L'institut
Micro-immunothérapie
Services aux patients
Services aux praticiens
Nous contacter
Connexion à mon compte
Déjà inscrit ? Accédez à votre espace professionnel
IFMi, l’Institut Français de Micro-immunothérapie
15 janvier 2025 •
13 minutes de lecture

Mon enfant est diagnostiqué TDAH : quelles sont les prochaines étapes ?

Les taux de prévalence du TDAH chez les enfants et les adolescents sont élevés en Europe, avec des estimations d'environ 4,6% de jeunes souffrant de troubles pathologiques de la concentration et d'hyperactivité. Les statistiques sur le TDAH diffèrent selon les critères d'évaluation utilisés, mais ils n'en sont pas moins signifiants. La micro-immunothérapie est particulièrement bénéfique pour l'organisme de ces enfants : il a été prouvé scientifiquement que le TDAH est causé par un dysfonctionnement neurobiologique du cerveau, entraînant une libération insuffisante de substances messagères. La micro-immunothérapie vise alors à compenser en douceur le manque de ces substances messagères dans l’organisme.

Curieux, spontanés et en pleine évolution, guidés par leur soif d'apprendre et leur capacité à s'émerveiller : les enfants ont beaucoup d'énergie et souvent, ils courent partout. Cela qualifie la plus part des enfants et est synonyme d'un développement sain. Il leur est souvent difficile de se concentrer sur une tâche précise. Mais à quel moment le manque de concentration est-il un problème ? Parfois cela dépasse la simple vivacité pour devenir un enjeu de développement psychologique important, susceptible d'impacter l'ensemble de la vie familiale. Le TDAH (Trouble du Déficit de l’Attention avec/sans Hyperactivité) n’est pas toujours facile à diagnostiquer. Les parents, en particulier, hésitent souvent à déterminer le moment opportun pour consulter un spécialiste.

Signes typiques pouvant indiquer un TDAH - une consultation médicale est toujours nécessaire afin de pouvoir poser un diagnostic fiable.

Les symptômes du TDAH peuvent être très variés. Si vous remarquez certaines des caractéristiques mentionnées ci-dessus chez votre enfant et, surtout, les principaux symptômes de manque de concentration, d'agitation et d'impulsivité, il peut être judicieux de consulter un médecin pour évaluer la possibilité d'un éventuel TDAH.

Le TDAH est l’un des troubles mentaux les plus courants chez les enfants et les adolescents. Les principales caractéristiques sont l'inattentionles difficultés de concentrationl'agitation physique et l'impulsivité. Mais il existe aussi des différences individuelles. Par exemple, l’impulsivité peut se manifester chez les enfants qui agissent de manière imprudente et sans réfléchir, qui interviennent en classe sans qu’on le leur donne la parole ou qui ne sont pas capables de contrôler leurs émotions. Mais il peut aussi arriver que les enfants expriment leur impulsivité de manière créative et aient de nombreuses idées nouvelles et imaginatives lors d'explosions impulsives.

Le TDAH peut mettre beaucoup de pression sur la vie familiale quotidienne. C'est pourquoi il est particulièrement important de poser un diagnostic précoce et de prendre correctement en charge le trouble du neurodéveloppement. De soins inadéquats peuvent aggraver les symptômes du TDAH et avoir un impact négatif sur le développement des enfants. Au fil du temps, un stress persistant chez les enfants concernés pourrait se manifester par des peurs, voire par une dépression.

Ce que l’on connaît moins, c’est ce qu’on appelle le trouble du déficit de l’attention, ou TDA en abrégé. Comme son nom l’indique, contrairement au TDAH, les personnes touchées manquent d’hyperactivité, c’est-à-dire d’agitation physique. Les enfants et les adolescents touchés ne prêtent pas d'attention, ont des difficultés à se concentrer et sont facilement distraits. Ils semblent souvent rêveurs et perdus dans leurs pensées.

Parce qu’il n’a pas la caractéristique vivante du TDAH, le TDA est souvent négligé car les enfants ont tendance à être calmes et parfois renfermés. Le manque de concentration est souvent considéré comme un trouble d’apprentissage.

Il y a encore quelques années, le TDAH était connu sous le nom de « syndrome du Fidget ». L’hyperactivité a donc joué un rôle majeur dans le diagnostic du TDAH. Pour rappel, tous les enfants qualifiés d'actifs et d'énergiques ne souffrent pas nécessairement de TDAH.

Afin de poser un diagnostic, un examen approfondi par un professionnel doit être réalisé. Chaque enfant est unique et a son propre caractère. Si un enfant est vif, comme nous l'avons précisé ci-dessus, il n'est pas nécessaire de présumer immédiatement qu'il souffre de TDAH, mais il est important de faire vérifier certains signes par un expert afin de pouvoir gérer adéquatement la maladie et soutenir l'enfant en cas de diagnostic posé.

Le TDAH est diagnostiqué plus fréquemment et plus tôt chez les garçons mais cela ne signifie pas que cette pathologie soit plus fréquente chez eux. Les observations ont montré qu’il peut exister des différences de symptômes selon le sexe, ce qui est le cas dans d'autres domaines de la médecine. En effet, dans le cadre de TDAH les garçons sont généralement impulsifs, agités et physiquement hyperactifs, tandis que les filles font principalement preuve d'une agitation intérieure et semblent rêveuses « dans leur propre monde ». Habituellement, les filles atteintes de TDAH ont des difficultés à se concentrer et à apprendre à l’école, pour autant le diagnostic de TDA ou de TDAH est moins fréquent.

Le diagnostic de TDAH est posé par un spécialiste. Il est essentiel d'agir avec précaution pour éviter à la fois de négliger le TDAH et de poser un diagnostic hâtif.

Lors de l'examen, l'attention est portée sur trois symptômes principaux : l'agitation, le manque de concentration et l'impulsivité. Contrairement au manque de concentration, qui n'apparaît généralement que temporairement, les symptômes reconnus dans le TDAH persistent sur une longue période (plus de six mois) et se distinguent nettement par leur intensité par rapport aux enfants ou adolescents du même âge.

L'investigation porte sur :

  • Des discussions approfondies avec l'enfant, les parents et éventuellement des personnes de l'environnement (les enseignants, par exemple.)
  • Une phase d'observation du comportement de l'individu, dans différentes situations de vie
  • Des examens afin de détecter d'autres éventuelles maladies (par exemple : problèmes thyroïdiens, capacités visuelles et auditives, bilans sanguins)
  • Tests et questionnaires 

Les causes exactes du développement du TDAH n’ont pas encore été entièrement élucidées. On suppose que ce sont principalement les prédispositions génétiques qui conduisent au TDAH, car il a tendance à être héréditaire. Il existe aussi des facteurs environnementaux comme un faible poids à la naissance ou la consommation d’alcool/nicotine pendant la grossesse, qui semblent accroître le risque de TDAH. Les facteurs sociaux (par exemple : l'éducation, les relations parent-enfant, les interactions avec les pairs) sont moins susceptibles de déclencher le TDAH, mais peuvent tout de même influencer les symptômes.

Le TDAH est un trouble de ce qu'on appelle l'axe du stress. L’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (axe HPA) est un système complexe impliqué dans la régulation des réponses neuroendocriniennes au stress. Son activation déclenche notamment la production de «l'hormone de stress» – le cortisol.

Le TDAH de type principalement hyperactif se caractérise par une hyporéactivité de l'axe HPA (activité réduite), tandis que le TDAH à prédominance inattentive est souvent associé à une hyperréactivité, avec une forte activation des systèmes de stress.

Les hormones de stress, comme le cortisol, ont une influence significative sur le système immunitaire : ils produisent un déséquilibre et peuvent conduire à long terme à une neuroinflammation. Cette inflammation persistante est provoquée par la libération accrue de certaines cytokines. Dans le TDAH, un déplacement des cellules T auxiliaires a été détecté, dans lequel les cellules TH1 ou les cellules TH2 prédominent. Dans les deux cas, la réponse immunitaire naturelle est perturbée, ce qui se traduit par une réaction immunitaire soit excessive, soit absente.

Il a également été scientifiquement prouvé que le TDAH provoque un dysfonctionnement neurobiologique. Cela signifie que les substances messagères sont déséquilibrées (la dopamine et la noradrénaline). Ces neurotransmetteurs, comme on les appelle, permettent la transmission des informations entre les cellules nerveuses et agissent principalement dans les régions du cerveau responsables du contrôle et de la coordination. Lorsque ces substances messagères sont libérées en quantité insuffisante, la transmission des signaux dans le cerveau est altérée, perturbant ainsi l'interaction entre les systèmes d'attention et de motivation. Les personnes concernées sont « constamment sous pression » et ne parviennent pas à se concentrer. Afin d'améliorer cet état, il est important de ramener les substances messagères à leur équilibre naturel. C’est là qu’intervient la micro immunothérapie.

La micro-immunothérapie est une immunothérapie à faible dose qui utilise des substances messagères naturelles (cytokines). Elles sont acheminées précisément vers les zones où elles sont nécessaires grâce au système lymphatique de l'organisme. La micro-immunothérapie veille à compenser le manque de ces substances messagères dans l'organisme en cas de déséquilibre dans la libération de dopamine et de noradrénaline. C'est grâce à une modulation fine et douce agissant sur la dopamine, que le corps est stimulé pour libérer davantage de substances messagères. Cela agit efficacement en soutien dans le traitement du TDAH.

Les cytokines utilisées en micro-immunothérapie ont un effet positif sur le déséquilibre évoqué précédemment dans l’axe du stress. Ils agissent sur les cellules T auxiliaires et visent à rétablir l'équilibre naturel. Par exemple, s’il y a un excès de cellules TH1 (pro-inflammatoires), une modulation se produit et vient stimuler en douceur les mécanismes anti-inflammatoires et affaiblit les processus pro-inflammatoires. 

L'objectif est de rétablir l'équilibre entre les cellules TH1 et TH2 afin de favoriser une réponse immunitaire harmonieuse.

La micro-immunothérapie utilise uniquement des substances naturelles, identiques à celles que le corps lui-même utilise. Cela signifie que la micro-immunothérapie n’intervient pas de manière agressive dans les processus, mais vient plutôt apporter un soutient de façon séquentielle. Elle agit directement à l'origine du déséquilibre des substances messagères et aide le corps à retrouver un équilibre sain, c'est ce qu'on appelle l'homéostasie. En utilisant des principes actifs que l'organisme connaît et utilise lui-même, la micro-immunothérapie est très bien tolérée et peut être associée à d'autres thérapies. Aucun effet négatif ou risque sur l'organisme de l'enfant n'a été déterminé.

Parce que la micro-immunothérapie est facile à prendre et particulièrement douce, elle convient à toute la famille : des enfants aux grands-parents.

🔸 Le savoir c'est le pouvoir : cherchez des informations détaillées sur le trouble et sur la manière de le gérer. Informez-vous et bénéficiez des conseils d’experts en TDAH afin d’offrir le meilleur accompagnement possible à votre enfant.

🔸 Soyez bienveillant : encouragez, félicitez.. Le renforcement positif est très important pour les enfants. Reconnaissez leurs efforts en vous basant sur de petits objectifs et, par exemple, félicitez votre enfant lorsqu'il a consacré beaucoup de temps à une tâche ou qu'il a écouté attentivement.

🔸 Voyez le verre à moitié plein : montrez à votre enfant ce qui était particulièrement positif. Par exemple, dites-lui chaque soir ce qui a été agréable au cours de la journée.

🔸 Accordez vous une pause : créez un havre de paix pour vous et votre famille. Passez du temps qualitatif en famille pour se donner de l'affection, se détendre ensemble ou pratiquer une activité ensemble.

🔸 Offrez à votre enfant de la sécurité : proposez à votre enfant des structures et des routines fiables qu'il pourra suivre. Cela facilitera la gestion du TDAH car il. n'y aura pas de place à l'imprévu et donc au stress.

🔸 La mobilité est importante : soyez actif avec votre enfant et sortez beaucoup. Jouer et faire de l'exercice au grand air peuvent libérer de l'énergie. Proposez des activités qui permettront à votre enfant de se défouler.

🔸 Nutrition : rien de mieux qu'une alimentation saine en soutient au traitement du TDAH. Assurez vous que votre enfant puisse bénéficier de produits frais et d'une alimentation équilibrée. Évitez le sucre industriel et les plats cuisinés, qui contiennent de nombreux additifs.

🔸 L'importance du sommeil : établissez des petits rituels le soir afin de favoriser un sommeil réparateur. Faites en sorte que votre enfant puisse dormir un nombre d'heures suffisant car le corps se régénère pendant le sommeil et le cerveau assimile les informations et les stimuli de la journée.

🔸 S'organiser dans la gestion des tâches : guidez votre enfant en lui montrant qu'il peut diviser des tâches complexes afin de créer des étapes plus petites.

Si les sujets autour de la pédiatrie vous intéressent, sachez qu'hier, nous vous avons proposé un atelier à suivre en ligne autour de la Rhino Bronchite en Pédiatrie. Si vous êtes professionnel de santé, nous vous invitons à vous connecter à l'espace professionnel afin de visionner le replay ! 

Vous pouvez trouver d’autres articles intéressants sur notre blog santé. Voici une petite sélection que vous pouvez parcourir :

Contactez IFMi si vous avez des questions sur la micro-immunothérapie : 00 33 1 86 95 41 63 - ifmi@microimmuno.fr



Vous êtes patient ? Équilibrez votre système immunitaire.
Contactez un micro-immunothérapeute
En savoir plus
Vous avez bénéficié d'un traitement de micro-immunothérapie ?
Racontez-nous votre histoire !
Témoigner
Vous êtes professionnel de santé ?
Intégrez le système immunitaire dans votre pratique quotidienne en vous formant à la micro-immunothérapie.
Se former

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Partagez cet article

effets anti-inflammatoires cellulaires
L'inflammation chronique, un phénomène persistant et souvent insidieux, est associée à une multitude de maladies graves, telles que les maladies cardiovasculaires, les cancers, le diabète, et les maladies auto-immunes. Malgré les traitements traditionnels, la gestion de l'inflammation chronique reste un défi majeur en médecine. C'est dans ce contexte que la micro-immunothérapie suscite un intérêt croissant. […]
Lire plus
Sommeil
Nous l'avons tous déjà vécu : parfois, nous n'arrivons tout simplement pas à nous endormir, on se tourne et on se retourne dans notre lit, nous n'arrivons pas à trouver une position de sommeil détendue et nos pensées tournent en boucle. Parfois encore, nous nous réveillons plusieurs fois dans la nuit et avons des difficultés […]
Lire plus
Femme type ? Quelles sont les maladies féminines et comment les traiter avec douceur ?
Octobre rose est une campagne annuelle mondiale de communication destinée à sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein et à récolter des fonds pour la recherche.  Nous profitons de ce mois de mobilisation contre le cancer du sein pour aborder le sujet de la santé féminine et des différentes maladies qui touchent les femmes et en […]
Lire plus
1 2 3 12
© IFMi 2024 | Webdesign & SEO by MSM Web Solutions
crossmenu linkedin facebook pinterest youtube rss twitter instagram facebook-blank rss-blank linkedin-blank pinterest youtube twitter instagram