessie, col de l'utérus ou rectum).
Ces cellules endométriales « mal placées » réagissent également à l’augmentation des œstrogènes et de la progestérone, provoquant des saignements et des douleurs quelques jours avant et après les règles. Les femmes atteintes d'endométriose souffrent de règles très douloureuses, mais aussi de troubles digestifs, de fatigue, de douleurs lors des rapports sexuels, de difficultés à tomber enceinte ou même d'infertilité.
On suppose que l’endométriose est causée par de multiples facteurs environnementaux et génétiques. Cependant, son origine exacte reste encore floue. Selon la théorie la plus répandue, les cellules de l'endomètre sont libérées au cours du cycle menstruel et se fixent dans le péritoine pelvien, où elles se développent sous l'influence hormonale. Cependant, cela n’est possible que si la réponse immunitaire est altérée, car un système immunitaire fonctionnant correctement devrait empêcher une croissance cellulaire anormale.
L'inflammation fait partie des troubles immunologiques associées à l'endométriose. Une augmentation de la production d’anticorps liés à l’auto-immunité a également été constatée. Étant donné l'influence majeure des hormones dans cette maladie, un déséquilibre de l’axe psycho-neuroendocrinien-immunitaire pourrait aussi jouer un rôle.
Ces altérations immunitaires entraînent souvent chez les patientes le développement de maladies auto-immunes ou chroniques :
La micro-immunothérapie transmet des signaux séquentiels au système immunitaire grâce à de faibles doses de substances messagères immunitaires. Cette approche douce et durable imite les concentrations naturellement présentes dans l'organisme, permettant ainsi de communiquer efficacement avec le système immunitaire.
Grâce à une administration ciblée, spécifique et séquentielle de cytokines et d’autres messagers immunitaires, la micro-immunothérapie aide à moduler l’inflammation et à réguler la production d’anticorps dans l’endométriose. En rééquilibrant l’axe psycho-neuroendocrinien-immunitaire, elle contribue à soulager les symptômes et à prévenir l’apparition de maladies auto-immunes et chroniques associées.