Le printemps est souvent surnommé la saison des amoureux. Les fameux « élans printaniers » sont censés nous rendre plus légers, plus joyeux, et parfois même nous faire tomber amoureux plus facilement. Mythe ou réalité ? Il semblerait que la lumière du printemps joue bel et bien un rôle. Après les mois sombres de l’hiver, le soleil stimule la production d’hormones du bonheur, améliorant ainsi notre bien-être, comme en témoigne l’effet inverse observé lors de la dépression saisonnière.
Ce regain d’énergie et d’amour s’accompagne souvent d’une augmentation des contacts physiques.
Et c’est précisément dans cette phase d’intimité intense que peut survenir ce qu’on appelle la "maladie de la lune de miel". Mais que cache ce terme ? Quels sont les symptômes, les traitements possibles et comment renforcer son immunité pour se protéger ?
La maladie de la lune de miel, désigne généralement une infection urinaire « la cystite », qui apparaît après un rapport sexuel. Ce nom provient d’une époque où les premiers rapports sexuels avaient souvent lieu lors de la nuit de noces, et de nombreuses femmes développaient alors une cystite aiguë.
Aujourd’hui, cette infection touche surtout les femmes sexuellement actives. Si le terme fait principalement référence à la cystite, il englobe parfois aussi d’autres infections sexuellement transmissibles (IST) comme la chlamydia ou le HPV (papillomavirus humain).
Autres appellations courantes :
🔶 Cystite de lune de miel
🔶 Syndrome de la lune de miel
🔶 Infection urinaire post-coïtale
Lors d’un rapport sexuel, des bactéries provenant des zones anales et génitales peuvent facilement atteindre l’urètre et remonter vers la vessie. L’environnement acide naturel de la flore vaginale constitue une barrière, mais il n’est pas toujours suffisant. La friction et les fluides corporels perturbent les muqueuses, réduisant leur capacité de défense.
Un système immunitaire affaibli accentue le risque d'infection, car il ne parvient pas à éliminer efficacement les bactéries ou virus envahissants.
🔶 Alimentation déséquilibrée
🔶 Manque d’exercice
🔶 Exposition aux toxines environnementales
🔶 Privation de sommeil
🔶 Stress chronique
🔶 Consommation d’alcool ou de nicotine
🔶 Maladies chroniques ou auto-immunes
🔶 Carences en vitamines et minéraux
🔶 Prise de certains médicaments
Anatomiquement, les femmes ont un urètre plus court et plus proche de la région anale que les hommes, ce qui facilite la migration des bactéries vers la vessie.
Résultat : les infections urinaires sont plus fréquentes. Selon le ministère de la Santé, environ 10 % des femmes en souffrent au moins une fois par an.
🔶 Envies fréquentes et pressantes d’uriner
🔶 Sensation de brûlure en urinant
🔶 Douleurs abdominales
🔶 Urine à l’odeur inhabituelle
🔶 Parfois, fièvre et présence de sang dans les urines
D’autres infections comme la chlamydia peuvent provoquer des pertes inhabituelles, des douleurs pelviennes ou des saignements entre les règles.
Le HPV, quant à lui, est souvent asymptomatique, mais peut causer des verrues génitales ou, dans certains cas, des complications graves comme le cancer du col de l’utérus.
La cystite post-coïtale guérit généralement spontanément en une à deux semaines. Toutefois, un traitement médical (par exemple antibiotique) peut être nécessaire en cas de symptômes persistants ou sévères.
🔶 Boire beaucoup d’eau ou de tisane (au moins 2 à 3 litres par jour)
🔶 Privilégier les plantes aux vertus antibactériennes (ex. : busserole, bruyère, cranberry)
🔶 Appliquer une bouillotte pour soulager la douleur
🔶 Consulter un médecin en cas de doute ou de symptômes intenses
Oui, en adoptant des gestes simples :
🔶 Utiliser un préservatif pour réduire les risques d’infections
🔶 Uriner après chaque rapport pour évacuer les bactéries
🔶 Maintenir une bonne hygiène intime, sans excès
🔶 Renforcer son système immunitaire
🔶 Avoir une alimentation riche en fruits, légumes et nutriments
🔶 Bouger régulièrement et pratiquer une activité physique
🔶 Dormir suffisamment et gérer son stress
🔶 Limiter l’alcool, la nicotine et les médicaments inutiles
🔶 S’exposer à la lumière naturelle chaque jour
La micro-immunothérapie est une approche douce qui vise à rééquilibrer le système immunitaire grâce à des doses très faibles de cytokines (des messagers naturels du corps). Elle peut renforcer les défenses de l’organisme, notamment en cas d’infections urinaires ou inflammations chroniques.
En agissant de manière ciblée et progressive, elle aide à entraîner le système immunitaire pour mieux répondre aux agressions, limitant ainsi la fréquence et la gravité des infections récurrentes.
La maladie de la lune de miel est un trouble bien réel, souvent bénin mais inconfortable. Connaître les causes, les symptômes et les moyens de prévention permet de mieux s’en protéger. Prendre soin de son système immunitaire est essentiel – et la micro-immunothérapie peut être une alliée de choix pour les femmes sujettes aux cystites à répétition.
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