Les taux de prévalence du TDAH chez les enfants et les adolescents sont élevés en Europe, avec des estimations d'environ 4,6% de jeunes souffrant de troubles pathologiques de la concentration et d'hyperactivité. Les statistiques sur le TDAH diffèrent selon les critères d'évaluation utilisés, mais ils n'en sont pas moins signifiants. La micro-immunothérapie est particulièrement bénéfique pour l'organisme de ces enfants : il a été prouvé scientifiquement que le TDAH est causé par un dysfonctionnement neurobiologique du cerveau, entraînant une libération insuffisante de substances messagères. La micro-immunothérapie vise alors à compenser en douceur le manque de ces substances messagères dans l’organisme.
Curieux, spontanés et en pleine évolution, guidés par leur soif d'apprendre et leur capacité à s'émerveiller : les enfants ont beaucoup d'énergie et souvent, ils courent partout. Cela qualifie la plus part des enfants et est synonyme d'un développement sain. Il leur est souvent difficile de se concentrer sur une tâche précise. Mais à quel moment le manque de concentration est-il un problème ? Parfois cela dépasse la simple vivacité pour devenir un enjeu de développement psychologique important, susceptible d'impacter l'ensemble de la vie familiale. Le TDAH (Trouble du Déficit de l’Attention avec/sans Hyperactivité) n’est pas toujours facile à diagnostiquer. Les parents, en particulier, hésitent souvent à déterminer le moment opportun pour consulter un spécialiste.
Signes typiques pouvant indiquer un TDAH - une consultation médicale est toujours nécessaire afin de pouvoir poser un diagnostic fiable.
Les symptômes du TDAH peuvent être très variés. Si vous remarquez certaines des caractéristiques mentionnées ci-dessus chez votre enfant et, surtout, les principaux symptômes de manque de concentration, d'agitation et d'impulsivité, il peut être judicieux de consulter un médecin pour évaluer la possibilité d'un éventuel TDAH.
Le TDAH est l’un des troubles mentaux les plus courants chez les enfants et les adolescents. Les principales caractéristiques sont l'inattention, les difficultés de concentration, l'agitation physique et l'impulsivité. Mais il existe aussi des différences individuelles. Par exemple, l’impulsivité peut se manifester chez les enfants qui agissent de manière imprudente et sans réfléchir, qui interviennent en classe sans qu’on le leur donne la parole ou qui ne sont pas capables de contrôler leurs émotions. Mais il peut aussi arriver que les enfants expriment leur impulsivité de manière créative et aient de nombreuses idées nouvelles et imaginatives lors d'explosions impulsives.
Le TDAH peut mettre beaucoup de pression sur la vie familiale quotidienne. C'est pourquoi il est particulièrement important de poser un diagnostic précoce et de prendre correctement en charge le trouble du neurodéveloppement. De soins inadéquats peuvent aggraver les symptômes du TDAH et avoir un impact négatif sur le développement des enfants. Au fil du temps, un stress persistant chez les enfants concernés pourrait se manifester par des peurs, voire par une dépression.
Ce que l’on connaît moins, c’est ce qu’on appelle le trouble du déficit de l’attention, ou TDA en abrégé. Comme son nom l’indique, contrairement au TDAH, les personnes touchées manquent d’hyperactivité, c’est-à-dire d’agitation physique. Les enfants et les adolescents touchés ne prêtent pas d'attention, ont des difficultés à se concentrer et sont facilement distraits. Ils semblent souvent rêveurs et perdus dans leurs pensées.
Parce qu’il n’a pas la caractéristique vivante du TDAH, le TDA est souvent négligé car les enfants ont tendance à être calmes et parfois renfermés. Le manque de concentration est souvent considéré comme un trouble d’apprentissage.
Il y a encore quelques années, le TDAH était connu sous le nom de « syndrome du Fidget ». L’hyperactivité a donc joué un rôle majeur dans le diagnostic du TDAH. Pour rappel, tous les enfants qualifiés d'actifs et d'énergiques ne souffrent pas nécessairement de TDAH.
Afin de poser un diagnostic, un examen approfondi par un professionnel doit être réalisé. Chaque enfant est unique et a son propre caractère. Si un enfant est vif, comme nous l'avons précisé ci-dessus, il n'est pas nécessaire de présumer immédiatement qu'il souffre de TDAH, mais il est important de faire vérifier certains signes par un expert afin de pouvoir gérer adéquatement la maladie et soutenir l'enfant en cas de diagnostic posé.
Le TDAH est diagnostiqué plus fréquemment et plus tôt chez les garçons mais cela ne signifie pas que cette pathologie soit plus fréquente chez eux. Les observations ont montré qu’il peut exister des différences de symptômes selon le sexe, ce qui est le cas dans d'autres domaines de la médecine. En effet, dans le cadre de TDAH les garçons sont généralement impulsifs, agités et physiquement hyperactifs, tandis que les filles font principalement preuve d'une agitation intérieure et semblent rêveuses « dans leur propre monde ». Habituellement, les filles atteintes de TDAH ont des difficultés à se concentrer et à apprendre à l’école, pour autant le diagnostic de TDA ou de TDAH est moins fréquent.
Le diagnostic de TDAH est posé par un spécialiste. Il est essentiel d'agir avec précaution pour éviter à la fois de négliger le TDAH et de poser un diagnostic hâtif.
Lors de l'examen, l'attention est portée sur trois symptômes principaux : l'agitation, le manque de concentration et l'impulsivité. Contrairement au manque de concentration, qui n'apparaît généralement que temporairement, les symptômes reconnus dans le TDAH persistent sur une longue période (plus de six mois) et se distinguent nettement par leur intensité par rapport aux enfants ou adolescents du même âge.
L'investigation porte sur :
Les causes exactes du développement du TDAH n’ont pas encore été entièrement élucidées. On suppose que ce sont principalement les prédispositions génétiques qui conduisent au TDAH, car il a tendance à être héréditaire. Il existe aussi des facteurs environnementaux comme un faible poids à la naissance ou la consommation d’alcool/nicotine pendant la grossesse, qui semblent accroître le risque de TDAH. Les facteurs sociaux (par exemple : l'éducation, les relations parent-enfant, les interactions avec les pairs) sont moins susceptibles de déclencher le TDAH, mais peuvent tout de même influencer les symptômes.
Le TDAH est un trouble de ce qu'on appelle l'axe du stress. L’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (axe HPA) est un système complexe impliqué dans la régulation des réponses neuroendocriniennes au stress. Son activation déclenche notamment la production de «l'hormone de stress» – le cortisol.
Le TDAH de type principalement hyperactif se caractérise par une hyporéactivité de l'axe HPA (activité réduite), tandis que le TDAH à prédominance inattentive est souvent associé à une hyperréactivité, avec une forte activation des systèmes de stress.
Les hormones de stress, comme le cortisol, ont une influence significative sur le système immunitaire : ils produisent un déséquilibre et peuvent conduire à long terme à une neuroinflammation. Cette inflammation persistante est provoquée par la libération accrue de certaines cytokines. Dans le TDAH, un déplacement des cellules T auxiliaires a été détecté, dans lequel les cellules TH1 ou les cellules TH2 prédominent. Dans les deux cas, la réponse immunitaire naturelle est perturbée, ce qui se traduit par une réaction immunitaire soit excessive, soit absente.
Il a également été scientifiquement prouvé que le TDAH provoque un dysfonctionnement neurobiologique. Cela signifie que les substances messagères sont déséquilibrées (la dopamine et la noradrénaline). Ces neurotransmetteurs, comme on les appelle, permettent la transmission des informations entre les cellules nerveuses et agissent principalement dans les régions du cerveau responsables du contrôle et de la coordination. Lorsque ces substances messagères sont libérées en quantité insuffisante, la transmission des signaux dans le cerveau est altérée, perturbant ainsi l'interaction entre les systèmes d'attention et de motivation. Les personnes concernées sont « constamment sous pression » et ne parviennent pas à se concentrer. Afin d'améliorer cet état, il est important de ramener les substances messagères à leur équilibre naturel. C’est là qu’intervient la micro immunothérapie.
La micro-immunothérapie est une immunothérapie à faible dose qui utilise des substances messagères naturelles (cytokines). Elles sont acheminées précisément vers les zones où elles sont nécessaires grâce au système lymphatique de l'organisme. La micro-immunothérapie veille à compenser le manque de ces substances messagères dans l'organisme en cas de déséquilibre dans la libération de dopamine et de noradrénaline. C'est grâce à une modulation fine et douce agissant sur la dopamine, que le corps est stimulé pour libérer davantage de substances messagères. Cela agit efficacement en soutien dans le traitement du TDAH.
Les cytokines utilisées en micro-immunothérapie ont un effet positif sur le déséquilibre évoqué précédemment dans l’axe du stress. Ils agissent sur les cellules T auxiliaires et visent à rétablir l'équilibre naturel. Par exemple, s’il y a un excès de cellules TH1 (pro-inflammatoires), une modulation se produit et vient stimuler en douceur les mécanismes anti-inflammatoires et affaiblit les processus pro-inflammatoires.
L'objectif est de rétablir l'équilibre entre les cellules TH1 et TH2 afin de favoriser une réponse immunitaire harmonieuse.
La micro-immunothérapie utilise uniquement des substances naturelles, identiques à celles que le corps lui-même utilise. Cela signifie que la micro-immunothérapie n’intervient pas de manière agressive dans les processus, mais vient plutôt apporter un soutient de façon séquentielle. Elle agit directement à l'origine du déséquilibre des substances messagères et aide le corps à retrouver un équilibre sain, c'est ce qu'on appelle l'homéostasie. En utilisant des principes actifs que l'organisme connaît et utilise lui-même, la micro-immunothérapie est très bien tolérée et peut être associée à d'autres thérapies. Aucun effet négatif ou risque sur l'organisme de l'enfant n'a été déterminé.
Parce que la micro-immunothérapie est facile à prendre et particulièrement douce, elle convient à toute la famille : des enfants aux grands-parents.
🔸 Le savoir c'est le pouvoir : cherchez des informations détaillées sur le trouble et sur la manière de le gérer. Informez-vous et bénéficiez des conseils d’experts en TDAH afin d’offrir le meilleur accompagnement possible à votre enfant.
🔸 Soyez bienveillant : encouragez, félicitez.. Le renforcement positif est très important pour les enfants. Reconnaissez leurs efforts en vous basant sur de petits objectifs et, par exemple, félicitez votre enfant lorsqu'il a consacré beaucoup de temps à une tâche ou qu'il a écouté attentivement.
🔸 Voyez le verre à moitié plein : montrez à votre enfant ce qui était particulièrement positif. Par exemple, dites-lui chaque soir ce qui a été agréable au cours de la journée.
🔸 Accordez vous une pause : créez un havre de paix pour vous et votre famille. Passez du temps qualitatif en famille pour se donner de l'affection, se détendre ensemble ou pratiquer une activité ensemble.
🔸 Offrez à votre enfant de la sécurité : proposez à votre enfant des structures et des routines fiables qu'il pourra suivre. Cela facilitera la gestion du TDAH car il. n'y aura pas de place à l'imprévu et donc au stress.
🔸 La mobilité est importante : soyez actif avec votre enfant et sortez beaucoup. Jouer et faire de l'exercice au grand air peuvent libérer de l'énergie. Proposez des activités qui permettront à votre enfant de se défouler.
🔸 Nutrition : rien de mieux qu'une alimentation saine en soutient au traitement du TDAH. Assurez vous que votre enfant puisse bénéficier de produits frais et d'une alimentation équilibrée. Évitez le sucre industriel et les plats cuisinés, qui contiennent de nombreux additifs.
🔸 L'importance du sommeil : établissez des petits rituels le soir afin de favoriser un sommeil réparateur. Faites en sorte que votre enfant puisse dormir un nombre d'heures suffisant car le corps se régénère pendant le sommeil et le cerveau assimile les informations et les stimuli de la journée.
🔸 S'organiser dans la gestion des tâches : guidez votre enfant en lui montrant qu'il peut diviser des tâches complexes afin de créer des étapes plus petites.
Si les sujets autour de la pédiatrie vous intéressent, sachez qu'hier, nous vous avons proposé un atelier à suivre en ligne autour de la Rhino Bronchite en Pédiatrie. Si vous êtes professionnel de santé, nous vous invitons à vous connecter à l'espace professionnel afin de visionner le replay !
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Il y a des saisons au cours desquelles, par exemple, les infections grippales surviennent plus fréquemment. En particulier, la saison automnale et hivernale, avec des températures plus fraîches et un temps humide, provoque rapidement des infections respiratoires à répétition chez certaines personnes.
Certaines personnes semblent y être plus sensibles que d’autres. Non seulement elles doivent lutter chaque année contre des infections pendant la haute saison virale, mais il peut aussi arriver qu’elles aient l’impression d’être constamment malades. Une telle susceptibilité aux infections peut généralement être liée à un système immunitaire affaibli. C’est là qu’intervient la micro-immunothérapie : renforcer et entraîner le système immunitaire afin de pouvoir se défendre contre les agents pathogènes.
Les infections respiratoires fréquentes ou à répétition sont particulièrement visibles chez les enfants. Contrairement à la plupart des adultes, les enfants souffrent chaque année de plusieurs rhumes, otites et autres maladies. Pourquoi cela ?
Vous aurez peut être remarqué que les enfants tombent malades plus souvent – et cela est utile et important. Même si le système immunitaire est actif dès la naissance et protège déjà notre organisme, il n’est pas encore complètement développé. La défense immunitaire se divise en deux systèmes principaux : la défense immunitaire innée (réaction immunitaire non spécifique) et la défense immunitaire adaptative (réaction immunitaire spécifique).
Si la défense immunitaire innée n’est pas suffisante, des cellules immunitaires spécifiques sont sollicitées. Chaque contact avec des agents pathogènes éduque, pour ainsi dire, notre système immunitaire, qui stocke les expériences avec l'agent pathogène spécifique et les rappelle lorsque nous rentrons en contact à nouveau. Si vous êtes à nouveau infecté par cet agent pathogène, vous pouvez généralement réagir beaucoup plus rapidement et peut-être même éviter complètement une épidémie de la maladie.
Afin de comprendre comment peut survenir la susceptibilité aux infections à répétition, il est d’abord important de savoir comment fonctionne notre système immunitaire. Il s’agit d’un système complexe et finement coordonné.
Si, par exemple, un agent pathogène pénètre dans l'organisme, il est immédiatement localisé par le système immunitaire, car des milliards de globules blancs patrouillent dans le sang et les tissus: ils tirent la sonnette d'alarme en cas d'envahisseurs nuisibles. Le système immunitaire inné tente alors immédiatement de rendre l’agent pathogène inoffensif. La réaction immunitaire non spécifique comprend :
Si les mesures prises par l'organisme ne suffisent pas à rendre l'agent pathogène inoffensif, le système immunitaire spécifique entre en vigueur. A l’aide de substances messagères (cytokines), les partenaires de la réaction immunitaire demandent de l’aide. Les intrus sont censés être spécifiquement éliminés par ce qu'on appelle les lymphocytes (lymphocytes T et lymphocytes B).
Étant donné que le système immunitaire apprend constamment et qu'il rentre en contact régulièrement avec de nouveaux agents pathogènes, il n’est pas rare que plusieurs infections surviennent chaque année. Chez l'adulte, le niveau normal se situe autour d'une à trois maladies infectieuses. Les enfants peuvent même souffrir de toux, d'écoulement nasal et de fièvre jusqu'à huit fois par an, sans que cela soit nécessairement dû à un système immunitaire affaibli ou à un défaut immunitaire. Bien entendu, les facteurs individuels jouent toujours un rôle.
Facteurs de risque possibles pour le système immunitaire :
Après la guérison du COVID-19, les symptômes peuvent persister même si l’infection aiguë a déjà été guérie (plus de quatre semaines). L’infection exerce une forte pression sur le système immunitaire, ce qui peut finalement conduire à un affaiblissement durable. Cela se manifeste différemment chez chaque patient. Les symptômes qui persistent sont : les difficultés respiratoires, de la fatigue, un manque de concentration, des maux de tête et une perte de l'odorat et du goût. Dans ce cas, nous parlons de COVID Long. Si les symptômes durent plus de douze semaines, on parle de syndrome post-COVID.
Parce que le système immunitaire est affaibli, le corps est souvent plus sensible à d’autres infections, ce qui signifie que les rhumes et autres maladies peuvent survenir plus facilement. Afin d’atténuer les symptômes – ou idéalement de prévenir leur arrivée – un système immunitaire fort est essentiel.
Si vous souhaitez réduire votre sensibilité aux infections et lutter au mieux contre diverses maladies, vous devez adapter votre mode de vie afin que votre système immunitaire en profite. Vous verrez que des mesures simples peuvent être mises en œuvre dans votre quotidien !
Pour être en bonne santé, il est crucial que votre système immunitaire fonctionne correctement en localisant rapidement les envahisseurs nuisibles et donc en les combattant immédiatement. Un système immunitaire affaibli vous fera traverser une période difficile en conséquence. En plus des conseils mentionnés, la micro immunothérapie peut être utilisée pour ré-éduquer en douceur le système immunitaire et le maintenir dans son équilibre naturel. La micro immunothérapie fait appel à des substances naturelles que l'organisme connaît très bien : les cytokines. Ces substances messagères prennent en charge la communication entre les différents acteurs immunitaires et veillent à ce que tout se passe bien. La micro immunothérapie utilise le même langage que celui du système immunitaire.
Étant donné que les composants de la micro immunothérapie sont présents à faibles doses (low doses et ultra-low doses), elle est très bien tolérée et c'est que très peu associée à des effets secondaires. La micro-immunothérapie peut être prise à tout âge, afin que les enfants, les adultes et les seniors puissent bénéficier du renforcement de leur système immunitaire.
Sur notre blog, vous trouverez d'autres articles autour des infections. L'accent est mis ici en particulier sur les infections pseudo-grippales. Nous avons également un autre article sur le thème de la Fatigue chronique, qui pourrait également vous intéresser ➤ Fatigue chronique, infections virales & micro-immunothérapie. Les infections autour de la maladie du baiser ➤ Infections par le virus Epstein-Barr.
J'ai eu de très bonnes expériences avec la micro-immunothérapie chez mes patients. J'utilise la micro-immunothérapie chez les enfants et les adolescents depuis 13 ans et je ne peux pas imaginer mon travail médical quotidien sans elle.
Le problème le plus fréquent concerne les infections récurrentes – j’ai ici une excellente expérience de la micro-immunothérapie. Elle fonctionne également très bien pour les problèmes ORL chroniques et les allergies.
J'ai également pu réussir de nombreux traitements avec la formule de micro-immunothérapie spécifique à la pathologie : dans les infections aiguës à EBV ou réactivations EBV, dans les infections varicelleuses ou herpès zoster, dans les infections à HSV, chez les adolescents présentant des troubles dépressifs, dans le stress ou dans le rhume de hanche et la polyarthrite rhumatoïde juvénile.
Romana Slapakova
Si le temps du covid nous paraît loin, son impact est encore bien présent dans les consultations et dans les retours que nous transmettent les professionnels de santé.
Nous avons donc choisis le thème de cette journée en réponse à cette réalité. Lyme, EBV, entre autres, ont été mis en avant. Sans oublier, bien évidemment, le rôle de la micro-immunothérapie, reine de cette journée !
Ce colloque fut l’occasion d’écouter les interventions d’experts tout aussi passionnants et passionnés les uns que les autres.
Toute l'équipe IFMi remercie très chaleureusement tous les participants et conférenciers qui ont fait de cette journée une expérience unique, placée sous le signe de la connaissance et du partage.
Le Docteur Johan, chirurgien dentiste, nous a expliqué comment les infections et réactivations virales peuvent avoir un impact significatif sur la santé bucco-dentaire.
Le Docteur Delval, a interrogé le parallèle physiopathologique du covid long et de la maladie de Lyme.
Comme à son habitude, le Dr Mensah nous a plongé dans les mécanismes immunitaires des infections virales.
Le Dr Folin a rappelé le rôle connu des infections virales dans le développement et les poussées de certaines maladies auto-immunes.
Madame Correas, pharmacienne et naturopathe en Suisse, a développé le rôle de la micro-immunothérapie dans la stratégie thérapeutique pour contrer les infections virales en régulant le système immunitaire.
Enfin, Mme Pérat, coordinatrice du mouvement DetectEBV, nous a présenté son collectif qui cherche à donner de la voix aux patients en errance thérapeutique face à l’EBV.
Vous êtes professionnel de santé et souhaitez en savoir plus sur les interventions de nos conférenciers, n’hésitez pas à consulter le programme de cette journée et à nous écrire à ifmi@microimmuno.fr.
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Nous sommes ravis d'avoir partagé ces moments précieux avec vous. Un grand merci, et à très vite pour de nouveaux évènements en présentiel pour 2025 !
Beaucoup de choses se sont passées au cours de cette période COVID, et de nouvelles connaissances apparaissent constamment. Toutes les facettes de la maladie et ses séquelles, comme le Long COVID, restent encore à découvrir, mais la recherche et la médecine continuent d'étudier les effets du COVID-19 sur la vie et la santé. L'un de ces aspects est la question de savoir si une dépression peut survenir après avoir contracté le Coronavirus.
Comment l’infection affecte-t-elle le système immunitaire et la santé mentale, même après la guérison de l’infection aiguë ? Quel est le lien entre Coronavirus et les maladies mentales telles que la dépression, l'anxiété, l'épuisement professionnel et une réduction générale de la qualité de vie ? Quel impact toute la situation pandémique a-t-elle sur la santé mentale ? Nous aimerions faire la lumière ci-dessous sur ce sujet complexe et vous donner également des conseils sur la manière dont vous pouvez soutenir votre santé mentale et sur la manière dont la micro-immunothérapie peut vous aider.
Une infection par le SRAS-CoV-2 peut prendre des formes différentes. Dans certains cas, il y a peu ou pas de symptômes. Chez d'autres patients, la maladie s'accompagne de symptômes tels que la fatigue, des maux de tête, toux, maux de gorge, écoulement nasal ou douleurs musculaires. Dans certains cas, les symptômes peuvent persister même après la guérison d’une infection virale par le COVID-19.
Si les symptômes ne s’atténuent pas, on parle de COVID long (plus de quatre semaines) ou de Post-COVID (plus de douze semaines). En particulier, un manque de concentration, une fatigue intense, une diminution du goût et de l’odorat ou des difficultés respiratoires font partie des symptômes du COVID post- et long. Les restrictions sanitaires en vigueur imposent une charge correspondante aux patients concernés, ce qui peut également avoir un impact psychologique à long terme.
Le développement de la dépression est très complexe et ne peut souvent pas être attribué à une seule cause. Il peut y avoir ou non une raison ou un déclencheur spécifique (par exemple, échec personnel, crise familiale). La médecine suppose que des facteurs neurobiologiques tels que la prédisposition/l'hérédité ou un déséquilibre des messagers immunitaires, ainsi que des facteurs psychosociaux tels que les traumatismes, peuvent jouer un rôle. Pour de nombreuses personnes qui en souffrent, la dépression évolue progressivement et s’aggrave avec le temps si elle n’est pas traitée.
La dépression doit être distinguée des états comme la tristesse. Les phases dans lesquelles nous ne sommes pas heureux ou déprimés sont quelque chose de tout à fait normal et arrivent certainement à tout le monde de temps en temps. Contrairement à ces émotions naturelles, les symptômes de la dépression persistent pendant une longue période, ne s'améliorent pas ou réapparaissent à intervalles réguliers. Les principales caractéristiques de la dépression sont une humeur maussade, un sentiment de vide intérieur, ainsi que le désespoir et le manque de dynamisme. De plus, il peut y avoir une variété de symptômes secondaires qui varient d’une personne à l’autre.
La dépression peut se manifester de manières très différentes.
Si vous vous reconnaissez dans certains des points ci-dessus, cela pourrait indiquer une dépression.
Dans tous les cas, il est conseillé de consulter un médecin.
Cet autoévaluation ne peut et ne doit pas remplacer une consultation médicale.
La santé peut être divisée en deux grands domaines : la santé physique et mentale. Cependant, ces deux éléments ne peuvent pas être complètement séparés l’un de l’autre. Les douleurs physiques peuvent avoir un impact sur le psychisme et vice versa. Le système immunitaire et le psychisme sont également liés et dépendent l’un de l’autre.
En cas de maladie mentale ou, par exemple, de stress persistant, le système immunitaire peut s'affaiblir avec le temps en raison de la libération de certaines hormones et substances messagères. En conséquence, le risque d’autres maladies est également accru. D’un autre côté, un système immunitaire affaibli peut également favoriser le développement de maladies mentales comme la dépression. Une augmentation des processus inflammatoires due à un dérèglement du système immunitaire peut se propager dans tout le corps et, parfois, atteindre le cerveau. Des études ont déjà démontré que la dépression est souvent associée à une augmentation des niveaux d'inflammation dans le corps, suggérant que l'inflammation pourrait en partie contribuer au développement de la dépression.
Vous pouvez retrouver une de ces études ici :
Un système immunitaire affaibli peut favoriser diverses maladies, notamment des infections récurrentes, des problèmes gastro-intestinaux, des maladies cardiovasculaires ou encore des problèmes psychologiques comme la dépression. Un soutien modéré dans le traitement de certaines maladies consiste à entraîner et à renforcer le système immunitaire. Si le système immunitaire peut à nouveau fonctionner comme prévu, les marqueurs inflammatoires dans le corps sont réduits, ce qui signifie que les cellules et les tissus ne sont plus endommagés.
La micro-immunothérapie agit avec les substances messagères de l'organisme (cytokines) à faibles doses (low dose et ultra-low dose). Ce sont ces substances qui sont également utilisées dans la réaction immunitaire naturelle afin que les différents alliés immunitaires puissent communiquer entre eux. La modulation modérée apportée par la micro-immunothérapie renforce durablement le système immunitaire afin qu’il puisse veiller et garantir une bonne santé comme prévu.
Durant la prise du traitement complémentaire de la dépression par micro-immunothérapie, il est souvent possible de réduire la quantité d'autres médicaments comme les antidépresseurs. Cela réduit également les éventuels effets secondaires désagréables de ces médicaments, ce qui facilite le processus global de récupération.
Des humeurs dépressives ont été identifiées chez des patients en lien avec le COVID-19 et le COVID Long. Cela soulève la question de savoir si la dépression survient après le Coronavirus ou si elle peut être déclenchée par l’infection. La recherche n’est pas encore claire à ce sujet. Ce qui est certain, c'est qu'une infection corona peut gravement affaiblir et mettre à rude épreuve le système immunitaire. Cela peut également augmenter le risque de maladies secondaires telles que la dépression.
Selon une étude récente, de nombreux patients atteints du coronavirus souffrent d'un stress psychologique prolongé, voire de dépression. Même après un an, de nombreux participants à l'étude ayant contracté le COVID-19 continuaient de montrer des signes d'anxiété, de dépression et de comportements addictifs, alors que ceux qui n'avaient pas été infectés ou qui avaient eu la grippe présentaient peu ou pas de ces symptômes.
Il n’est pas encore possible de dire avec certitude dans quelle mesure le virus lui-même peut être considéré comme un déclencheur direct. Cependant, la hausse des cas de dépression après le COVID-19 ou durant le COVID Long suggère qu'un affaiblissement physique et des effets durables sont possibles.
Lorsqu'il s'agit du thème « Le Coronavirus provoque-t-il la dépression ? », il est également important de tenir compte de la situation générale. Cela signifie que l’infection n’est pas la seule à pouvoir affecter l’organisme. Des facteurs tels que le confinement, la peur d'être infecté ou de transmettre le virus, l'incertitude quant à l'avenir, l'inquiétude pour les amis et la famille et l'isolement peuvent également déclencher de l'anxiété et de la dépression ou aggraver des maladies mentales existantes.
Une autre étude de novembre 2021 montre que la situation tendue pendant la pandémie a eu un impact négatif sur la santé mentale.
Tout au long de la vie, les personnes peuvent être confrontées à des situations difficiles et à des crises qui nuisent à leur santé et à leur bien-être personnel. Adopter un mode de vie conscient offre une excellente base pour réduire ce risque et agir face au stress psychologique.
Réduire le stress : De nombreux facteurs influencent notre santé mentale. Le stress en est responsable, en grande partie. Avec une bonne gestion du stress et des phases de récupération ciblées, nous pouvons offrir un bon soutien à notre santé mentale.
Alimentation saine : L'alimentation joue également un rôle crucial pour renforcer le système immunitaire et prendre soin de votre santé physique et mentale. Adoptez une alimentation saine et équilibrée, à base d’ingrédients frais, riches en nutriments et en vitamines. Évitez les plats cuisinés industriels, les grandes quantités de sel, les produits à base de farine blanche ou de sucre.
Faites de l’exercice sans limites ! : L’exercice est aussi important pour garder notre corps en bonne santé. C'est un élément essentiel pour un psychisme sain. Faire de l'exercice ou se promener en plein air aide à réduire le stress, à se déconnecter et à clarifier l'esprit. De plus, des hormones du bonheur sont libérées, ce qui améliore considérablement votre humeur.
Un sommeil sain : Tout comme l’exercice, le repos et un bon sommeil sont extrêmement importants pour la santé mentale. Le manque de sommeil affaiblit le bon fonctionnement de notre système immunitaire. De plus, les cellules ne parviennent pas à se régénérer comme prévu. Cela peut à son tour déclencher du stress dans le corps. Par conséquent, assurez-vous d’avoir un rythme de sommeil régulier et réparateur afin de pouvoir trouver la paix.
Êtes-vous atteint de dépression, connaissez-vous des proches ou des amis souffrant de stress psychologique ou vous vous sentez apathique, épuisé et tout simplement pas bien ? N'ayez pas peur de demander de l'aide. Dans de nombreux endroits, il existe des points de contact spéciaux qui peuvent vous aider, vous ou vos proches.
Vous pouvez joindre le numéro national de prévention du suicide 3114. La ligne est ouverte 24h/24, 7j/7. L’appel est gratuit et confidentiel. Veuillez consulter la page Les organismes d'écoute, et pour d'autres possibilités de contact par exemple depuis d'autres pays francophones. De plus, le service de conseil téléphonique est disponible pour vous aider à tout moment.
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Chaque jour, je suis de plus en plus convaincue que la micro-immunothérapie est un formidable outil thérapeutique. L'immunité est un pilier fondamental de la qualité de vie.
Marilú Delpino Romano
Avez-vous été exposé à beaucoup de soleil récemment ? Vos défenses sont-elles affaiblies à cause du stress ? En avez-vous assez des boutons d'herpès ennuyeux et récurrents dans la région buccale ou génitale ?
Les poussées fréquentes d'herpès indiquent souvent que le système immunitaire est déséquilibré et incapable de combattre efficacement l'agent pathogène. La micro-immunothérapie est une option de traitement efficace et douce pour soutenir le système immunitaire en cas d'infections par le virus de l'herpès simplex. Elle vise à rétablir l'équilibre et l'efficacité de la réponse immunitaire de manière naturelle et durable, notamment grâce à des doses faibles de substances messagères immunitaires. Ainsi, elle s'attaque à la cause sous-jacente des poussées d'herpès.
Les virus de l'herpès simplex (HSV) de type I et II sont des virus à ADN double brin entourés d'une enveloppe qui se répliquent dans le noyau cellulaire. Le HSV-I est généralement responsable des lésions orales et/ou labiales tandis que le HSV-II provoque des infections génitales1.
Ces virus pénètrent dans le corps par les muqueuses et se répliquent à l'intérieur des cellules épithéliales, causant une inflammation et une destruction des tissus. Cette première phase de l'infection est caractérisée par l'apparition de vésicules herpétiques.
Le virus migre ensuite vers les neurones sensoriels des ganglions où il restera dormant jusqu'à la prochaine réactivation, qui peut être déclenchée en raison de différents facteurs (stress, malnutrition, autres infections, déficit immunitaire général, entre autres).
Lorsque notre corps détecte la présence du HSV, il déclenche une série de mécanismes immunitaires qui joueront un rôle clé dans l'évolution de l'infection. Plus précisément :
Cependant, il a été découvert que ces virus possèdent plusieurs mécanismes qui les aident à échapper à la réponse immunitaire. De ce fait, ils peuvent réduire l'expression des molécules du CMH de classe I, affaiblissant ainsi la capacité des lymphocytes T cytotoxiques à identifier et à éliminer les cellules infectées.
Dans les infections par le virus de l'herpès simplex, la micro-immunothérapie agit à plusieurs niveaux pour s'attaquer à la cause sous-jacente des boutons de fièvre ou de l'herpès génital. Son objectif n'est pas seulement de limiter la réplication virale, mais aussi de renforcer l'immunité, en restaurant son efficacité, afin de prévenir de nouvelles éruptions. Les patients souffrant d'éruptions récurrentes d'herpès qui ont été traités avec la micro-immunothérapie ont signalé des intervalles plus longs entre les poussées ou, dans certains cas, une absence totale de récidives. Dans les cas où les vésicules herpétiques réapparaissent, l'évolution est plus douce et la zone affectée guérit rapidement3.
1. Prévenir la réplication du virus et l'infection d'autres cellules ;
2. Favoriser la réponse des cellules T par la sécrétion d'interférons de type I (IFN), une cytokine essentielle dans la réponse antivirale ;
3. Rééquilibrer la réponse immunitaire en contrôlant les infections récurrentes pour prévenir les maladies associées4.
Utilisation de la formule de micro-immunothérapie HERP pour un herpès labial à répétition (une moyenne de 10 à 12 poussées par an). Cure de HERP durant 6 mois en continu, les poussées ont été très atténuées assez rapidement et moins étendues avec une cicatrisation beaucoup plus rapide. A la suite de ce traitement, durant encore 2 ans, j'ai pris une plaquette tous les mois (1 gélule par jour durant 10 jours par mois), les poussées, au bout de quelques mois, sont devenues de moins en moins fréquentes. A ce jour, après environ 8 ans, je refais quelques cures d'une plaquette par mois selon mon état de stress. Quand je sens une poussée arriver, je prends au minimum 3 gélules par jour pour la stopper. Mais ces poussées herpétiques restent exceptionnelles, je suis très satisfaite de ces traitements que je recommande.
Les 28 et 29 juin dernier, l'IFMi était présent au 6ème congrès de Strasbourg organisé par la SHISSO (Société Homéopathique Internationale de Soins de Support en Oncologie) sur le thème de l'oncologie intégrative.
👏 Un grand merci au Dr Frédéric Rimaz pour son excellente intervention sur "HPV et cancers vitro-induits, apports de la micro-immunothérapie en soin de support".
👏 Un grand merci à tous les participants pour l'intérêt qu'ils ont manifesté concernant la micro-immunothérapie, merci pour ces nombreux échanges qui sont toujours aussi riches et constructifs autour de la thérapie.
Pour nous, l'occasion de vous partager l'essentiel de la présentation du Dr Frédéric Rimaz : "Les Papillomavirus ou HPV sont très répandus dans la population. Il s'agit de la première cause d'IST dans les pays occidentaux. Parmi les 200 Papillomavirus connus à ce jour, seule une quinzaine est réputée à Haut-Risque (HR). En effet ces virus contiennent des gènes dits "oncogènes" qui peuvent déclencher des cancers du col de l'utérus chez la femme. Le dépistage, la typisation du virus (quel type de haut risque) et sa charge virale sont très importants. En effet, plus le virus est en nombre et plus il reste longtemps dans l'organisme, plus le risque de cancer est élevé.
Dans l'immense majorité des cas, le virus sera éliminé spontanément sans aucun dommage, mais parfois il persiste.
Dans ce cas de figure, la micro-immunothérapie peut permettre une bonne prise en charge des patientes. Grâce aux low-doses contenues dans la formule PAPI et son administration séquentielle, la micro-immunothérapie va aider l'organisme à stopper la prolifération virale et limiter l'inflammation locale."
Pour approfondir le sujet, nous vous proposons la lecture d'un article sur les infections par le virus HPV, facteurs de risque du cancer du col de l'utérus :
Les virus du papillome humain (HPV) sont de petits virus à ADN double brin, non enveloppés, qui infectent les tissus épithéliaux, notamment la peau et les muqueuses. Exclusifs aux humains, les HPV ont besoin d’un organisme hôte pour se propager, se transmettant généralement par contact direct peau à peau, en particulier lors d’un rapport sexuel.
Les HPV déclenchent des réponses inflammatoires et induisent des modifications de la peau et des cellules affectées, contribuant ainsi à leurs effets pathogènes.
Avec plus de 200 types identifiés, les HPV présentent différents degrés de risque et de potentiel oncogène. Si certaines souches sont bénignes, d'autres, notamment les types à haut risque, tels que les HPV 16 et 18, constituent une menace importante, pouvant conduire au cancer du col de l'utérus avec infection persistante.
L’infection par le virus du papillome humain (HPV) constitue l’une des infections sexuellement transmissibles les plus répandues dans le monde. Particulièrement fréquente chez les jeunes femmes sexuellement actives, l’infection cervico-vaginale au HPV présente une prévalence allant de 60 à 80 %, influencée par l’âge et les facteurs de risque associés.
Pour la majorité des personnes infectées, la clairance virale se produit naturellement en l’espace de deux ans. Les lésions intraépithéliales de bas grade régressent spontanément dans plus de 80 % des cas, en particulier chez les patients plus jeunes, et se résorbent généralement dans un délai moyen de 8 à 16 mois.
Néanmoins, la présence de types de HPV à haut risque (HR-HPV) a été associée au développement du cancer invasif du col de l'utérus, soulignant l'importance de la détection précoce et des mesures préventives.
Les facteurs de risque d’infection et de progression cancérogène comprennent :
Il convient de noter qu'une proportion importante (20 à 30 %) des infections survient avant l'âge de 30 ans. La transmission du HPV se produit principalement par contact sexuel, y compris par voie génitale ou orale. Même si l’utilisation du préservatif peut réduire le risque d’infection, elle n’offre pas une protection complète contre le virus.
Souvent, une infection active au HPV est associée au fait d'avoir de nombreux partenaires sexuels ou d'avoir trompé son partenaire. Il s’agit d’une idée fausse, car les deux partenaires peuvent être atteints du HPV même dans le cadre d’une relation engagée et fidèle. Il est impossible de déterminer qui a été infecté en premier ni depuis combien de temps l’infection s’est produite, et cela n’affecte pas l’évolution de l’infection.
Les HPV se transmettent par contact cutané. Par exemple, il est possible d’être infecté en serrant la main ou en marchant pieds nus dans la piscine. Vraisemblablement, les virus pénètrent dans le corps par de petites blessures ou des fissures cutanées. Cela se manifeste souvent par des verrues sur la peau.
Les HPV peuvent également se transmettre par contact cutané lors des rapports sexuels : les virus pénètrent dans l’organisme puis infectent les muqueuses. Cela entraîne généralement des modifications temporaires du tissu de la membrane muqueuse du col de l'utérus, qui régressent souvent dans de nombreux cas. Cependant, chez certaines femmes, les virus persistent dans la membrane muqueuse pendant de nombreuses années et peuvent entraîner des modifications tissulaires et un cancer du col de l'utérus.
Le cancer du col de l'utérus est presque toujours précédé d'une infection par les virus du papillome humain (HPV). Il existe environ 200 types différents de HPV, dont 12 sont considérés comme cancérigènes. Les types 16 et 18 sont responsables d'environ 70 % des cas de cancer du col de l'utérus. Cependant, entre le moment de l’infection et l’apparition du cancer, il s’écoule en moyenne plus de 15 ans. Chaque année, environ 4 600 femmes reçoivent un diagnostic de cancer du col de l’utérus. Environ 1 600 femmes meurent chaque année de cette maladie.
Une infection au HPV passe souvent inaperçue puisque le système immunitaire traite les agents pathogènes avant l’apparition des symptômes. Le cancer du col de l’utérus ne provoque généralement pas non plus de symptômes visibles à ses débuts. La tumeur évolue sur plusieurs années sans signes majeurs. Par conséquent, il est important de prêter attention aux moindres changements et d’en discuter avec votre gynécologue, notamment en cas :
Une tumeur avancée du col de l’utérus se manifeste par les symptômes suivants :
Tous ces signes mentionnés peuvent également être typiques de nombreuses autres affections ou maladies. Par conséquent, il ne s’agit pas nécessairement d’un cancer du col de l’utérus ou d’un précurseur. Il est néanmoins important de faire évaluer ces symptômes dès le début.
La micro-immunothérapie est une approche thérapeutique immunorégulatrice basée sur la recherche immunologique de pointe et la physiopathologie virale. L'objectif de la micro-immunothérapie est de restaurer la réponse immunitaire à son fonctionnement naturel et optimal et de soutenir les défenses antivirales. Elle utilise des médiateurs immunitaires, tels que des cytokines, des facteurs de croissance, des acides nucléiques généraux (ARN, ADN) et des acides nucléiques spécifiques à faibles doses, afin de moduler la réponse immunitaire de manière douce, ciblée et durable.
En cas d'infection par le HPV, la micro-immunothérapie peut apporter un soutien précieux et doux au système immunitaire dans la lutte contre les HPV. Son objectif est d'empêcher la réplication et la propagation du virus dans l'organisme, contribuant ainsi à l'élimination du HPV par le système immunitaire. La micro-immunothérapie peut également contribuer à contrecarrer les processus protumoraux en favorisant la réponse immunitaire antitumorale aux stades précoces du cancer du col de l'utérus.
En octobre 2016, après un bilan médical de routine, on m'a diagnostiqué un papillomavirus humain (HPV) de type 16, qui fait partie des génotypes à haut risque. Les rendez-vous de suivi se sont enchaînés tous les 6 mois sans montrer aucune évolution jusqu'en septembre 2019, où l'on a détecté plusieurs lésions et kystes dans mon utérus. Le médecin m'a indiqué qu'il était peu probable que le virus disparaisse et qu'en l'état actuel des choses, les tissus touchés devaient être retirés.
J'ai donc commencé à rechercher d'autres traitements, ce qui m'a amenée vers la micro-immunothérapie. Une fois mon traitement de micro-immunothérapie terminé, au cours du premier semestre 2020, j'ai continué les rendez-vous de suivi tous les 6 mois : les lésions disparaissaient petit à petit et l'intervention n'était plus nécessaire. Aucune lésion n'a été observée lors du dernier examen en décembre 2020 et le virus n'était pas non plus détecté lors du test HPV. Grâce à la micro-immunothérapie, mon corps a réussi à éliminer totalement le virus.
Edna R.
Découvrez l'impact du Covid long sur l'immunité...
Formée à la micro-immunothérapie, Julie Ternat évoque cette thérapie comme une aide précieuse pour rééduquer votre immunité.
Alors que la pandémie du Covid s’intègre pleinement dans nos vies depuis quelques années, certains prenant l’option de la banaliser "il faudra vivre avec", d’autres restant toujours aussi frileux "ah non pas le covid !", il est grand temps de s’interroger sur son réel impact sur notre système immunitaire.
Le système immunitaire est un réseau complexe d’organes, de tissus, de cellules et de substances spéciales qui protègent notre corps contre les infections et les maladies. Son rôle principal est de détecter et de neutraliser les agents pathogènes tels que les bactéries, les virus, les champignons et les parasites, ainsi que de reconnaître et d’éliminer les cellules anormales ou défectueuses de notre propre corps, comme les cellules cancéreuses.
Le système immunitaire comprend plusieurs composantes, notamment les globules blancs (leucocytes), tels que les lymphocytes, les macrophages et les cellules dendritiques, ainsi que les organes lymphoïdes primaires et secondaires, tels que la moelle osseuse, le thymus, la rate, les ganglions lymphatiques et les tissus lymphoïdes associés aux muqueuses.
Le système immunitaire agit de manière complexe et coordonnée pour reconnaître l’infection (système immunitaire inné) et s’en débarrasser (système immunitaire adaptatif). Le système immunitaire est donc celui qui nous protège et irradie les agents pathogènes.
Une des interrogations cruciales sur le sujet du Covid long et de l’immunité serait de savoir si :
Une des hypothèses concernant le Covid long serait que le virus persiste dans le corps, déclenchant une réponse immunitaire prolongée. Cette réponse peut prendre différentes formes, allant de l’inflammation chronique à une activation continue des cellules immunitaires. Comprendre comment le système immunitaire réagit à cette persistance virale est crucial pour mieux traiter les patients atteints du Covid long. (Voir l'article Covid Long des solutions !)
Nous disposons de merveilleux outils comme le typage lymphocytaire, pour comprendre comment fonctionne et réagit votre système immunitaire. La micro-immunothérapie sera d’une aide précieuse pour rééduquer votre immunité.
La mycothérapie (les champignons) pourra également être un atout pour ses qualités immunomodulatrices. Le reishi est reconnu à ce jour pour aider à moduler votre immunité tout en traitant la fatigue associée.
Éliminer la persistance virale en rééduquant le système immunitaire sera donc une priorité. Tel un enfant qui aurait pris un mauvais chemin, il faudra s’armer de patience et de rigueur pour lui faire retrouver la bonne voie sans l’agresser.
Les patients atteints du Covid long présentent une gamme variée de symptômes persistants, allant de la fatigue extrême et des essoufflements à la perte de mémoire et aux douleurs musculaires, des vertiges, des problèmes neurologiques, d’érection… (liste de la haute autorité de santé).
Face à de tels symptômes il est utile de s’interroger sur la complexité du système immunitaire de la personne concernée, et d’étudier de plus près s’il est le seul à être responsable de tous ces symptômes handicapants.
En effet, nombreuses sont les personnes atteintes de Covid long à réactiver des virus latents au sein de leur organisme venant ainsi mettre le corps à rude épreuve.
L’Epstein Barr virus, soit EBV, ou mononucléose que nous avons pour la plupart d’entre nous contracté à l’adolescence, fait partie de ces virus qui dorment en nous et attendent souvent un envahisseur pour se réveiller : C’est le cas du Covid ! Lorsque vous combattez contre le Covid trop longtemps, votre système immunitaire s’active trop longtemps, provoquant aussi une réponse inflammatoire trop importante et affaiblissant votre organisme. JACKPOT pour l’EBV qui attend une faille pour surgir. Ainsi la personne se retrouve "prise au piège" et anéantie de fatigue extrême pouvant mener en quelques jours à ne plus se reconnaître. Il n’est pas rare de passer d’un champion de course à pied à une personne qui ne sait plus sortir du lit en l’espace de quelques jours.
La compréhension et l’analyse de l’EBV seront donc très importantes dans la prise en charge du consultant.
Il faudra endormir à nouveau l’EBV dans un premier temps pour espérer retrouver un dynamisme.
Notons par ailleurs qu’il conviendra de rééquilibrer les micronutriments nécessaires à une bonne immunité, tels que la vitamine D, le fer, le zinc, mais aussi de rééquilibrer la barrière intestinale.
Il faudra également traiter les séquelles une à une créées par ces deux agents pathogènes sur l’équilibre hormonal, neurotransmetteurs, microbiote.
Il conviendra également de rebooster le consultant qui lui permettra de "mettre à la porte" ces virus. Ainsi, j’affectionne énormément le Shilajit qui va permettre de retrouver des niveaux d’ATP normaux.
Chaque cellule de notre corps a besoin d’énergie pour fonctionner, qui est fournie par l’ATP. Des contractions musculaires à l’activation des neurones en passant par divers processus métaboliques, l’ATP est indispensable. Ainsi, maintenir des niveaux optimaux d’ATP est synonyme de maintenir des niveaux d’énergie élevés et une vitalité globale.
Malgré les progrès réalisés, plusieurs défis persistent dans la recherche sur le Covid long, notamment la diversité des symptômes et des réponses individuelles, le manque de consensus sur les critères de diagnostic et l’absence de traitements spécifiques approuvés. Cependant la piste de l’immunité est à prendre en compte au sens large afin de permettre au consultant de retrouver une vie "comme avant".
Retrouver l’équilibre perdu est une vraie enquête qu’il faudra mener précisément en ne négligeant aucune piste.
Rappelons également que chaque individu est unique malgré des symptômes similaires, et que sa prise en charge se fera dans un contexte personnalisé et adapté à LUI seul.
Retrouvez cet article sur le site internet de Julie Ternat, naturopathe, qui accompagne les patients pour une prise en charge globale d'un Covid long.
Renate B. est une patiente qui a récemment souffert d'une infection à la Covid-19. Elle partage avec nous son expérience avec la micro-immunothérapie : "Je me suis sentie beaucoup mieux après avoir commencé le traitement de micro-immunothérapie. Je ne peux que recommander ce traitement, que j'associe à un régime à base de nigelle, de curcuma et de gingembre".
Renate B.
La fatigue chronique est actuellement considérée comme un syndrome, c'est-à-dire un ensemble de symptômes qui se manifestent sans cause apparente ou altération physiologique connue. Les symptômes les plus fréquents incluent une fatigue extrême lors de l'exécution de tâches normales qui persiste même après le repos, l'insomnie, des douleurs, des étourdissements, des difficultés de pensée et de concentration, des douleurs musculaires ou articulaires, des maux de gorge et/ou des sautes d'humeur.
Il a été démontré que certaines personnes possèdent une prédisposition génétique au développement d'une fatigue chronique. Ces individus semblent avoir une sensibilité modifiée face aux stimuli physiques ou psychologiques, et y réagissent de manière inappropriée.
Bien que le syndrome de fatigue chronique (SFC) soit une pathologie complexe et encore difficile à diagnostiquer, on sait qu'il se développe chez les individus prédisposés à la suite d'un ou de plusieurs facteurs déclencheurs :
Des études indiquent que certains profils génétiques peuvent être prédisposants pour le SFC. Une recherche de 2006 a associé le SFC à des polymorphismes (variations) dans divers gènes qui régissent les voies métaboliques ainsi que celles impliquées dans la réponse immunitaire et neuroendocrinienne.
Un cas sur trois de syndrome de fatigue chronique (SFC) diagnostiqué subit ou a subi une infection. Le virus le plus souvent associé au SFC est le virus d'Epstein-Barr. Cependant, d'autres virus comme le cytomégalovirus, la grippe, l'hépatite C, les entérovirus ou le parvovirus peuvent également être impliqués dans le développement de la maladie. Certains de ces virus ne disparaissent jamais complètement de l'organisme ; ils demeurent à l’état latent dans les cellules nerveuses ou immunitaires, altérant éventuellement leur fonctionnement correct.
Le contact récurrent avec des toxines telles que des insecticides ou des produits de nettoyage est un autre facteur pouvant conduire au SFC. Ces produits chimiques peuvent sensibiliser les neurones et leur causer du tort au fil du temps.
Les facteurs environnementaux, le stress physique ou psychologique constant ainsi qu'un choc traumatique peuvent également déclencher le SFC.
En dehors d'une forte toxicité, les intolérances alimentaires, la dysbiose intestinale (microbiote intestinal déséquilibré) et la malabsorption intestinale peuvent influencer négativement le développement et la progression de la maladie.
Il existe une forte corrélation entre l'infection par le virus d'Epstein-Barr et le déclenchement du syndrome de fatigue chronique (SFC). Selon une étude de 2013, il a été observé que des étudiants de 18 ans ayant traversé un épisode de mononucléose infectieuse présentaient une fatigue anormale même 6 mois après l'infection aiguë. Inversement, le virus d'Epstein-Barr a été détecté sous forme latente chez des personnes souffrant de SFC.
Fig. 1 : Pour chaque patient, le rôle de l'EBV dans le SFC doit être déterminé par un professionnel de la santé en fonction des résultats cliniques et de laboratoire.
Le SFC a également été associé à une immunodéficience acquise qui provoque une diminution de la fonction de certaines cellules immunitaires, en particulier des cellules Natural Killer (NK), qui sont très importantes pour la défense antivirale. Cette baisse des défenses rend la réactivation du virus d'Epstein-Barr plus facile.
Les recommandations doivent être établies en fonction des symptômes spécifiques de chaque patient et des facteurs de risque impliqués. L'objectif est de minimiser les facteurs de risque et d'augmenter progressivement la tolérance à l'effort.
La micro-immunothérapie vise à réguler la réponse immunitaire afin qu'elle puisse faire face aux agresseurs potentiels de manière efficace, et à réajuster les déséquilibres causés par le stress et d'autres facteurs. Elle cherche à fournir à l'organisme les clés nécessaires pour faire face à ces altérations par lui-même.
La micro-immunothérapie peut grandement contribuer au contrôle des infections et des réactivations virales (voir le cas de l'EBV), de l'inflammation persistante ou du stress chronique. Elle peut être intégrée dans toute stratégie de traitement personnalisée.
Le Syndrome de Fatigue Chronique (SFC) est une maladie à part entière par opposition à la Fatigue Chronique qui est un symptôme associé à une maladie.
Le Syndrome de Fatigue Chronique repose sur deux déséquilibres essentiels : la dysimmunité et la dysfonctionnalité mitochondriale. La micro-immunothérapie répond aux besoins de correction de ces deux déséquilibres. Elle est au centre de la prise en charge du Syndrome de Fatigue Chronique, pouvant être complétée par d'autres formules de micro-immunothérapie selon les étiologies et le tableau clinique du SFC.
Je vous écris pour vous dire que je vais finalement mieux.
Après de nombreuses années, grâce à la micro-immunothérapie, j'ai enfin trouvé un traitement pour ma fatigue chronique qui m'a rendu une partie de ma santé et de ma vie. Après avoir fait des recherches sur Internet, j'ai commencé à chercher un micro-immunothérapeute et j'en ai trouvé un dans la liste des professionnels de la santé proposés par MeGeMIT. Après quelques séances seulement, je me sentais déjà beaucoup mieux. Aujourd'hui, je peux travailler, m'occuper de ma famille et profiter de la vie. J’en suis très reconnaissant.
De plus en plus de personnes souffrent de symptômes persistants et largement inexpliqués (Fig. 1). Les véritables causes passent souvent inaperçues.
Présentez-vous également un large éventail de symptômes similaires ? Avez-vous, ou votre médecin, déjà réfléchi à l'impact potentiel du virus Epstein-Barr (EBV) ?
L'expérience clinique des praticiens de la micro-immunothérapie a montré que ces manifestations sont révélatrices d'une réactivation de ce virus. Par conséquent, afin d’éviter de multiples erreurs de diagnostic potentielles, il convient d’exclure diagnostiquement une charge d’EBV dans ces cas.
En outre, ce virus, qui est la cause la plus fréquente de fièvre glandulaire (également connue sous le nom de mononucléose), a également été associé à un large éventail de maladies différentes (Fig. 2).
Ainsi, il est important de détecter l'EBV et de le traiter si une charge virale est confirmée, influençant ainsi positivement l'évolution de la maladie et pavant la voie vers la santé. Étant donné que le système immunitaire joue un rôle important dans le contrôle de l'infection par l'EBV, des traitements immunomodulateurs comme la micro-immunothérapie peuvent être d'une grande aide.
La formule utilisée pour traiter les infections à EBV vise à inhiber la réplication du virus et/ou l'infection d'autres cellules via une combinaison spécifique de substances immunomodulatrices (y compris des cytokines) et d'acides nucléiques en faibles doses, soutenant ainsi en même temps la fonction du système immunitaire.
Les symptômes de la réactivation du virus Epstein-Barr et du syndrome post-COVID / COVID long se chevauchent souvent. Les résultats d'une étude récente ont montré que 73,3 % des patients post-COVID sondés subissaient une réactivation de l'EBV, suggérant que divers symptômes du COVID long pourraient être associés à une réactivation de l'EBV induite par l'inflammation du COVID-19. L'EBV pourrait donc jouer un rôle important dans l'apparition et la persistance de ce tableau clinique.
Ces découvertes ouvrent de nouvelles perspectives pour le diagnostic et le traitement du COVID-19 persistant et indiquent que la détection et le contrôle de l'EBV représentent une approche thérapeutique prometteuse chez les patients atteints de COVID long. Si une réactivation de l'EBV est confirmée par sérologie, contrôler le virus peut être une étape essentielle vers la guérison.
La micro-immunothérapie, un traitement immunorégulateur qui communique avec le système immunitaire à travers des substances messagères immunitaires en faibles doses, peut contribuer à la récupération en inhibant la réplication du virus Epstein-Barr et/ou l'infection de davantage de cellules, en favorisant la réponse immunitaire antivirale et en prévenant l'apparition de maladies associées à l'EBV.
DetectEBV est un mouvement participatif de personnes d’horizons divers réunies autour d’une même cause. Le seul objectif de ce collectif est de sensibiliser massivement autour de l’impact que l’EBV a sur de nombreuses vies afin de faire évoluer les pratiques médicales.
Le virus Epstein-Barr (EBV) reste largement méconnu à la fois du grand public et des professionnels de santé. Très peu recherché, très peu diagnostiqué, il est pourtant à l’origine de nombreux troubles.
Alertés par nombre de patients diagnostiqués après parfois une longue errance thérapeutique, nous avons mesuré l’ampleur de la méconnaissance qui entoure ce virus. Professionnels de santé, chercheurs et, bien entendu patients, nous avons décidé ensemble d’agir à travers ce collectif dans un but de prise de conscience et de sensibilisation massive autour de l’EBV.
S'informer sur l'EBV est important pour :
➔ Participer et contribuer à l’expansion de cette prise de conscience sur l’EBV.
➔ Donner l’occasion aux chercheurs de nous faire part de leurs découvertes scientifiques.
➔ Proposer aux soignants de partager leurs observations cliniques et leur stratégie thérapeutique.
➔ Permettre aux patients d’apporter leur témoignage.
➔ Partager du contenu informatif sous différents formats (vidéos, articles, podcasts via ce site internet et les réseaux sociaux).
➔ Diffuser le plus possible ces contenus afin de mobiliser massivement tous les acteurs en faveur d’une médecine prédictive, préventive et thérapeutique.
➔ Faire dialoguer les patients, soignants, chercheurs mais aussi institutions, associations, responsables politiques afin que cette cause soit entendue.
En cas de doute, il est primordial de consulter un soignant qui prenne en compte cette thématique en consultation et d’éviter l’automédication qui pourrait aggraver des problèmes d’immunité et d’inflammation.
Le mouvement DetectEBV met à votre disposition différents documents que vous pouvez télécharger :
Après 15 ans d'errance médicale et un tableau clinique compliqué à interpréter par les médecins et spécialistes, j'ai enfin rencontré le bon interlocuteur (naturopathe formé à la médecine intégrative) qui m'a mise sur la piste de l'Epstein-Barr virus. Les symptômes les plus difficiles étant la fatigue chronique et les troubles digestifs, notamment les brûlures gastriques dues à une gastroparésie (diagnostic différentiel qui a permis d'éliminer des sources habituelles de ce problème).
Après une plaquette de la formule EBV j'ai commencé à sentir une amorce et après un mois, le changement était enclenché. 80 % des symptômes gastriques avaient disparu, je revivais (je dormais avec 3 oreillers dans le dos depuis 4 ans, presque assise, ce qui a fini par me déclencher des douleurs du rachis…). J'ai complété mon traitement de fond par d'autres formules, grâce à l'aide du médecin formé à la médecine fonctionnelle et à la micro-immunothérapie, que j'ai rencontré par la suite. 10 mois de traitement et la pente est désormais ascendante.
Je sens que je sors du syndrome de fatigue chronique, et surtout, moi qui ne supporte aucun médicament, quelle joie de prendre un traitement quotidien sans aucun effet indésirable ! Je recommande cette thérapie sans hésitation !
Une des infections chroniques les plus répandues, et pourtant une des plus mystérieuses est sans aucun doute la maladie de Lyme chronique. Son existence est même contestée par certains spécialistes alors que nous sommes des milliers de médecins à l’avoir diagnostiquée et traitée avec des résultats encourageants.
Pour ceux qui ont souvent été confrontés a cette maladie et qui, depuis 2 ans, reçoivent en consultation des « Covid longs », les analogies sont évidentes.
Organisé sous l’égide de l’Académie Médicale Montaigne, sous la Présidence du Pr Christian PERRONNE.
Inscription via formulaire en pièce jointe (réservé aux professionnels de santé).
L’IFMI sera présent et est heureux de ce partenariat.
Si vous êtes intéressés, veuillez trouver en pièces jointes l’ensemble des informations, programme et formulaire d’inscription.
Après quelques années d'interruption, j'ai décidé de reprendre l'organisation des "Colloques Santé Prévention Sud-Ouest". Et voici la 6ème édition qui se tiendra à Toulouse le Samedi 9 Décembre 2023 Après ces 3 années de crise sanitaire, un sujet s'est imposé : la problématique des infections chronique .
C'était le principal sujet de recherche du Pr Luc Montagnier avec lequel j'ai collaboré pendant près de 15 ans au sein du groupe CHRONIMED. Cela nous a permis de mieux comprendre les maladies vectorielles à tiques et l'implication des crypto-infections dans de nombreuses maladies.
Une des infections chronique les plus répandues, et pourtant une des plus mystérieuses, et sans aucun doute la maladie de Lyme chronique. Son existence est de même contestée par certains spécialistes alors que nous sommes des milliers de médecins à l'avoir diagnostiquée et traitée avec des résultats encourageants.
Le meilleur spécialiste de la maladie de Lyme en France est sans aucun doute le Pr Christian Perrone, avec qui nous avions créé la fédération Française des Maladies Vectorielles à Tiques puis la société d'Enseignement et de Recherche sur les Cryptoinfections (SERC).
Il était donc naturel que je lui propose la présidence de ce colloque dont le Burt est de mieux comprendre la maladie de Lyme chronique et son traitement (qu'on appelle aussi "Lyme persistant").
Pour ceux qui ont souvent été confronté à cette maladie et qui depuis 2 ans, reçoivent en consultation des "Covid longs", les analogies sont évidentes.
C'est pourquoi j'ai voulu, à l'occasion de ce colloque, comparer ces deux affections et réfléchir ensemble aux mécanismes communs et surtout à la façon de les prendre en charge.
Car, comme à chaque fois, ce "Colloques Santé Prévention Sud-Ouest". est axé sur la pratique clinique et le traitement de ces infections complexes. C'est la raison pour laquelle il est exclusivement réservé aux thérapeutes et scientifiques et n'est pas ouvert au grand public.
J'ai convié des spécialistes reconnus dans leurs domaines pour passer en revue la physiopathologie de ces infections chroniques et les solutions pour une prise en charge négative de ses patients souvent en errance diagnostique et thérapeutique.
Nous vous attendons nombreux avec la joie de reprendre des réunions professionnelles en présentiel.