Nous l'avons tous déjà vécu : parfois, nous n'arrivons tout simplement pas à nous endormir, on se tourne et on se retourne dans notre lit, nous n'arrivons pas à trouver une position de sommeil détendue et nos pensées tournent en boucle. Parfois encore, nous nous réveillons plusieurs fois dans la nuit et avons des difficultés à nous rendormir après cela. Ces situations, si elles sont isolées, sont tout à fait normales. Mais que faire si vous souffrez de troubles du sommeil plus fréquents ?
Comment surviennent les troubles du sommeil ? Quelles maladies pourraient en être à l’origine ? Dans cet article, nous évaluerons l’importance d’un sommeil sain et réparateur pour le système immunitaire et donc pour notre santé. Vous découvrirez également quel soutien pourrait vous apporter la micro-immunothérapie dans vos problèmes liés au sommeil et comment vous pouvez améliorer la qualité de votre sommeil par vous-même.
La qualité du sommeil des Français est mise à l'épreuve par les crises et les rythmes sociaux et individuels : selon des études de l'INSV, de l'Institut National du Sommeil et de la Vigilance et du DMGEN (mutuelle française), la dégradation de la qualité de sommeil, dont souffre plus d’1 Français sur 3, est associée à une réduction de la durée moyenne de sommeil et à des réveils nocturnes qui concernent 8 Français sur 10.
Cet institut précise aussi que chez 56% des Français, les problèmes de sommeil occasionnent au moins une nuisance dans le cadre professionnel.
Le sommeil fait partie intégrante de notre vie. Au fil des millénaires, les humains se sont adaptés au rythme naturel de 24 heures du jour et de la nuit, de la lumière et de l’obscurité. Le sommeil est vital pour notre corps. Les fonctions, processus et mécanismes exacts du sommeil n’ont pas encore été entièrement étudiés. Il existe tout de même des explications générales, qui nous indiquent à quel point le somme est important pour nous et ce qui se passe pendant celui-ci.
🔸 Performance cognitive : Le sommeil permet de traiter et d’intégrer les informations ainsi que les compétences acquises au cours de la journée, favorisant ainsi l’apprentissage.
🔸 Régulation des fonctions corporelles : De nombreuses fonctions et systèmes du corps sont régulés pendant le sommeil et nous permettent ainsi de rester en bonne santé. Il s’agit notamment de la température corporelle, du système cardiovasculaire et de la production d’hormones.
🔸 Régénération cellulaire et défense immunitaire : Le sommeil favorise la réparation des cellules et l’optimisation de la défense immunitaire, permettant ainsi de récupérer du stress de la journée écoulée tout en renforçant l’organisme pour affronter celle à venir.
🔸 Performance accrue : La mémoire se consolide et s’enrichit durant le sommeil. Un repos sain et réparateur améliore notre concentration et notre productivité pour le jour suivant.
🔸 Soutien de l’équilibre énergétique : Pendant le sommeil, le métabolisme ralentit, réduisant les besoins énergétiques de l’organisme et contribuant à réguler sa consommation d’énergie.
🔸 Bénéfique pour la santé mentale : Le rôle du sommeil dans le maintien de notre équilibre psychique est crucial. Un sommeil suffisant et réparateur favorise un meilleur équilibre émotionnel et réduit la sensibilité au stress psychologique.
🔸 Gestion des émotions : Le sommeil, notamment à travers les rêves, permet de traiter les événements et les émotions vécus au cours de la journée, facilitant ainsi la gestion des souvenirs émotionnels.
Au cours de la nuit, nous traversons un cycle de sommeil composé de différentes phases.
Un cycle complet dure environ 80 à 110 minutes. Les personnes en bonne santé traversent généralement quatre à sept cycles de sommeil chaque nuit.
➡️ La phase d'endormissement (environ 5 %)
Transition entre l'éveil au sommeil. L'activité musculaire ralentit, des contractions musculaires occasionnelles se produisent.
➡️ Sommeil léger (environ 45-55 %)
Le corps se détend, mais le sommeil reste facilement perturbable. Le rythme cardiaque et la respiration ralentissent, tandis que la température corporelle diminue légèrement.
➡️ Sommeil profond modéré (environ 4 à 6 %)
Les fonctions corporelles poursuivent leur ralentissement, tandis que l'activité cérébrale atteint une fréquence réduite.
➡️ Sommeil profond (environ 12-15 %)
Le corps est complètement détendu. L'activité cérébrale reste, à faible fréquence. Les processus de régénération battent leur plein.
➡️ Sommeil paradoxal / le rêve (environ 20-25 %)
L'activité et les ondes cérébrales reprennent leur activité, se rapprochant presque de celle de l'état de veille. Les globes oculaires se déplacent rapidement d'avant en arrière sous les paupières (REM, ou mouvement oculaire rapide). Les muscles restent détendus. C'est durant cette phase que nous vivons la plupart de nos rêves.
C’est surtout lorsque nous manquons de sommeil que nous réalisons à quel point il est important.
Après une nuit agitée, il est courant d’avoir du mal à se concentrer, de se sentir fatigué, irrité ou d'être sujet à des sautes d'humeur. Nous devenons plus vulnérables aux pensées négatives et, si les troubles du sommeil persistent, notre système immunitaire peut en souffrir, augmentant ainsi le risque de tomber malade. Les chercheurs ont découvert qu’un déficit de sommeil de trois heures affecte nos cellules de défense (appelées cellules T) et perturbe déjà le système immunitaire.
Voici ce qui se passe dans votre système immunitaire lorsque vous manquez de sommeil :
Les problèmes de sommeil occasionnels ne sont généralement pas alarmants. Notre sommeil peut être perturbé, notamment avant des événements importants ou lors de périodes de stress intense. Cela peut provoquer des difficultés à s'endormir ou à rester endormi, des réveils fréquents pendant la nuit et une fatigue diurne. En règle générale, la qualité du sommeil s'améliore dès que le stress diminue.
En revanche, lorsqu'il s'agit d'un trouble du sommeil, les problèmes de sommeil durent plus longtemps. Un trouble du sommeil est diagnostiqué lorsque les difficultés à dormir surviennent au moins trois fois par semaine pendant une période de trois mois ou plus. Ces carences de sommeil affectent de manière significative la qualité de vie, les performances et le bien-être psychologique.
Signes caractéristiques de nuits agitées et de troubles du sommeil :
Les problèmes de sommeil peuvent avoir des causes différentes. Si vous dormez mal pendant une longue période, il est important d’en rechercher les causes afin d’améliorer la qualité de votre sommeil.
Les facteurs pouvant déclencher des troubles du sommeil :
Après une nuit blanche, on se sent généralement épuisé. Si les troubles du sommeil persistent, cela impactera fortement votre performance et votre niveau de concentration au cous de la journée.
L'encéphalomyélite myalgique, également connue sous le nom de syndrome de fatigue chronique (ME/SFC), représente une forme d'épuisement extrêmement sévère et éprouvante. Cette maladie engendre un épuisement physique et psychologique d'une intensité dévastatrice, rendant la vie quotidienne des personnes atteintes pratiquement paralysée.
La micro-immunothérapie propose des formules spécifiques pour différents domaines d'application, en venant moduler spécifiquement le système immunitaire afin d'équilibrer en douceur le trouble existant. La micro-immunothérapie apporte également une réponse à la question « Que faire en cas de troubles du sommeil ? ».
Il s'agit en fait d'immunothérapie à faible dose : les ingrédients sont d'origine naturelle et sont présents à très faibles doses en respectant certains niveaux de dilution. En fonction des résultats et de la réaction souhaitée, les principes actifs sont dilués à différents niveaux : faible (l'effet est donc de stimuler), moyen (l'effet est la modulation) ou élevé (l'effet est d'inhiber la réaction immunitaire).
Dans le cas des troubles du sommeil, la micro-immunothérapie vise à utiliser des cytokines et d'autres substances immunocompétentes pour compenser les déséquilibres de l'organisme qui favorisent une détérioration de la qualité du sommeil. Parallèlement, il est essentiel de favoriser les mécanismes clés qui contribuent à un sommeil sain et réparateur.
Les réactions inflammatoires et les fluctuations hormonales doivent tout particulièrement être régulées et ramenées à leur équilibre naturel. La micro-immunothérapie soutient en douceur le fonctionnement du système immunitaire dans le but d’améliorer les processus de régulation afin de bénéficier d'une meilleure qualité de sommeil.
En fonction de chaque individu et de la source responsable du trouble du sommeil, d'autres formes de micro-immunothérapie peuvent être spécialement intégrées en complément du traitement, par exemple dans les cas de maladies auto-immunes, des maladies mentales telles que la dépression et le stress, ou dans le cadre d'infections.
🔶 Quelle quantité de sommeil est nécessaire ?
Il n'existe pas de règle universelle concernant le nombre d'heures de sommeil requis. Les besoins varient légèrement d'une personne à l'autre. En général, sept à huit heures de sommeil réparateur par nuit suffisent pour maintenir une bonne santé et une forme optimale. Cependant, certaines personnes peuvent se sentir pleinement reposées avec seulement cinq heures de sommeil.
🔶 Est-il vrai que l'on dort moins en vieillissant ?
Il existe des différences dans la durée moyenne du sommeil selon les différents groupes d’âge.
Les nouveau-nés dorment jusqu'à 17 heures par jour. Jusqu'à l'âge adulte, cette valeur diminue lentement et se stabilise aux sept à huit heures mentionnées ci-dessus.
Cependant, cette idée très répandue selon laquelle les personnes âgées ont encore moins besoin de dormir est fausse. Pour eux aussi, le nombre moyen d'heures de repos la nuit est compris entre sept à huit heures, mais en raison de maladies, de douleurs et d'autres facteurs liés à l'âge, ils peuvent être amenés à dormir moins que les plus jeunes.
🔶 Est-ce bénéfique de dormir davantage en prévision d'une courte nuit ou de rattraper le sommeil manqué ?
Dans une certaine mesure, il est possible de combler les déficits de sommeil, mais malheureusement, le sommeil ne peut pas être « accumulé » à l’avance. Ce qui rentre en jeu, c'est l'étendue du manque de sommeil et sa durée. Des études ont montré qu’une heure de déficit de sommeil nécessite environ quatre jours de sommeil sain et adéquat pour être compensée. Bien entendu, cela dépend toujours en fonction de l'individu. Finalement, le mieux à faire est de s'assurer d'éviter tout déficit de sommeil !
🔶 Comment diagnostiquer les problèmes de sommeil ?
Si vous sentez que vous avez du mal à dormir, que vous ne vous sentez pas reposé le lendemain et que vous avez du mal à vous concentrer, vous souffrez peut être de problèmes de sommeil. Dans ce cas, contactez votre médecin. Après une première anamnèse, il pourra par exemple vous orienter vers un laboratoire spécialisé du sommeil qui examinera de plus près votre comportement et votre qualité de sommeil. Cela permettra d’identifier les causes potentielles de vos troubles.
🔶 Les somnifères sont ils une bonne ou mauvaise idée ?
Face à des problèmes de sommeil aigus, de nombreuses personnes trouvent une solution rapide grâce à la consommation de somnifères. Temporairement et avec l'accord de votre médecin, les médicaments peuvent aider à vous endormir et à maintenir votre sommeil jusqu'au petit matin. Toutefois il est encore mieux d'étudier et de soigner les causes possibles de vos problèmes de sommeil afin de pouvoir commencer un traitement ciblé et sur le long terme.
Vous avez probablement entendu parler de ce qu'on appelle "avoir une bonne hygiène de sommeil" : tout comme notre hygiène personnelle quotidienne, nos habitudes de sommeil jouent également un rôle très important sur notre santé. Avec seulement quelques ajustements dans notre routine quotidienne et le suivi de certains conseils, vous parviendrez à mieux dormir.
Et vous, avez-vous d’autres conseils qui vous aident personnellement à vous endormir ? Qu'est-ce qui fonctionne pour vous lorsque vous vous réveillez et que vous ne parvenez pas à vous rendormir ? Partagez avec nous vos astuces et votre expérience en nous écrivant par email : ifmi@microimmuno.fr
➤ Fatigue chronique, infections virales & micro-immunothérapie
➤ Qu’est-ce que la micro-immunothérapie ?
➤ Les effets du stress chronique sur la santé à long terme
➤ Résilience : l’importance de la pensée positive
...Je vous écris pour vous dire que je vais finalement mieux.
Après de nombreuses années, grâce à la micro-immunothérapie, j'ai enfin trouvé un traitement pour ma fatigue chronique qui m'a rendu une partie de ma santé et de ma vie. Après avoir fait des recherches sur Internet, j'ai commencé à chercher un micro-immunothérapeute et j'en ai trouvé un dans la liste des professionnels de la santé proposés par MeGeMIT. Après quelques séances seulement, je me sentais déjà beaucoup mieux. Aujourd'hui, je peux travailler, m'occuper de ma famille et profiter de la vie. J’en suis très reconnaissant.
Les actifs du médicament de micro-immunothérapie 2LMIREG ® réduisent l'expression des cytokines et des marqueurs immunitaires, notamment l'interleukine-2 et le HLA-II, tout en modulant le stress oxydatif et la fonction mitochondriale.
Nous vous invitons à consulter cette article scientifique du Journal of Inflammation Research – volume 17 Pages 1161-1181 - publié le 21 février 2024.
Découvrez le pouvoir de la mitochondrie et son rôle clef : Institut Belge d'Endobiogénie et de Physiologie intégrative.
La médecine moderne a démontré que 90 % des maladies chroniques, tout particulièrement les maladies neurodégénératives, les maladies liées au vieillissement, les maladies métaboliques ainsi que plusieurs formes de cancer, sont liées à des altérations mitochondriales.
Le contrôle de la fonction mitochondriale est donc essentiel pour prévenir l’apparition et la progression de nombreuses pathologies et retrouver l’équilibre dans l’organisme.
Au cœur de nombreuses pathologies, les dysfontions mitochondriales seraient impliquées dans le syndrome de fatigue chronique qui touche à l’heure actuelle un grand nombre de patients notamment ceux souffrant de Covid long, d’où l’interêt d’approfondir le sujet.
La micro-immunothérapie a pour but but de donner à l’organisme les clés endogènes nécessaires pour faire fonctionner de manière optimale les mécanismes mitochondriaux essentiels, afin de favoriser une régulation mitochondriale équilibrée et de rétablir une homéostasie correcte.
Grâce à sa structure et sa composition, la formule MIREG possède une action régulatrice au niveau de différents facteurs impliqués dans les dysfonctionnements mitochondriaux, ainsi que sur leurs conséquences délétères.
micro-immunothérapie ; cytokines ; métabolisme mitochondriales ; inflammation, anti-inflammatoire, interleukin-2
Je pense que ce que vous avez produit va changer des vies... Je suis malade depuis 15 ans de fatigue chronique, de maladie de Crohn, de gastrite à éosinophiles pour ne citer que quelques-uns de ces problèmes... J'ai commencé votre traitement il y a 9 jours et ce week-end j'ai bondi de ma chaise suite au désir de mon cœur de voir l'un de mes enfants marquer au football... Je suis trop malade et fatigué depuis trop longtemps pour faire autre chose que de rester assis... cette énergie et ce désir de m'engager dans la vie est nouvelle et s'est maintenue et tous mes symptômes ont changé cette semaine.
Pour beaucoup d'entre nous, les derniers jours de l’année sont marqués par la famille, les amis, se réunir et célébrer ensemble. Nous revenons sur nos derniers mois passés et nous pensons aussi à ce qui nous attend : souhaits, projets et bonnes résolutions pour 2025.
Les résolutions les plus courantes sont celles de se remettre au sport, de manger plus sainement, reprendre une activité laissée à l'abandon, en trouver une nouvelle, perdre du poids, arrêter de fumer ou encore réduire sa consommation d’alcool en suivant le mouvement du Dry January.
Ces intentions sont louables, mais que diriez-vous de mettre votre système immunitaire au centre de vos bonnes résolutions ?
Le système immunitaire est le pilier de notre santé. Il est en connexion avec tous les autres systèmes du corps et influence le fonctionnement de nos cellules et organes. Si l'équilibre immunitaire est perturbé, cela se manifestera par des allergies, des infections, des maladies auto-immunes ou des maladies mentales. Cependant, si vous veillez activement à ce que votre système immunitaire soit efficace et puisse fonctionner normalement, cela aura un effet positif direct sur votre santé physique et mentale. Vous pouvez utiliser la micro-immunothérapie pour soutenir votre équilibre immunitaire - de manière réactive face à l'apparition de symptômes, mais aussi de manière préventive pour éviter autant que possible le développement de maladies.
Voyons ici pourquoi et comment vous pourriez intégrer l'équilibre immunitaire à vos bonnes résolutions !
Selon une enquête de 2016 (EU-SILC), la majorité des Européens évaluent leur état de santé général comme étant de bon à très bon. Environ 65 % des personnes interrogées sont satisfaites de leur état de santé, mais cela ne veut pas dire qu'elles font tout pour y contribuer. Aujourd'hui, l'année 2024 touche à sa fin et c’est une bonne idée de prendre un nouveau départ et devenir acteur de sa santé. Après tout, il s’agit de notre plus grande force et notre immunité ne doit pas être tenue pour acquise.
Notre vie moderne nous fait évoluer dans un monde trépidant et en évolution rapide, avec de nombreux additifs alimentaires, un stress psychologique, un réduction de l'exercice souvent engendré par le travail de bureau, la diversité des modes de transport, les loisirs sur les écrans, les toxines environnementales et bien plus encore.. Tout cela impose de nouveaux défis au corps et à la santé mentale. Il est donc important d'être sensibilisé à ce sujet car cela joue un rôle important pour rester en bonne forme pendant longtemps.
En plus des bonnes résolutions classiques déjà évoquées, « réduire son stress » fait aussi partie des intentions en début d'année, pour de nombreuses personnes. Le stress n'est pas une mauvaise chose en soi, car il permet, entre autres, à notre corps de devenir plus efficace et d'être capable de performer dans des activités sportives ou des examens. Le stress positif (l'eustress) agit pendant des moments de bonheur comme les naissances ou les mariages. Au contraire, il existe aussi le stress négatif (détresse), qui met le corps à rude épreuve sur le long terme.
Si le stress persiste, l'organisme reste en alerte et libère davantage d'hormones comme le cortisol. Des niveaux élevés de cortisol qui ne diminuent pas, entraînent une perturbation du sommeil, une sensation de faiblesse ou engendre plus fréquemment des maladies. L'hormone du stress inhibe les processus inflammatoires du système immunitaire, le rendant moins apte à combattre les agents pathogènes. C'est pourquoi la pratique de la pleine conscience et adopter une attitude de résilience devraient faire partie des bonnes résolutions pour 2025.
Vous sentez-vous accablé par des mauvaises nouvelles ? Vous sentez-vous plus susceptibles de faire des crises ? Souhaitez-vous avoir plus de temps pour vous ?
Prenez le temps de respirer profondément. Cela vous aidera à vous concentrer à nouveau sur les choses positives et essentielles. Vous pouvez également travailler votre résilience. Découvrir ce qu'est la résilience et comment l'améliorer dans notre article : Résilience : l’importance de la pensée positive.
Il existe deux types de réponse immunitaire chez l'être humain. Le premier mécanisme est celui du bouclier protecteur, connu comme le système immunitaire inné (non spécifique). Il s'agit de la peau, des muqueuses, des cellules immunitaires et des substances messagères. La peau et les muqueuses empêchent les agents pathogènes de pénétrer facilement dans le corps. Si des agents pathogènes ou des cellules dégénérées parviennent à entrer dans le corps, ils seront reconnus par le système immunitaire - s'il est sain - et combattus par les cellules immunitaires. Les macrophages, les monocytes, les mastocytes et les cellules dites tueuses sont utilisés, entre autres, pour éliminer le plus rapidement possible les organismes perturbateurs.
Pour certains agents pathogènes, la réponse immunitaire innée n'est pas suffisante, c'est pourquoi la réponse immunitaire adaptative (spécifique) vient s'activer à l'aide de cytokines. Les globules blancs (des lymphocytes tels que les lymphocytes B et T), les anticorps et les cytokines spécifiques en sont les principaux acteurs. Le corps produit alors des anticorps spécifiques qui correspondent exactement aux agents pathogènes et les rendent donc inoffensifs. Dans le même temps, des cellules mémoires sont activées et stockent des informations sur les agents pathogènes combattus. Ces informations sont accessibles en cas de nouveau contact afin de lutter plus rapidement contre les pathogènes.
Bien entendu, il ne s’agit là que d’une représentation simplifiée, car le système immunitaire est un appareil très complexe, qui est connecté et interagit avec de nombreux autres systèmes du corps.
La micro-immunothérapie est une immunothérapie à faible dose qui place le système immunitaire au coeur du traitement. Le système immunitaire est modulé en douceur à l'aide de composants naturels (par exemple des cytokines, des acides nucléiques spécifiques). Le but de la micro immunothérapie est de corriger les déséquilibres au niveau immunologique afin que le système immunitaire puisse fonctionner et éliminer correctement les agents perturbateurs.
Il existe différentes formules de micro-immunothérapie pour différents domaines d'application et tableaux cliniques. Les ingrédients sont présents à très faibles doses, de sorte qu'ils n'interfèrent pas de manière agressive avec les processus naturels, mais offrent plutôt une aide douce pour l'immunité. Cela vient donner le bon message au système immunitaire afin qu'il puisse déployer des réactions en conséquence.
L'accent est fréquemment mis sur les mécanismes pro-inflammatoires et anti-inflammatoires, car le système immunitaire utilise l'inflammation pour se défendre contre les agents pathogènes et les cellules dégénérées. Cependant, si le système immunitaire est déséquilibré, l’un de ces mécanismes pourrait prendre le relais. Cela peut conduire à des processus inflammatoires continus, qui à leur tour endommagent d'autres cellules, tissus et systèmes, ou bien le système immunitaire est tellement inhibé qu'aucune réaction inflammatoire significative ne se produit.
L'objectif de la micro-immunothérapie est de rééquilibrer ces deux processus. Et c’est exactement à cela que servent les substances messagères (cytokines), que le corps connaît et utilise déjà lui-même.
La micro-immunothérapie peut être un soutien précieux pour l’équilibre immunitaire à tout âge et quel que soit l’état de santé. Pour savoir comment la micro-immunothérapie peut vous aider et quelles autres mesures sont également importantes pour rester en bonne santé et en forme, nous vous invitons à contacter un micro-immunothérapeute expérimenté. Vous en apprendrez davantage en fonction de vos éventuelles pathologies ou pour prévenir des maladies, et pourrez poser vos questions directement à l'expert. Utilisez notre carte en ligne pour trouver un micro-immunothérapeute près de chez vous ou en distanciel !
Faites un premier pas dans vos bonnes résolutions pour la nouvelle année : trouvez le micro-immunothérapeute qui saura vous mettre en confiance !
Carte en ligne des micro-immunothérapeutes
Toute l'équipe IFMi vous souhaite un Joyeux Noël, et de garder un excellent système immunitaire pour la nouvelle année !
Pour toute question n'hésitez pas à nous écrire ifmi@microimmuno.fr. Vous serez lus avec beaucoup de bienveillance.
Cette année fut riche en événements, en partage et en retrouvailles et nous vous remercions pour votre engagement !
Nous vous présentons une vidéo qui revient sur le retour au présentiel de l'IFMi et retrace notre journée colloque à Lyon.
Nous nous réjouissons d’ores et déjà de vous retrouver en 2025 pour continuer à avancer ensemble autour de l’immunité.
En cette période des Jeux Olympiques de Paris 2024, voyons les effets du sport sur notre système immunitaire et comment la micro-immunothérapie aide à maintenir un système immunitaire équilibré et pleinement fonctionnel pour assurer la résilience et une performance sportive optimale.
Lorsqu'un grand défi sportif se présente, comme un marathon ou toute autre compétition, il est courant de s'inquiéter des risques de blessures sportives ou d'autres problèmes de santé qui pourraient compromettre la performance. Pour éviter de telles éventualités, il est important de préparer notre corps de manière douce et progressive, sans le pousser à ses limites. En de telles occasions, et également dans le cadre d'un programme de santé général et à long terme visant à maintenir notre organisme en équilibre, il est important de ne pas négliger le système immunitaire, notre système de défense, car une inflammation excessive et d'autres déséquilibres immunitaires sont impliqués dans les troubles musculo-squelettiques et les infections récurrentes qui peuvent découler d'un entraînement intensif.
Comment l'activité physique affecte-t-elle exactement le système immunitaire ? En général, l'exercice régulier a des effets positifs sur le système immunitaire. L'exercice et l'inflammation sont des facteurs étroitement liés à la santé. La modulation du système immunitaire par l'exercice est associée à de faibles inflammations, ce qui prévient le développement de maladies ayant une composante inflammatoire chronique telles que l'obésité, la douleur ou le diabète. De plus, des hormones impliquées dans l'activation cellulaire telles que l'adrénaline, la prolactine ou le cortisol sont libérées pendant l'exercice. Cela a des effets immunomodulateurs et réduit la circulation des cytokines pro-inflammatoires.
Mais, globalement, l'exercice renforce-t-il le système immunitaire ou diminue-t-il la réponse immunitaire ? Selon le type, l'intensité et la fréquence, l'activité physique peut avoir des effets positifs et négatifs sur le système immunitaire. Comme indiqué précédemment, en raison de son effet anti-inflammatoire, l'exercice modéré est largement reconnu pour être bénéfique pour le système immunitaire et la santé en général, car il est essentiel à la prévention des maladies cardiovasculaires et métaboliques. Cependant, un exercice intense peut entraîner un état d'immunodéficience dans le corps, allant à l'encontre des normes de performance et rendant le corps plus sensible aux infections récurrentes et à d'autres troubles immunitaires pouvant réduire la résilience.
Pour garantir des performances optimales lors des compétitions sportives, il est important de s’efforcer d’avoir un système immunitaire bien coordonné, flexible et résilient. Cela implique à la fois la détection précoce et préventive des troubles immunitaires et un traitement ciblé par la modulation des cytokines pour orienter efficacement l'activité cellulaire. C'est dans ce but que la micro-immunothérapie intervient, car elle utilise des substances immunomodulatrices à faible dose pour réguler le système immunitaire de manière adaptée, douce et durable, rétablissant ainsi son équilibre.
En médecine du sport, la micro-immunothérapie peut être intégrée dans un plan de traitement personnalisé pour atteindre les objectifs immunorégulateurs suivants :
La micro-immunothérapie est une immunothérapie visant la récupération et/ou le maintien de la compétence immunitaire à long terme. Il utilise des substances immunomodulatrices à faible dose (cytokines, entre autres), communiquant ainsi avec le système immunitaire dans son propre langage sans le remplacer ni bloquer ses fonctions. L'action locale et systémique est réalisée de manière séquentielle et coordonnée. De cette façon, la physiologie du corps est imitée et les effets secondaires indésirables sont évités.
Fig.1 : Résumé du mode d'action des formules de micro-immunothérapie.
N'hésitez pas à revoir le témoignage de Maroussia Paré, athlète française olympique, spécialiste des épreuves de sprint. Elle a accepté de nous faire part de son expérience afin de communiquer sur l'importance de prendre soin de sa santé et plus particulièrement de son immunité lors des préparations de compétitions de haut niveau.
Le système immunitaire est l'ensemble des organes, tissus, cellules et molécules assurant l'immunité d'un organisme.
Le système immunitaire est un réseau hautement complexe qui regroupe l’ensemble des processus mis en œuvre par notre organisme pour s’adapter de manière permanente à notre environnement. Il est donc nécessaire à notre équilibre vital et représente un des piliers fondamentaux de notre santé. Il remplit plusieurs fonctions, dont entre autres :
Reconnaître les agents pathogènes et surveiller les changements pathologiques dans les cellules, y compris les cellules cancéreuses, pour une intervention rapide et efficace.
Défendre l'organisme contre les menaces externes, comme les bactéries, les virus, les parasites et les cellules tumorales, tout en maintenant un équilibre avec les éléments bénéfiques.
Le système immunitaire, composé de cellules, tissus et organes interconnectés, utilise des cytokines pour communiquer et coordonner une réponse immunitaire adaptée.
Le système immunitaire est composé de cellules, de tissus et d’organes qui interagissent et communiquent constamment entre eux pour permettre une réponse immunitaire adaptée et déclencher une série de réactions appropriées face aux agents pathogènes identifiés. Pour cela, le corps utilise des messagers immunitaires spéciaux tels que les cytokines, protéines produites pour permettre la communication entre les cellules impliquées dans la réponse immunitaire et coordonner les interactions entre les différentes cellules immunocompétentes.
Les cytokines permettent en effet l’activation et la multiplication des cellules immunitaires pour détruire des agents pathogènes et peuvent aussi agir comme des agents pro-inflammatoires ou anti-inflammatoires, selon le contexte.
Il existe 2 types d’immunité : l’immunité innée et l’immunité adaptative. Même si elles agissent à des moments différents et remplissent des rôles différents, elles sont étroitement liées.
Elle est transmise dès la naissance et apporte une protection non spécifique et immédiate contre les agents pathogènes nocifs. Elle comprend notamment les barrières physiques telles que la peau ou les muqueuses mais également les cellules dendritiques, les macrophages, les cellules tueuses (NK) qui détectent et détruisent rapidement les agents pathogènes envahisseurs, sans avoir besoin d’une exposition préalable. L’immunité innée est donc vitale pour empêcher les infections et les maladies de se propager dans l’organisme.
Elle intervient quand l’immunité innée n’est pas suffisante. Elle possède une mémoire immunitaire, ce qui lui permet d’accroître son efficacité à chaque rencontre avec des agents pathogènes en ayant une réponse ciblée et spécifique. Elle est constituée notamment des lymphocytes T et B, qui moduleront leur réponse au contact des différents pathogènes et en fonction de leur expérience de vie.
Tant qu’il remplit ses fonctions et que la réponse immunitaire est adaptée, il ne se fait généralement pas sentir. Cependant, si le système immunitaire est affaibli (immunodéficience) et ne peut rien faire contre des agents pathogènes particulièrement agressifs ou inconnus, qu’il montre une réaction démesurée (hypersensibilité) ou qu’il identifie les pathogènes nocifs de manière erronée (auto-immunité), des symptômes liés à la maladie apparaissent.
Les analyses de sang conventionnelles nous fournissent des informations sur l’état du système immunitaire, notamment sur son versant inné, avec l’évaluation de lignées cellulaires telles que les monocytes, neutrophiles, éosinophiles ou basophiles. En plus d’une anamnèse détaillée et d’un examen clinique, divers outils biologiques sont disponibles pour mieux évaluer l’état du système immunitaire et sa capacité à réagir de manière adaptée.
C’est un outil pratique et précis qui permet d’évaluer le système immunitaire du patient de manière plus spécifique, en apportant des informations relatives à l’immunité adaptative.
Il permet d’évaluer le degré d’inflammation qui fait partie de la réponse immunitaire. Il permet au médecin de différencier des processus inflammatoires aigus et chroniques, ainsi que les déficits nutritionnels.
Elles permettent d’identifier les agents pathogènes, de détecter des infections virales, bactériennes et parasitaires ainsi que des réactivations virales.
Il permet d’évaluer le risque relatif de certaines maladies auto-immunes, allergies et infections chroniques.
La santé est un équilibre dynamique influencé par nos gènes, notre mode de vie et notre environnement. Ces facteurs impactent directement l'efficacité de notre système immunitaire, jouant un rôle crucial sur notre état de santé. Dans le monde moderne, de nombreux risques peuvent affaiblir nos défenses naturelles, mais nous avons le pouvoir de les renforcer en gérant activement ces influences internes et externes.
La bonne nouvelle est que nous pouvons optimiser les défenses de notre corps et ainsi contribuer à notre santé en prenant en compte les facteurs externes et internes suivants :
La plupart des maladies de notre époque, comme l’obésité, le diabète de type II, les maladies cardiovasculaires ou l’ostéoporose, entre autres, sont liées à une vie sédentaire. De nombreuses études ont démontré que l’activité physique, quand elle est modérée et périodique, renforce le système immunitaire, possède un effet anti-inflammatoire et réduit le risque d’infections. De ce fait, pratiquer de l’exercice au quotidien peut avoir des effets bénéfiques pour l’organisme et favoriser le bon fonctionnement de la réponse immunitaire. Mais attention ! L’exercice physique, lorsqu’il est trop intense, comporte un effet immunodépresseur et promeut l’augmentation de médiateurs pro-inflammatoires.
Notre corps se retrouve en interaction permanente avec le milieu qui l’entoure. Au quotidien, nous sommes exposés à de nombreux polluants environnementaux, allergènes, substances toxiques, etc. qui menacent le bon fonctionnement de la réponse immunitaire, ou adoptent un rôle de perturbateurs endocriniens. De même, les ondes électromagnétiques ou les radiations UV sont des exemples de facteurs environnementaux ayant une forte influence sur le système immunitaire, mais aussi sur le métabolisme énergétique, pouvant ainsi être à l’origine de troubles ou de maladies chez le patient. Une anamnèse approfondie ou la réalisation d’analyses spécifiques peuvent être déterminantes pour la détection de ces paramètres et la mise en place de la stratégie thérapeutique.
Les intolérances au gluten, au lactose, les allergies aux protéines de lait sont de plus en plus répandues chez la plupart d’entre nous qui suivons un régime occidental. L’augmentation des aliments industriels, nos habitudes alimentaires ont radicalement changé en quelques années. Ces nouveaux modes de vie ont un effet incontestable sur la réponse immunitaire, en provoquant l’inflammation et l’augmentation de la perméabilité intestinale. Analyser l’état nutritionnel du patient et mettre en place des mesures diététiques peut compléter une stratégie de traitement globale.
Le moral, l’état d’esprit, notre milieu social, personnel et professionnel, ont une forte influence sur l’état de santé. La société actuelle se trouvant dominée par le stress, il n’est pas surprenant que le nombre de maladies chroniques parmi la population, comme la dépression ou le cancer, soit en augmentation. Précisément le stress, surtout quand il devient chronique, peut favoriser une baisse des défenses naturelles et accélérer les processus de vieillissement. Une connaissance approfondie des antécédents cliniques du patient et une écoute active lors de la consultation peuvent être des éléments-clés pour comprendre l’influence de la psychologie sur le développement de sa maladie et mieux orienter la prise en charge thérapeutique.
Le fonctionnement du système immunitaire est fortement influencé par notre patrimoine génétique. Il est largement reconnu que le risque de contracter certains troubles de la réponse immunitaire, immunodéficiences, intolérances alimentaires, etc. est plus grand quand il existe chez le patient une susceptibilité génétique. Notamment, les molécules de notre corps chargées de l’identification des pathogènes ou d’éléments étrangers, nommées HLA (de l’anglais Human Leukocyte Antigen), possèdent une énorme variabilité génétique entre les individus. Quelques-unes de ces variantes semblent entraîner une prédisposition accrue à des infections chroniques, maladies auto-immunes, intolérances et/ou allergies alimentaires…
Les anticorps sont des molécules produites par le système immunitaire en réponse, entre autres, à la présence de pathogènes. Une augmentation de leurs niveaux peut avertir d’un premier contact avec un agent infectieux, révéler un dysfonctionnement de la réponse immunitaire à un moment donné ou une précarité génétique face aux infections. Les sérologies sont des outils diagnostiques qui permettent d’évaluer leurs niveaux dans le sang. Les micro-immunothérapeutes y ont souvent recours pour confirmer la présence de virus ou bactéries (ex. virus de l’herpès, varicelle-zona, le HPV, le virus d’Epstein-Barr, le Cytomégalovirus ou le Chlamydia, par exemple) qui pourraient être à l’origine de troubles aigus et/ou de maladies chroniques, comme la sclérose en plaques ou la fatigue chronique.
La manière d’aborder le patient ne peut donc pas être standardisée. Pour étudier l’état du système immunitaire du patient, le médecin devra réaliser des observations cliniques mais aussi une série d’analyses biologiques. Tenant compte de ces facteurs, il mettra ensuite en place un plan de traitement personnalisé et adapté. C’est à ce niveau qu’intervient la micro-immunothérapie. En effet, la micro-immunothérapie possède un rôle important dans la stratégie de traitement car elle fournit au médecin un outil qui lui permet de travailler directement sur l’immunité du patient. Elle agit selon une séquence qui reproduit à l’identique la cascade de réactions du système immunitaire pour optimiser sa capacité de fonctionnement face à des perturbateurs internes et externes.
Il est cependant important de souligner que la micro-immunothérapie ne remplace pas le système immunitaire, pas plus qu’elle ne le bloque ou qu’elle ne le force : elle lui donne simplement des informations en douceur, pour lui montrer le chemin vers l’équilibre et donc la guérison.
De nombreux patients apparemment en bonne santé ont un système immunitaire qui n'est pas préparé à faire face à certaines affections. C'est pourquoi la micro-immunothérapie doit être généralisée dans notre pratique clinique. Elle est très bénéfique et devrait dorénavant être systématiquement envisagée.
María Ángeles F.
Qu'est-ce exactement que la médecine intégrative ? Comme le nom l'indique, il s'agit d'un type de pratique médicale qui intègre diverses thérapies dans le but de traiter chaque patient de manière holistique et personnalisée. Bien qu'elle partage certains aspects avec la médecine alternative, les stratégies de traitement de la médecine intégrative reposent sur le principe de synergie entre les thérapies conventionnelles et complémentaires. Voici une explication des caractéristiques que ces pratiques médicales ont en commun et des aspects dans lesquels elles diffèrent.
La médecine conventionnelle fait référence aux mesures diagnostiques et thérapeutiques qui sont enseignées et généralement acceptées dans les universités. Elle est basée sur le principe de la science et suit une approche orientée vers la maladie ou également les symptômes, se concentrant souvent sur des facteurs isolés comme causes des maladies.
La médecine alternative expérientielle et la médecine complémentaire, d’autre part, se basent sur une compréhension différente de la maladie, de son développement et de son traitement.
Ici, l'accent est mis sur l'être humain dans son intégralité, dans toute sa complexité physique, psychologique et sociale. Elle ne traite pas des symptômes individuels, mais considère diverses plaintes comme interconnectées, dont elle cherche à élucider la cause souvent commune et la traite. Cependant, malgré une approche commune de la santé et de la maladie, la médecine alternative et la médecine complémentaire ne sont pas tout à fait identiques. Observons d'abord les différences entre ces deux types de pratiques avant de passer aux caractéristiques spécifiques de la médecine intégrative.
La médecine complémentaire suit la même approche que la médecine alternative et de nombreuses mesures de traitement sont utilisées dans les deux domaines. Les termes sont souvent employés de manière synonyme. Cependant, malgré les nombreuses similitudes, ils ne sont pas interchangeables ; ce qui est décisif à ce point est la manière dont les deux se rapportent à la médecine conventionnelle : des traitements complémentaires tels que la micro-immunothérapie sont utilisés conjointement avec les traitements de la médecine conventionnelle afin de soutenir le succès global du traitement. Cependant, ils ne remplacent pas forcément la médecine conventionnelle. C'est la différence essentielle avec la médecine alternative, qui cherche à remplacer les thérapies conventionnelles.
Les praticiens de la médecine complémentaire ont une vision large de la santé. Pour eux, être en bonne santé ne signifie pas principalement l'absence de maladie, mais plutôt un état d'équilibre entre le corps, l'esprit et l'environnement. L'organisme s'efforce toujours de maintenir cet équilibre ; s'il est déréglé, des maladies apparaissent. Par conséquent, de nombreuses thérapies complémentaires se concentrent sur le renforcement des mécanismes d'auto-guérison de l'organisme. La micro-immunothérapie, par exemple, se concentre sur le soutien et la régulation de notre système immunitaire – les mécanismes de défense propres au corps – lorsqu'il est déséquilibré.
Cette approche diagnostique et thérapeutique holistique nécessite du temps, surtout en cas de conditions complexes. Cependant, le temps fait souvent défaut dans la pratique habituelle, de sorte que les médecins adoptent principalement une approche axée sur les symptômes. Par conséquent, ils ne peuvent souvent pas rendre justice à de nombreux patients. Notamment dans le cas de maladies récurrentes et chroniques, où les personnes affectées souffrent depuis longtemps, les traitements complémentaires peuvent être utiles. Ces maladies sont extrêmement complexes et sont influencées par de nombreux facteurs tels que la génétique, le mode de vie (alimentation, exercice, tabagisme, etc.), les influences environnementales, le travail et le stress. La médecine conventionnelle ne tient pas suffisamment compte de beaucoup de ces facteurs.
Les médecins et les thérapeutes qui travaillent en médecine intégrative élaborent des plans de traitement sur mesure pour leurs patients qui tiennent compte de l'être humain dans sa complexité physiologique, mais aussi psychosociale. Diverses formes de thérapies sont intégrées dans cette stratégie globale – d'où le nom de médecine intégrative. Les méthodes de la médecine conventionnelle sont combinées avec des méthodes de la médecine complémentaire, comme la micro-immunothérapie. De cette façon, chaque patient reçoit un traitement individuellement optimal qui vise la plus grande efficacité possible avec le moins d'effets secondaires possibles – et pas seulement à court terme, mais de manière aussi durable que possible. L'objectif à long terme de la médecine intégrative est de restaurer la capacité de l'organisme à l'autorégulation.
Particulièrement dans le cas de maladies chroniques incurables, l'intérêt pour la médecine intégrative augmente, car les thérapies complémentaires peuvent souvent soutenir le bien-être général et la qualité de vie des personnes concernées. Sans le risque d'effets secondaires graves, les thérapies douces font souvent se sentir mieux les patients. La médecine conventionnelle peut en effet combattre l'inflammation, la douleur ou le gonflement avec certains médicaments. Elle est également indispensable pour les conditions menaçant la vie. À long terme, cependant, ces interventions peuvent fatiguer et endommager l'organisme. C'est là que l'importance de l'utilisation de soutien de la médecine complémentaire devient évidente : elle est particulièrement durable car elle active les mécanismes d'auto-guérison du corps.
Le domaine de la médecine intégrative comprend un large éventail de disciplines et de méthodes, y compris la micro-immunothérapie, qui repose sur le postulat que chaque organisme aspire toujours à la santé. Il se concentre sur le système immunitaire, le gardien de notre santé et un acteur décisif dans presque toutes les maladies. En réalité, les humains disposent de défenses en état de fonctionnement, mais ce système complexe peut devenir déséquilibré en raison de divers facteurs comme les toxines environnementales, le stress, le manque d'exercice, la nourriture industrielle ou le fait de rester en permanence à l'intérieur. À la suite de ces influences néfastes, les cellules immunitaires peuvent être altérées dans leurs fonctions, ce qui peut, tôt ou tard, conduire à la maladie.
C'est ici que la micro-immunothérapie entre en jeu : en utilisant de faibles doses de substances messagères de l'immunité (par exemple les cytokines) que le système immunitaire utilise lui-même pour coordonner la réponse immunitaire, elle vise à rééquilibrer le système immunitaire. Elle se caractérise par sa bonne tolérabilité, car elle constitue un soutien doux et naturel du système immunitaire ainsi qu'un large éventail de champs d'application.
La micro-immunothérapie est devenue une pierre angulaire dans les stratégies de prévention et de traitement intégratives de milliers de professionnels de la santé dans le monde.
En combinaison avec une alimentation équilibrée, principalement à base de plantes, une activité physique suffisante, l'évitement des toxines environnementales et en tant que traitement complémentaire à la médecine conventionnelle, la micro-immunothérapie peut apporter une contribution précieuse à la prévention des maladies et au succès du traitement.
Avec du recul, après 30 ans de pratique de la médecine intégrative, je dois dire que de découvrir la micro-immunothérapie a été le chaînon manquant dans mon diagnostic et ma thérapie de régulation systémique. La micro-immunothérapie est le tremplin le plus significatif pour obtenir un impact psycho-immunologique précis et mesurable, de longue durée, tant dans les maladies aiguës que chroniques.
Kavelara, E.
La résilience est le processus qui nous permet de nous adapter à l'adversité (traumatisme, maladie, échec, etc.) et de nous en remettre. La résilience nous protège des effets négatifs des facteurs de stress sur notre corps et notre immunité. Il existe certaines qualités individuelles qui favorisent la résilience, telles que l'affect positif, le contrôle personnel et l'optimisme. En somme, la pensée positive est un atout clé pour favoriser la résilience et ainsi prévenir ou même inverser l'effet du stress psychologique ou physique sur notre santé.
Gérer les défis induisant du stress par la pensée positive a été démontré comme ayant un effet positif sur la chimie du cerveau et donc, comme nous l'enseigne la psycho-neuro-immunologie, contribue à la santé immunitaire et à la santé générale. L'inverse est également vrai, puisque l'immunité influence également notre capacité de résilience. Par conséquent, maintenir un système immunitaire sain et penser positivement est une combinaison gagnante pour la performance, le bien-être et la santé.
L'impact d'un état d'esprit positif sur la performance sportive fournit un bon exemple de l'effet de l'auto-discours sur la réponse de notre corps. Des imageries mentales optimistes et un auto-discours encourageant se sont avérés être des compagnons fiables pour le bien-être psychologique et physique et, ainsi, pour le progrès personnel et la résilience. L'auto-discours, c'est-à-dire se parler à haute voix pour remplacer les pensées négatives par des messages positifs, est une stratégie efficace pour gérer les défis et atteindre la résilience, car ce n'est pas une qualité innée, mais quelque chose qui peut être appris et amélioré.
Étant donné que la résilience n'est pas un processus unidirectionnel et que les interactions entre le cerveau et l'immunité sont multiples et complexes, le système immunitaire exerce également une influence sur notre capacité de résilience. Si notre système immunitaire est dysrégulé, cela affecte également les autres systèmes du corps (c'est-à-dire le système nerveux et le système endocrinien). Ainsi, maintenir un système immunitaire équilibré et efficace est essentiel pour optimiser les effets de la pensée positive et de l'auto-discours optimiste.
La micro-immunothérapie, en tant qu'approche immunorégulatrice, fournit un soutien immunitaire pour atteindre un équilibre à un niveau systémique, contrebalançant les effets du stress chronique sur les différents systèmes du corps et aidant à prévenir les conséquences délétères du stress constant.
L'être humain est composé d'un corps, d'un esprit et d'une âme ; tout est lié et constitue la personne dans son ensemble.
La clinique privée Hollenburg propose un vaste programme de réadaptation pour toutes les pathologies psychiatriques, ainsi que pour les patients souffrant de douleurs et de COVID long. Le séjour dans notre clinique contribue à réconcilier le corps, l'esprit et l'âme dans la recherche d'une santé holistique et d'une force intérieure, aidant à surmonter les situations critiques et à les transformer en chances de développement personnel.
Notre longue expérience médicale et thérapeutique ainsi que notre offre intégrative, comprenant la médecine orthomoléculaire et la micro-immunothérapie, sont réunies dans un traitement complet.
Thielmann, C.
« Manger sainement » : cela devrait faire partie de notre objectif quotidien parce qu’une bonne alimentation contribue de manière significative à la santé. Grâce à l’alimentation, notre corps obtient les vitamines, les nutriments et les éléments constitutifs dont il a besoin pour une grande variété de tâches. En veillant à manger sainement chaque jour, nous pouvons contribuer activement à rester en bonne santé et en forme ou, en cas de maladie, à retrouver la santé. Il existe de nombreuses approches nutritionnelles. Nous aimerions vous montrer ci-dessous ce qui devrait idéalement faire partie de votre alimentation quotidienne afin que vous puissiez renforcer votre système immunitaire et avoir suffisamment d'énergie pour la journée.
Ce que nous mangeons et buvons quotidiennement influence les défenses de l’organisme. Grâce à une alimentation saine, nous pouvons aider le système immunitaire à fonctionner de manière optimale et à protéger notre corps en tant que pilier de la santé. En outre, nous devons également faire attention à l'exercice quotidien (de préférence à l'air frais), à un sommeil et à une relaxation suffisants et à la réduction du stress.
L’alimentation est souvent façonnée par les habitudes. Passer à une alimentation plus saine peut donc s’avérer difficile. L’important est de s’y habituer petit à petit. Un changement radical peut également fonctionner, mais il est souvent perçu comme très difficile et comporte le risque de retomber plus rapidement dans les anciens schémas.
Ne considérez pas les nouvelles habitudes alimentaires comme une punition, mais profitez plutôt de ce que vous créez vous-même. Essayez de nouvelles recettes ; découvrez à quel point les herbes fraîches sont délicieuses... Elles regorgent de vitamines et donnent un petit quelque chose à vos plats. Mangez consciemment et lentement pour découvrir différentes nuances. Si vous vous amusez et êtes curieux, l’ajustement cohérent sera beaucoup plus facile.
Aucun aliment ne contient tous les nutriments et vitamines importants dont notre corps a besoin. C'est pourquoi une alimentation saine et variée est la clé de voûte de tout. La base d'une alimentation saine est principalement constituée de légumes. Les fruits contiennent également de nombreuses vitamines et nutriments, mais il faut faire attention au fructose. De plus, les noix et les huiles fournissent à l’organisme des acides gras importants.
Les protéines et les graisses sont d'une grande importance pour la santé et le développement des muscles, des os et de toutes les cellules du corps. Les aliments appropriés comprennent les poissons gras (saumon, truite, maquereau) et les produits laitiers comme le fromage blanc et le fromage. Concernant les graisses, il faut veiller à privilégier les « bonnes » graisses et à réduire les « mauvaises » graisses. Les « bonnes » graisses provenant par exemple de l'huile de poisson ou des huiles végétales (par exemple celles de lin, de colza et d'olives) contiennent une proportion élevée d'acides gras oméga-3, qui ont un effet anti-inflammatoire sur l'organisme.
Enfin, les épices et les herbes sont également essentielles à une alimentation saine. Elles ne sont généralement consommés qu'en petites quantités, mais contiennent des valeurs étonnantes en termes d'antioxydants et d'autres substances importantes. Les épices et les herbes, par exemple, ont un effet anti-inflammatoire et peuvent favoriser la combustion des graisses ou stimuler le métabolisme. Certaines aident même à stabiliser la glycémie ou à abaisser la tension artérielle. Elles peuvent également avoir un effet antibactérien ou antiviral.
Pour une alimentation saine, vous devriez utiliser des ingrédients frais et cuisiner vous-même. De cette façon, vous savez exactement ce qui se retrouve dans votre assiette. Les aliments frais contiennent de nombreuses vitamines et substances vitales. Les produits finis, quant à eux, contiennent majoritairement du sucre, des additifs et des arômes. Ces produits industriels n'ont généralement rien à voir avec des fournisseurs d'énergie nouvelle. Outre le risque de prise de poids et d’obésité, les ingrédients qu’ils contiennent peuvent également favoriser la maladie. Evitez donc les plats cuisinés préparés industriellement et découvrez plutôt le plaisir de cuisiner et de tester.
Pour une alimentation complète et équilibrée, vous devez choisir des produits à base de grains entiers plutôt que des produits à base de blé. Le gluten contenu dans le blé est suspecté d'avoir un impact négatif sur la digestion et de provoquer ainsi diverses plaintes. On suppose également que cela peut favoriser les maladies. Les produits à base de céréales complètes, en revanche, contiennent encore des nutriments importants et des fibres provenant des germes et de la coque, qui manquent dans la farine blanche.
Vous devez également réduire autant que possible votre consommation de sel et de sucre tout en maintenant une alimentation saine.
En optant simplement pour des ingrédients frais et non transformés, vous pouvez économiser de plus grandes quantités de sel, de sucre et d'acides gras saturés que l'on trouve chaque jour dans les produits prêts à l'emploi. Par exemple, optez pour du yaourt nature et sucrez-le vous-même : les fruits suffisent généralement, vous pouvez donc complètement éviter le sucre raffiné.
Dans le cas de certaines maladies, il est parfois nécessaire d’adapter son alimentation en conséquence. La nutrition est quelque chose de très individuel. Écoutez également votre corps, ce qui est bon pour vous et ce qui vous fait vous sentir moins bien. Vous pouvez également apprendre de précieux conseils pour une alimentation saine (en tenant compte des éventuelles maladies) en discutant avec votre médecin, votre praticien alternatif ou votre nutritionniste.
J'ai recueilli plusieurs expériences avec des personnes qui prenaient ou avaient pris des médicaments psychotropes. Au cours de mes 30 années de pratique de la kinésiologie multi-intégrative (techniques spécifiques aux méridiens et intégration cérébrale) et d'un soutien complémentaire en micro-immunothérapie depuis 7 ans, ainsi que d'un concept nutritionnel que j'ai découvert il y a 3 ans, j'ai pu apporter à mes patients un soutien adéquat qui leur a permis de ne plus avoir besoin de prendre de médicaments psychotropes. Ils se sont sentis beaucoup plus dynamiques et prêts à changer leur mode de vie. C'est toujours une joie d'assister à ces processus. La combinaison et la coordination de différentes approches thérapeutiques sont très importantes pour moi, à condition qu'elles soient adaptées aux besoins individuels de chaque personne.
Barbara Boot
Votre système immunitaire est comme un garde du corps personnel qui vous protège en permanence. Il aide votre corps à s'adapter et à résister aux agressions extérieures, et travaille à maintenir votre organisme en bon état de fonctionnement. Cependant, parfois, il peut ne pas fonctionner correctement, ce qui peut entraîner des problèmes de santé.
Il est primordial de prendre en compte l'immunité lorsque l'on diagnostique ou que l'on traite une maladie, ou même dans le cadre de la prévention. Les médecins doivent évaluer comment fonctionne votre système immunitaire pour mieux vous soigner.
"Dans la pratique clinique, il est indispensable d’évaluer l’immunité du patient, d’analyser les facteurs qui l’impactent et de rétablir l’équilibre immunitaire."
De nos jours, il existe des traitements, appelés immunothérapies, qui aident à réguler votre système immunitaire. Parmi eux, la micro-immunothérapie est une méthode qui utilise des substances appelées immunomodulateurs, comme les cytokines, à faible dose afin de rééquilibrer en douceur votre réponse immunitaire.
La micro-immunothérapie est conçue pour être simple à utiliser, bien tolérée par votre corps, et adaptée à tous types de patients. De plus, elle peut être combinée avec d'autres traitements.
L'immunomodulation et la micro-immunothérapie
Votre système immunitaire est comme une équipe de sécurité qui protège votre organisme contre les attaques extérieures et intérieures, comme les virus, toxines, ou encore les mauvaises cellules qui pourraient causer le cancer. Ce système aide aussi à éviter que votre organisme ne se retourne contre ses propres tissus, empêchant ainsi des réactions excessives contre des éléments inoffensifs, comme certaines bactéries bénéfiques1,2.
Garder l'équilibre pour votre santé
Afin de rester en bonne santé, ce système de protection doit rester équilibré. Il y a des signaux spéciaux dans votre corps, les cytokines, qui aident à maintenir cet équilibre3. Cependant, diverses choses peuvent perturber cet équilibre, telles que les infections chroniques, une mauvaise alimentation, un manque d'exercice, le stress, et la pollution4. Si votre système immunitaire est déséquilibré, vous pouvez devenir plus vulnérable aux maladies.
"La santé dépend de l’homéostasie immunitaire."
Imaginez que votre corps ait sa propre langue pour communiquer au sein du système immunitaire. La micro-immunothérapie utilise cette même langue mais en « low doses » pour parler à votre organisme et l'aider à retrouver un équilibre sain5. Par exemple, cela peut aider à contrôler des virus ou à prévenir les dérèglements qui peuvent conduire à des maladies plus graves.
"Presque toutes les maladies sont liées à des déséquilibres du système immunitaire."
De multiples bienfaits et une sécurité éprouvée
Grâce au travail du Dr Maurice Jenaer et d'autres médecins depuis les années 706, les traitements de micro-immunothérapie ont été pensés pour être sûrs et compatibles avec d'autres médicaments que vous pourriez prendre. Les praticiens aujourd'hui utilisent la micro-immunothérapie pour aider les patients à maintenir un système immunitaire équilibré, à combattre les infections, et à freiner le développement de certaines maladies liées au système immunitaire.
"La micro-immunothérapie est l’immunothérapie de la pratique quotidienne."
Les cytokines sont comme des courriers spéciaux de votre système immunitaire. Elles portent des messages importants, permettant à différentes parties de votre système immunitaire de travailler ensemble pour vous protéger. Cependant, si vous en avez trop ou pas assez, cela peut causer des problèmes, comme des réactions exagérées ou inefficaces contre les agressions que peut rencontrer votre organisme3,7.
La micro-immunothérapie utilise des cytokines pour réajuster délicatement la manière dont votre système immunitaire réagit. En utilisant les mêmes molécules que celles que votre corps utilise déjà, la micro-immunothérapie parle le même langage que le système immunitaire, cherchant à lui donner les bons "conseils" pour fonctionner de manière optimale.
Les avancées scientifiques continuent de nous apprendre de nouvelles choses sur les cytokines et comment elles fonctionnent. Ainsi, la micro-immunothérapie est un domaine médical dynamique et constamment en évolution, mis en œuvre pour maintenir ou rétablir l’équilibre de votre système de défense interne.
Les cytokines sont très actives et même en petites quantités, elles peuvent avoir de grands effets sur votre corps. Normalement, elles se trouvent dans votre organisme à des concentrations extrêmement faibles8,9. C'est comme si pour communiquer efficacement, votre système immunitaire utilisait un chuchotement plutôt qu'un cri.
La précision des traitements en micro-immunothérapie
La micro-immunothérapie prend en compte cette subtilité en utilisant des cytokines en "low doses" (faibles doses) ou "ultra low doses" (très faibles doses). Cela signifie que les traitements utilisent des quantités de cytokines semblables à celles que votre corps produirait naturellement. L'idée est d'apporter une aide discrète mais ciblée à votre système immunitaire sans perturber son fonctionnement normal ou causer des effets secondaires liés à des doses trop élevées.
Une méthode douce et respectueuse
La micro-immunothérapie a été développée dans le but de fournir une forme d'immunothérapie qui respecte le fonctionnement naturel de votre corps, plutôt que de le forcer avec des interventions puissantes10,12. Elle représente une approche douce et à la pointe de l'innovation pour prendre soin de votre système immunitaire et de votre santé générale.
"La micro-immunothérapie offre aux patients une immunothérapie plus respectueuse de l’organisme."
La micro-immunothérapie13,18 se distingue par plusieurs qualités clés :
Le traitement vise à influencer votre système immunitaire de manière globale, visant plusieurs objectifs pour rétablir l'équilibre général, plutôt que de se concentrer sur un symptôme spécifique.
Le système immunitaire ne se repose pas sur un seul acteur, il est une équipe qui utilise plusieurs médiateurs, tels que les cytokines, pour harmoniser sa défense. Ces médiateurs travaillent ensemble de manière synchronisée pour produire des réactions aussi bien locales que systémiques. Il est donc important de considérer l'environnement cytokinique, ou le contexte moléculaire, lorsqu'on souhaite influencer la réponse immunitaire3,19.
Les traitements de micro-immunothérapie sont conçus en tenant compte de cette complexité. Ils combinent diverses molécules actives en « low doses » et « ultra low doses », ajustées précisément pour :
En fonction du problème de santé, la micro-immunothérapie peut viser à moduler l'action des cytokines pour soit réduire l'inflammation, soit booster les défenses immunitaires, selon les besoins.
En cas de réaction inflammatoire, votre système immunitaire produit des substances, comme l'IL-1, qui vous protègent mais qui peuvent aussi rendre l'inflammation trop intense. En micro-immunothérapie, nous utilisons des doses ultra faibles (ULD) pour calmer cette inflammation sans arrêter complètement votre système immunitaire.
À l'inverse, si votre système immunitaire est un peu faible, nous utilisons des doses légèrement supérieures (LD) pour encourager vos défenses naturelles sans les rendre hyperactives14,18,20.
La façon dont votre corps réagit à ces médicaments est similaire à un concept appelé "hormèse". Imaginez une courbe, où un peu de quelque chose peut être bénéfique, mais trop ou pas assez peut être moins efficace20,23. C'est le principe qui guide la façon dont nous décidons du bon dosage pour vous.
Les ULD ont montré qu'elles pouvaient diminuer certaines réponses dans le corps, mais notre compréhension de leur fonctionnement exact est comme un livre dont des pages sont encore à écrire. Des recherches récentes18 suggèrent que de minuscules particules pourraient aider à expliquer cette réponse, mais nous continuons d'étudier et de chercher à mieux comprendre.
Les traitements de micro-immunothérapie sont conçus pour travailler avec votre corps, leurs dosages soigneusement choisis pour aider votre système immunitaire à fonctionner au mieux, sans devenir trop zélé ou paresseux.
L'exemple de la formule ARTH en pratique clinique
La formule ARTH suit cette logique. Dans les cas d'inflammation liée à des conditions telles que l'arthrose, l'objectif est de calibrer l'activité de certaines substances pour réduire l'inflammation et ses symptômes.
Des études récentes14,16 fournissent des preuves tangibles des effets bénéfiques de ces traitements, comme la réduction de l'inflammation dans des modèles expérimentaux de polyarthrite rhumatoïde, avec pour résultat une atténuation de l'œdème et de la dégradation du cartilage.
La micro-immunothérapie représente donc une manière sophistiquée et résolument contemporaine de soutenir le système immunitaire avec une stratégie qui vise plusieurs fronts, adaptée à la complexité de notre biologie.
"Les formules de micro-immunothérapie sont conçues pour exercer une action systémique, avec de multiples objectifs."
Le système immunitaire de votre corps est un chef d'orchestre qui coordonne une série complexe de processus de défense répartis dans le temps24. Tout commence avec l'immunité innée, votre première ligne de défense contre les intrus. Si cette réponse initiale ne suffit pas, l'immunité adaptative, plus spécialisée, entre en scène.
Les étapes de la réponse immunitaire
Ce ballet immunitaire peut être décomposé en plusieurs actes :
La chronobiologie dans la micro-immunothérapie
Pour rester fidèle à cette dynamique naturelle, les traitements de micro-immunothérapie ne se prennent pas au hasard. Ils sont conçus pour fournir les informations nécessaires au corps de façon séquentielle, imitant la progression naturelle de la réponse immunitaire.
Chaque médicament de micro-immunothérapie contient une combinaison spécifique de substances, dont les doses sont structurées de manière à suivre cette logique temporelle.
Les médicaments sont conditionnés en gélules numérotées de 1 à 10, pour guider le patient dans l'ordre spécifique de prise.
En répétant cette séquence tout au long du traitement, l'effet pédagogique sur le système immunitaire est renforcé, améliorant sa capacité à s'auto-réguler efficacement.
Les formules de micro-immunothérapie sont administrées de manière séquentielle, en respectant le fonctionnement naturel du système immunitaire dont la réponse s’organise en étapes successives.
La muqueuse située sous la langue, appelée muqueuse sublinguale, est unique en son genre et présente des caractéristiques idéales pour l'administration de médicaments.
Elle est remarquablement perméable grâce à son épithélium fin sans kératine, facilitant ainsi l'absorption des substances. Sur le plan immunologique, cette zone est riche en cellules défensives et présente peu de cellules inflammatoires, ce qui minimise le risque de réactions indésirables sévères25,27.
L’administration par voie sublinguale est une voie efficace et sûre en immunothérapie qui présente de nombreux avantages pour les patients.
Dans l'arsenal de la micro-immunothérapie, outre les messagers du système immunitaire, figurent des composants essentiels de la vie : les acides nucléiques (ADN et ARN), les acides nucléiques spécifiques (SNA®) qui jouent un rôle clé dans la régulation de la réponse immunitaire.
ADN et ARN : les gardiens de l'alerte immunitaire
Ces molécules sont plus que de simples supports d'information génétique. Elles possèdent des propriétés antigéniques en mesure de moduler l'immunité. Dans les formules de micro-immunothérapie, elles sont utilisées pour maintenir le système immunitaire dans un état d'alerte modéré, optimisant ainsi sa réactivité sans la surstimuler.
SNA® : des cibles thérapeutiques précises
Les SNA® (Spécific Nucleic Acid) sont des petits segments d'acides nucléiques conçus en laboratoire pour interférer spécifiquement avec la production de certaines protéines impliquées dans les processus pathologiques. Ces oligonucléotides synthétiques agissent en entravant la synthèse protéique nécessaire au développement ou à la survie d'un agent pathogène, comme un virus29.
Les acides nucléiques ADN et ARN sont des substances inductrices de la réponse immunitaire. Les SNA® cherchent à neutraliser l’influence pathologique d’une protéine précise.
Les formules de micro-immunothérapie sont conçues pour intervenir en cas de déséquilibre immunitaire. Il existe différentes formules adaptées selon :
Les dysfonctionnements du système immunitaire pouvant être associés à de nombreuses maladies, les applications de la micro-immunothérapie sont largement variées.
La micro-immunothérapie se distingue par son objectif de maintenir ou de rétablir la compétence immunitaire de façon durable, tout en respectant les mécanismes naturels de l'organisme.
Elle utilise des immunomodulateurs tels que les cytokines, administrés à des doses faibles pour minimiser les risques d'effets secondaires. D'autres caractéristiques confèrent aux formules une spécificité accrue.
La micro-immunothérapie dialogue avec le système immunitaire, en utilisant un langage qu'il comprend pour induire une réponse à la fois ciblée et systémique, et ce, de manière physiologique, séquentielle et coordonnée.
Elle est compatible avec d'autres méthodes thérapeutiques et peut s'intégrer à tout plan de traitement ou de prévention. Elle convient aux enfants, aux adultes et aux seniors grâce à un profil de sécurité favorable et à une administration sublinguale facile.
La micro-immunothérapie est accessible aux médecins et professionnels de santé, pouvant s'intégrer facilement dans leur pratique clinique. Elle devient un outil précieux pour la régulation durable et spécifique du système immunitaire chez le patient.
Depuis que je suis étudiante, je m'intéresse aux possibilités de traitement holistique, à régulation douce et sans effets secondaires.
Influencée par de nombreuses expériences avec des maladies auto-immunes, des inflammations chroniques et des déséquilibres immunitaires, j'ai découvert la micro-immunothérapie en 1996 et j'ai tout de suite su que c'était ce qui manquait à mon arsenal thérapeutique. Aujourd'hui encore, la micro-immunothérapie représente une approche diagnostique et thérapeutique extrêmement importante dans ma pratique holistique quotidienne. Sur la base d'un diagnostic spécial et pratique, qui repose sur une anamnèse précise et une analyse du statut immunologique, les causes réelles des symptômes, troubles et maladies les plus divers peuvent être identifiées. Les réactivations virales cachées et chroniques, souvent accompagnées d'une inflammation silencieuse, en font fréquemment partie.
Mon conseil : Si vous ou vos enfants souffrez d'allergies, de sensibilité aux infections, de fatigue chronique ou d'une maladie auto-immune, la micro-immunothérapie peut vous aider à retrouver votre équilibre immunitaire. La micro-immunothérapie peut également s'avérer une aide précieuse grâce à ses possibilités diagnostiques, thérapeutiques et prophylactiques, même lorsque vos symptômes et troubles sont peu clairs ou difficiles à identifier. Ainsi, les capacités naturelles d'autorégulation conduisent à une efficacité optimale et durable.
Dr. Ursula Bubendorfer
Notre corps est équipé d'un système de défense sophistiqué appelé système immunitaire, qui fonctionne 24 heures sur 24 pour nous maintenir en bonne santé. Il utilise des molécules spécifiques comme des messagers pour communiquer et réagir face aux menaces comme les virus ou les infections.
Notre génétique, notre alimentation, le stress et d'autres facteurs environnementaux peuvent influencer la façon dont notre système immunitaire fonctionne. Quand l'équilibre de ces molécules messagères est perturbé, cela peut entraîner une réaction excessive ou insuffisante de notre corps, pouvant aboutir à des maladies.
Dans notre corps, ces molécules messagères circulent en quantités minuscules, mais elles sont très puissantes. Des changements minuscules dans leur concentration peuvent avoir des effets importants sur notre santé. Utiliser des petites doses de ces molécules peut réguler le système immunitaire de manière précise, avec moins de risques d'effets secondaires. Cependant, il est encore rare d'utiliser ces molécules comme traitements à cause des complications potentielles si elles ne sont pas dosées correctement.
La micro-immunothérapie est une approche thérapeutique, développée par le Dr Maurice Jenaer il y a une cinquantaine d’années, basée sur les dernières avancées en immunologie, qui suscite un intérêt croissant chez les médecins, les professionnels de santé et les patients. Elle a déjà montré son utilité dans le traitement de certaines infections, notamment le HPV à haut risque, qui est lié au développement du cancer du col de l'utérus.
Des études ont démontré que des micro-doses de certaines molécules peuvent aider à contrôler l'inflammation et l'auto-immunité. Par exemple, dans le cas de la sclérose en plaques, il a été observé que de telles doses peuvent réduire l'activité inflammatoire dans des modèles expérimentaux.
L’efficacité et la innocuité de la micro-immunothérapie ont été validées par de multiples études. Découvrez les publications scientifiques sur les “low doses" ici.
La micro-immunothérapie est prescrite par des professionnels de santé qui placent l’être humain au cœur d’une démarche de santé globale. Ils sont formés à l’utilisation de la micro-immunothérapie mais aussi à l’interprétation de certaines analyses biologiques destinées à évaluer l’état du système immunitaire. L’objectif étant de pouvoir élargir leur étude diagnostique et de choisir un traitement adapté à chacun de leurs patients.
La micro-immunothérapie peut être administrée en prévention mais aussi pour traiter des affections aiguës ou chroniques. Pour choisir le traitement le mieux adapté, le médecin fera un diagnostic approfondi de l’état de santé du patient, prescrira des analyses biologiques afin d’évaluer l’état de son système immunitaire (par exemple, un typage lymphocytaire) ou identifier la présence d’une infection virale persistante (par exemple, sérologie du virus d’Epstein-Barr) pouvant perturber son fonctionnement. La régulation du système immunitaire prend du temps et la durée du traitement peut aller de quelques semaines à quelques mois selon la pathologie.
La micro-immunothérapie possède un large champ d’applications et peut être utilisée à la fois pour le traitement et/ou la prévention d’un ensemble varié de pathologies mais toutes liées à un dysfonctionnement du système immunitaire.
Elle vise à traiter les causes de la maladie plutôt que ses symptômes. L’objectif étant de restaurer la santé sur le long terme. Grâce à l’utilisation de micro-doses de messagers immunitaires, il s’agit d’un traitement sûr qui peut être associé à d’autres approches thérapeutiques. L’administration sublinguale facilite la prise, en particulier pour les enfants, car les granules doivent simplement être versés sous la langue.
La micro-immunothérapie peut être administrée aux adultes comme aux enfants et aux personnes âgées. Elle est compatible avec d’autres traitements et peut agir en synergie avec eux. Cependant, il s’agit d’un traitement complémentaire. Les autres traitements ne peuvent donc pas être interrompus sans consultation préalable de son médecin.
L’administration du traitement est très simple. Les gélules contiennent des petits granules imprégnés de substances actives. Les gélules doivent être ouvertes, leur contenu versé sous la langue pour pouvoir fondre lentement.
Il s’agit d’une prise par voie sublinguale afin que les substances actives atteignent facilement le système immunitaire par le biais du système lymphatique.
Les patients et les médecins rapportent de bons résultats avec la micro-immunothérapie, soulignant une meilleure tolérance et une absence d'effets secondaires majeurs. Cela montre un grand potentiel pour des traitements plus doux et précis qui visent à réduire les risques et améliorer la qualité de vie des patients.
L'usage de micro-doses de molécules immunitaires est une perspective passionnante pour le futur de la médecine. Le but est de fournir au système immunitaire les "instructions" dont il a besoin pour se réguler lui-même efficacement, offrant ainsi une alternative aux traitements plus lourds et potentiellement moins sûrs actuellement utilisés. Les recherches continuent d'explorer cette voie, avec l'espoir d'apporter de nouvelles solutions thérapeutiques pour diverses pathologies.
J'ai découvert la micro-immunothérapie en 2019, et m'y suis formée depuis. Elle est un outil de choix dans ma trousse du thérapeute. C'est une thérapie bien acceptée et bien tolérée par les gens qui la trouvent confortable et efficace. Agir sur le système immunitaire en douceur c'est comme rectifier la trajectoire d'un paquebot : au début il y a une phase d'adaptation/de latence et puis arrive le rythme de croisière. La micro-immunothérapie mériterait d’être plus reconnue car elle permet de proposer un accompagnement sécure et efficace auprès des patients qui recherchent une approche différente en matière de santé.