Demain, le 20 mars, ce sera la journée mondiale de la santé bucco-dentaire ! Profitons de cette occasion pour revenir sur ce le sujet de la parodontite.
La parodontite est une affection courante qui concerne environ deux tiers des personnes de plus de 40 ans. Aux côtés des caries, elle figure parmi les maladies infectieuses buccales les plus répandues. Il s'agit d'une inflammation du tissu de soutien des dents, entraînant un recul des gencives et une perte osseuse au niveau de la mâchoire, pouvant aboutir à la chute des dents.
Sur le plan physiopathologique, la parodontite résulte de l’accumulation de plaques bactériennes produisant des substances toxiques et des déchets métaboliques, déclenchant ainsi une réaction inflammatoire. Cette maladie évolue souvent de manière silencieuse, sans douleur au début, ce qui peut retarder son diagnostic. Parmi les signes caractéristiques figurent le saignement des gencives, leur gonflement et la mauvaise haleine. Certains groupes, tels que les patients souffrant de maladies cardiaques, de diabète, d’asthme ou encore les femmes enceintes, sont particulièrement à risque.
On suppose que l’endométriose est causée par de multiples facteurs environnementaux et génétiques. Cependant, son origine exacte reste encore floue. Selon la théorie la plus répandue, les cellules de l'endomètre sont libérées au cours du cycle menstruel et se fixent dans le péritoine pelvien, où elles se développent sous l'influence hormonale. Cependant, cela n’est possible que si la réponse immunitaire est altérée, car un système immunitaire fonctionnant correctement devrait empêcher une croissance cellulaire anormale.
L’apparition et la progression de la parodontite sont favorisées par différents facteurs tels que :
Les fluctuations hormonales, le diabète ou les troubles métaboliques peuvent également être impliqués dans l’apparition de la maladie.
Toutefois, l’immunité doit être considérée comme un élément essentiel : un système immunitaire affaibli ou déséquilibré est un facteur d’aggravation, car un dysfonctionnement des mécanismes de défense empêche l’organisme de prévenir les infections et de réguler l’inflammation.
Par conséquent, pour un traitement réussi de la parodontite, il est essentiel de stabiliser le système immunitaire, en assurant une élimination efficace de la charge bactérienne par les propres mécanismes de défense de l'organisme.
En complément du traitement antibiotique classique, une prise en charge intégrative de la parodontite pourrait également inclure la régulation du système immunitaire du patient. L’objectif est de renforcer ses défenses afin de favoriser une élimination optimale des bactéries. D'autres approches thérapeutiques peuvent être envisagées, telles que l’assainissement intestinal, la détoxification, la gestion du stress et la supplémentation en micronutriments antioxydants.
La micro-immunothérapie, traitement basé sur des découvertes dans le domaine de l'immunologie, est une approche immunorégulatrice visant à rétablir ou à maintenir l'équilibre du système immunitaire. La micro-immunothérapie utilise des substances immunitaires telles que des cytokines (notamment des interleukines, des interférons, des facteurs de croissance, entre autres) et des acides nucléiques à faibles doses et est donc bien tolérée.
Ces substances actives sont administrées selon une séquence spécifique qui imite la cascade des mécanismes immunitaires. Les médicaments de micro-immunothérapie sont pris par voie sublinguale, assurant une absorption rapide et une transmission directe des informations au système immunitaire. Ils sont compatibles avec d’autres approches thérapeutiques et traitements préventifs.
Dans le cas de la parodontite, la micro-immunothérapie vise à prévenir d'autres dommages tissulaires en atténuant l'inflammation, en contrant la résorption osseuse tout en favorisant la formation osseuse et en stimulant la reminéralisation.