Le 12 mai, à l’occasion de la Journée mondiale de la fibromyalgie, nous mettons en lumière un enjeu majeur de santé : la douleur chronique. Touchant des millions de personnes à travers le monde, elle se distingue de la douleur aiguë par sa persistance et son origine souvent inexpliquée. Dans cet article, nous explorerons les causes possibles de cette affection, analyserons le rôle du système immunitaire et ses mécanismes de régulation, et présenterons les perspectives offertes par la micro-immunothérapie.
La douleur chronique demeure l’une des énigmes les plus complexes, aussi bien sur le plan médical que psychologique. Issue d’une interaction entre des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux, elle dépasse largement la simple perception de symptômes physiques. Son impact sur la vie quotidienne peut être considérable, entraînant une diminution significative de la qualité de vie des personnes concernées.
Un acteur souvent sous-estimé dans ce phénomène est le système immunitaire, qui joue un rôle clé dans l’apparition et le maintien de la douleur chronique. Bien au-delà de ses fonctions de réparation des tissus et de défense contre les infections, il influence directement le traitement de la douleur dans le système nerveux. Les processus inflammatoires qu’il déclenche peuvent non seulement intensifier la douleur aiguë, mais aussi provoquer une sensibilisation menant à la chronicisation de la douleur.
Malgré les avancées scientifiques, comprendre pleinement l’origine et les mécanismes de la douleur chronique reste un défi majeur. Cette complexité nous pousse à explorer des approches interdisciplinaires afin de mieux décrypter les interactions entre le système nerveux, le psychisme et l’immunité.
La douleur chronique se manifeste sous diverses formes, chacune se distinguant par son origine et sa localisation. On peut les classer en quatre grandes catégories :
Elles proviennent des organes internes et sont souvent liées à des maladies ou des inflammations situées dans la cavité abdominale. Des affections comme le syndrome du côlon irritable ou les douleurs gastriques chroniques en sont des exemples typiques. L’inflammation des organes ou des tissus environnants est généralement à l’origine de ces douleurs persistantes.
Elles résultent de lésions ou de dysfonctionnements du système nerveux. Parmi les plus courantes figurent les neuropathies et la névralgie post-zostérienne, qui se manifestent par des sensations de brûlure, de picotement ou d’électrisation. L’inflammation du tissu nerveux joue souvent un rôle clé dans leur apparition et peut aggraver les symptômes sur le long terme.
Ces douleurs touchent les muscles, les os et les articulations, comme c’est le cas du mal de dos ou de l’arthrite. Elles sont généralement causées par des blessures, des pathologies dégénératives ou un surmenage. L’inflammation est un facteur déterminant, notamment dans des maladies comme l’arthrite, où elle contribue à l’intensification des douleurs.
Ce type de douleur est étroitement lié à des facteurs psychologiques tels que le stress, l’anxiété ou la dépression. Bien qu’aucune lésion physique évidente ne soit en cause, un déséquilibre du système immunitaire joue souvent un rôle déterminant, un aspect que nous approfondirons plus loin.
Les douleurs chroniques résultent d’une interaction complexe entre plusieurs facteurs biologiques, psychologiques et sociaux. Leur origine est souvent multifactorielle, ce qui rend leur compréhension et leur prise en charge particulièrement délicates.
🔹 Dysfonctionnement du système nerveux : des anomalies dans le fonctionnement du système nerveux, qu’il soit central ou périphérique, peuvent amplifier la perception de la douleur. Ces perturbations peuvent conduire à une hypersensibilité et à une réponse exagérée aux stimuli douloureux.
🔹 Mémoire de la douleur : l’hyperactivité des voies nerveuses et la sensibilisation centrale contribuent à ancrer la douleur dans le système nerveux. Celui-ci finit par enregistrer et reproduire la douleur, même lorsque son déclencheur initial a disparu.
🔹 Stress et charge émotionnelle : les émotions négatives et le stress peuvent intensifier la perception de la douleur. Un cercle vicieux peut alors s’installer : la douleur génère un mal-être émotionnel, qui à son tour renforce la douleur.
🔹 Influence de l’histoire de vie et du contexte social : les expériences passées, les traumatismes, le soutien familial ou encore les relations sociales influencent la manière dont une personne ressent et gère sa douleur. Ces facteurs peuvent favoriser ou atténuer la chronicisation de la douleur.
Ainsi, la douleur chronique ne se limite pas à une simple sensation physique : elle est le reflet d’un équilibre fragile entre le corps, l’esprit et l’environnement social.
Le traitement des douleurs chroniques doit tenir compte de l’interaction complexe entre le corps, le psychisme et l’environnement social. Ces trois dimensions peuvent perturber le système immunitaire, contribuant ainsi à un déséquilibre qui favorise la persistance de la douleur. Cette compréhension ouvre la voie à des approches thérapeutiques personnalisées et ciblées.
Saviez-vous que les inflammations chroniques sont souvent liées à un déséquilibre du système immunitaire ? Lorsqu’il devient hyperactif, il ne se contente pas d’amplifier la douleur, il peut aussi en favoriser la chronicisation.
Un excès de cytokines pro-inflammatoires peut déclencher des réactions inflammatoires nuisibles qui accentuent la sensation douloureuse. À l’inverse, les cytokines anti-inflammatoires jouent un rôle clef dans l’atténuation de ces réactions. Un équilibre entre ces deux types de cytokines est essentiel pour assurer une réponse immunitaire saine. S’il est rompu, la douleur risque de s’installer durablement.
Parmi les acteurs clefs de cette modulation, la microglie, une population de cellules immunitaires du système nerveux central, joue un rôle déterminant. Ces cellules sont capables d’émettre des signaux pro- et anti-inflammatoires, influençant directement l’intensité et la durée de la douleur. Cette découverte ouvre la voie à de nouvelles stratégies thérapeutiques prometteuses.
La micro-immunothérapie est une méthode thérapeutique qui vise à moduler le système immunitaire de manière ciblée afin d’améliorer la gestion des maladies, y compris la douleur chronique. Cette approche ouvre des perspectives intéressantes pour soulager durablement les patients.
🔹 Réduction de l’inflammation : en influençant les cytokines responsables de l’inflammation, la micro-immunothérapie peut contribuer à diminuer la douleur associée aux inflammations persistantes.
🔹 Action sur les processus neuroinflammatoires : en ciblant les interactions entre cellules immunitaires et cellules nerveuses, elle pourrait limiter la surexcitation des neurones impliqués dans la douleur chronique.
🔹 Neuroprotection : cette approche pourrait également stabiliser l’environnement des cellules nerveuses, aidant ainsi à prévenir ou réparer les dommages structurels et fonctionnels des neurones.
La prise en charge de la douleur chronique représente un véritable défi, impliquant une compréhension fine des interactions entre le corps, l’esprit et le système immunitaire. Une approche multidisciplinaire, combinant dimensions physique, psychologique et immunologique, semble essentielle pour une gestion plus globale et efficace de la douleur.
Les avancées scientifiques, notamment dans des domaines innovants comme la micro-immunothérapie, offrent de nouvelles perspectives porteuses d’espoir pour les patients. Ces approches intégratives laissent entrevoir non seulement un meilleur soulagement de la douleur, mais aussi une amélioration significative de la qualité de vie, ouvrant la voie à une existence plus sereine et épanouie.
Pour en savoir plus sur la micro-immunothérapie, n’hésitez pas à contacter l’IFMi.
Remarque : les indications et effets mentionnés reposent sur l'expérience de praticiens spécialisés en micro-immunothérapie.
Je n'hésite pas à dire que, tout au long de ma pratique médicale, la micro-immunothérapie a été d'une aide incroyable pour traiter de nombreuses maladies graves comme la fatigue chronique, la fibromyalgie, les maladies auto-immunes, les infections persistantes ou récurrentes, les maladies neurodégénératives, etc. Dans beaucoup de ces cas, elle n'a pas seulement atténué les symptômes, mais elle a guéri. Bien que je sois maintenant à la retraite, je continue à recommander la micro-immunothérapie à ceux qui souffrent de maladies chroniques souvent négligées par la médecine conventionnelle. Je pense que la micro-immunothérapie devrait faire partie intégrante des études médicales car elle est d'une grande aide pour les patients.
À cette période de l’année, vous pourriez être tenté de profiter de la piscine municipale pour faire du sport ou de vous détendre dans des thermes afin de vous ressourcer. Ces lieux attirent de nombreuses personnes et familles, attirées par les bienfaits de l’eau. Mais qu’en est-il des bactéries et des virus ? Quel est le risque d’infection dans l’eau ou aux abords de la piscine ? Quelles maladies peuvent être transmises et, surtout, comment vous protéger efficacement, vous et votre famille, sans renoncer aux plaisirs de la baignade ? Découvrez ici toutes les réponses à ces questions et comment la micro-immunothérapie peut renforcer vos défenses face aux agents pathogènes indésirables.
Les bassins individuels des piscines intérieures et extérieures, ainsi que du spa thermal, peuvent être comparés à d'immenses baignoires utilisées quotidiennement par de nombreuses personnes. Avec eux, ils introduisent diverses impuretés : résidus de produits d'entretien et de protection solaire s'il s'agit d'une piscine extérieure, des micro-organismes, ainsi que des agents pathogènes tels que bactéries, virus et parasites, qui se propagent dans l'eau et aux abords.
Bien que des mesures de protection comme la circulation régulière de l'eau, son renouvellement et l'utilisation du chlore pour la désinfection soient mises en place, elles ne permettent pas d'éliminer totalement les agents pathogènes.
Par ailleurs, le chlore peut perturber l'équilibre naturel de la flore vaginale, augmentant ainsi le risque d'irritations et d'infections, comme l'herpès génital.
Comme mentionné précédemment, l'eau de la piscine n'est pas la principale source de danger. Les zones humides, telles que les vestiaires, les douches et les toilettes, présentent un risque plus élevé en raison de leur forte concentration en agents pathogènes. Ces derniers peuvent s’y installer, se multiplier et se propager très facilement.
En outre, la transmission des maladies peut également se faire par voie aérienne ou par contact direct entre individus. Les piscines, qu'elles soient couvertes ou en plein air, rassemblent souvent un grand nombre de personnes, favorisant ainsi la propagation des bactéries et des virus par les voies respiratoires ou par simple contact.
Les piscines peuvent être à l’origine de diverses maladies, parmi lesquelles on retrouve principalement le pied d'athlète, les verrues, les infections respiratoires et les troubles gastro-intestinaux. Des affections cutanées et des inflammations, notamment au niveau des oreilles ou de la conjonctive, peuvent également apparaître. La région génitale n'est pas épargnée, avec des infections telles que l’herpès génital, les verrues génitales ou encore les infections bactériennes de la vessie.
Enfin, dans le contexte de la pandémie actuelle, il est possible d’être exposé au coronavirus du SRAS dans les piscines et autres lieux publics. Comme pour d’autres maladies respiratoires, la contamination se fait principalement par voie aérienne et non par l’eau de la piscine.
L'herpès génital est l'une des maladies qui peuvent survenir après une visite à la piscine.
L’herpès génital est l’une des infections sexuellement transmissibles les plus répandues. Comme les autres virus de la famille de l’herpès, les virus de l’herpès simplex (HSV) restent présents dans l’organisme après l’infection initiale. Le système immunitaire contrôle généralement leur activité, limitant ainsi les poussées. Cependant, un affaiblissement du système immunitaire peut entraîner une réactivation du virus et l’apparition de symptômes.
Il existe deux types de virus de l’herpès simplex :
L’herpès touche environ 10 à 20 % de la population, mais seuls 10 à 30 % des personnes infectées développent des symptômes. Le risque de transmission est plus élevé pour les femmes, car le virus se propage plus facilement aux muqueuses féminines. La transmission d’un homme à une femme est ainsi environ cinq fois plus probable que l’inverse. Toutefois, les récidives de l’herpès génital semblent plus fréquentes chez les hommes. En général, les symptômes des réinfections sont plus légers que ceux de la première poussée.
Le meilleur moyen de défense contre les infections est un système immunitaire fort, capable d’identifier et de combattre les virus et bactéries nuisibles. Plusieurs facteurs influencent l’efficacité du système immunitaire :
Un sommeil réparateur : un bon sommeil favorise la régénération du corps et l’efficacité du système immunitaire. Veillez à dormir suffisamment chaque nuit.
Une alimentation saine : privilégiez les aliments riches en vitamines et nutriments, comme les baies, les herbes et les épices. Réduisez la consommation d’aliments transformés, de sucre, de sel et de produits à base de blé.
L’exercice en plein air : une activité physique régulière, notamment en extérieur, stimule le système immunitaire. La natation est un excellent sport sollicitant plusieurs groupes musculaires.
La gestion du stress : un stress excessif libère des hormones qui affaiblissent le système immunitaire. Prenez le temps de vous détendre et d’intégrer des pauses dans votre quotidien.
Certaines mesures peuvent aider à réduire le risque d’infection dans un environnement aquatique :
Le risque d’infections dans les piscines peut être réduit grâce à des règles simples.
En complément des mesures évoquées, la micro-immunothérapie constitue une aide précieuse pour renforcer les défenses naturelles de l’organisme contre les virus et les bactéries. Cette approche repose sur l’utilisation de substances messagères, appelées cytokines, que le corps utilise naturellement pour coordonner la réponse immunitaire.
Son action est douce et progressive, permettant de moduler le système immunitaire sans l’affaiblir ni le sur-solliciter. Grâce à cette régulation équilibrée, la micro-immunothérapie est bien tolérée, convient à tous les âges et peut être associée à d’autres traitements.
L’objectif de cette thérapie est d’entraîner le système immunitaire afin qu’il puisse mieux réagir face aux infections. Elle peut être utilisée à titre curatif, pour soutenir l’organisme lors d’une maladie aiguë, mais aussi en prévention, par exemple avant l’arrivée de l’hiver, période propice aux infections.
Vous recherchez plus d’informations sur la façon dont la micro-immunothérapie peut vous aider contre diverses maladies infectieuses ?
N'hésitez pas à consulter les domaines d'application de notre site Web :
➤ Prévenir la résistance aux antibiotiques : quelles solutions ?
➤ Fatigue chronique, infections virales & micro-immunothérapie
➤ Infections par le virus Epstein-Barr
➤ Du Lyme chronique au Covid Long
➤ Impact du Covid sur le système immunitaire et solutions naturelles
➤ S'attaquer à la cause sous-jacente de l'herpès récurrent
Bien entendu, nos experts en micro-immunothérapie de votre région se feront un plaisir de vous aider afin de vous fournir des informations détaillées et des informations sur les possibilités de la micro-immunothérapie.
Lundi 7 avril, c'était la journée mondiale de la santé. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit la santé comme "un état de complet bien-être physique, mental et social, qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité".
Dans un monde en perpétuelle évolution, la médecine ne cesse de s’adapter aux nouveaux défis. Les tendances en matière de santé reflètent ces transformations et montrent comment le système de santé évolue pour mieux répondre aux pathologies émergentes et aux besoins individuels. S’informer sur ces tendances permet à chacun de mieux anticiper les changements et de prendre soin de sa santé de manière proactive.
Face à des enjeux majeurs tels que le vieillissement de la population, la hausse des maladies chroniques, le stress psychologique et les pandémies mondiales, l’attention se porte de plus en plus sur un acteur clé de notre bien-être : le système immunitaire. Nous verrons pourquoi il occupe une place centrale dans la recherche médicale et comment la micro-immunothérapie peut contribuer à relever ces défis. Découvrons ensemble les grandes tendances de la santé en 2025 !
Les transformations mondiales, qu’il s’agisse de l’évolution démographique, des changements environnementaux, du réchauffement climatique, de l’exposition aux produits chimiques et aux toxines ou encore des modes de vie modernes, peuvent favoriser l’augmentation de certaines maladies ou renforcer leur impact médical. Voici quelques exemples de pathologies qui pourraient gagner en importance à partir de 2025.
Les infections, omniprésentes depuis toujours, ont accompagné l’humanité à travers les âges. La pandémie de coronavirus a mis en évidence l’ampleur que peuvent prendre de nouvelles infections jusqu’alors inconnues, ainsi que leur impact durable sur la santé. Même après la guérison, certaines personnes peuvent souffrir de troubles persistants, comme dans le cas du Long COVID, qui se manifeste par des problèmes de concentration, une fatigue chronique, des troubles du sommeil, des douleurs musculaires et articulaires, ou encore des difficultés respiratoires. De manière similaire, bien que rare, un syndrome post-vaccinal (post-vac) avec des symptômes comparables peut également survenir.
Les agents pathogènes évoluant en permanence, de nouvelles infections à grande échelle restent une possibilité pour l’avenir, d’autant plus que la mondialisation favorise leur propagation rapide. Cela représente un défi majeur pour la recherche médicale, qui doit identifier précocement ces maladies, développer des thérapies adaptées et mettre en place des mesures de prévention efficaces.
Par ailleurs, la réactivation d’infections latentes est un phénomène à ne pas négliger. Certains virus, comme l’herpès simplex (HSV), le virus d’Epstein-Barr (EBV), le virus de la varicelle-zona (VZV) ou encore le cytomégalovirus (CMV), peuvent rester en dormance dans l’organisme après une première infection. En temps normal, le système immunitaire les maintient sous contrôle, mais en cas d’affaiblissement – dû au stress, aux changements environnementaux ou aux modes de vie modernes – ces virus peuvent se réactiver et provoquer des symptômes parfois sévères. Afin de prévenir ces réactivations, il devient essentiel de renforcer et de soutenir le système immunitaire.
Chaque utilisation d'antibiotiques favorise la formation de résistances. Problème : des germes résistants aux antibiotiques peuvent se développer au fil du temps, ce qui peut représenter un grave danger pour la santé. Selon une étude, le nombre de décès pourrait de cette façon augmenter considérablement d'ici 2050. La médecine et la recherche sont confrontées au défi de trouver de bonnes alternatives à l'utilisation des antibiotiques. Les médecins ont également la responsabilité d'utiliser le moins possible d'antibiotiques et de se concentrer sur d'autres thérapies efficaces et sur la promotion de l'autorégulation du corps.
Un autre aspect essentiel est la santé mentale. L’hyperconnexion, les crises, l’anxiété, le stress et des modes de vie déséquilibrés peuvent avoir un impact négatif sur le bien-être psychologique, favorisant l’émergence de troubles tels que le burnout et la dépression. Le système immunitaire et les processus inflammatoires jouent également un rôle clé dans ces mécanismes. La prévention et la prise en charge des troubles psychiques sont déjà devenues une priorité et continueront de gagner en importance à l’avenir.
Les médecins et les thérapeutes font état d'une augmentation des maladies auto-immunes depuis la pandémie du Coronavirus. Une étude portant sur plus de 640.000 personnes atteintes du COVID a montré que l'incidence des maladies auto-immunes avait augmenté de 42,63 %. Les facteurs de stress, l'alimentation et les facteurs environnementaux peuvent également favoriser l'apparition de ces maladies. En outre, les possibilités de détection et de diagnostic s'améliorent, de sorte que les maladies auto-immunes sont de plus en plus « visibles » dans la médecine et la société.
Parmi les maladies auto-immunes les plus fréquentes, on trouve la polyarthrite rhumatoïde, le lupus, la sclérose en plaques (SEP) et les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin comme la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse.
Le syndrome métabolique est un ensemble complexe de facteurs de risque qui inclut un mode de vie malsain, des influences environnementales modernes et des prédispositions génétiques. Il se caractérise principalement par une accumulation de graisse abdominale (ou obésité), de l'hypertension, des taux élevés de lipides sanguins et de glycémie. Ses conséquences peuvent inclure le diabète de type 2, des maladies hépatiques, des inflammations chroniques et des troubles cardiovasculaires. Qualifié de « maladie de civilisation », il connaît une propagation croissante : dans le cadre de l’étude internationale Monica coordonnée par l’Organisation Mondiale de la Santé, trois centres Français (Inserm de Lille, de Toulouse et le Laboratoire Universitaire d’Epidémiologie de Strasbourg) ont estimé la prévalence du syndrome métabolique en France à 22,5% chez les hommes et 18,5% chez les femmes.
La tendance à privilégier la médecine préventive en matière de santé s'observe déjà depuis plusieurs années. À l'avenir, la recherche et la médecine devraient accorder une attention croissante à la prévention de certaines pathologies. Une prévention efficace permet de préserver ou d'améliorer l'état de santé actuel. Ainsi, le risque de développer certaines maladies est diminué, et les effets secondaires des traitements sont soit supprimés, soit considérablement atténués.
En médecine préventive, plusieurs facteurs sont essentiels : le mode de vie personnel, la réduction des toxines environnementales et des substances chimiques nuisibles, les habitudes quotidiennes, ainsi que la santé mentale et la santé au travail. Par ailleurs, le système immunitaire, en tant qu'élément central de la santé, joue un rôle clé dans la prévention des maladies.
La médecine personnalisée est devenue une tendance majeure dans le domaine de la santé, permettant d'adapter les traitements de façon de plus en plus précise à chaque individu. Les avancées dans l'analyse des données et la génomique jouent un rôle clé dans ce phénomène. Les soins personnalisés optimisent l'efficacité des traitements et, idéalement, minimisent les risques pour les patients.
Dans ce cadre, l'intérêt pour les traitements complémentaires et la médecine holistique ne cesse de croître. Cela permet de combiner diverses approches afin d'offrir un soutien sur mesure aux patients.
Pendant longtemps, des recommandations générales standard ont été appliquées à de nombreux traitements et médicaments. Cependant, chaque corps étant unique, il existe des différences biologiques, hormonales et sociales entre les hommes et les femmes en matière de santé. La vulnérabilité aux maladies, leur évolution ainsi que la tolérance et l'efficacité des traitements peuvent différer selon le sexe. Par exemple, un infarctus du myocarde peut se manifester par des symptômes différents chez les hommes et les femmes. Prendre en compte ces spécificités liées au sexe peut rendre les diagnostics et traitements plus précis, plus efficaces et avec moins d'effets secondaires.
Il est également évident que, au-delà de ces considérations liées au sexe, il est essentiel de tenir compte de l'individualité de chaque personne. Même au sein des mêmes sexes biologiques, il est important de ne pas trop généraliser afin de trouver une solution de santé optimale et personnalisée.
Existe-t-il des différences dans le système immunitaire des hommes et des femmes ?
Lorsque l'on parle des tendances en matière de santé, il est difficile de passer à côté du système immunitaire et des immunothérapies. Ces dernières années, notre compréhension de ce système a fait d'importants progrès. Les approches thérapeutiques qui s'appuient sur l'immunité offrent un atout majeur : elles favorisent une prise en charge personnalisée. En ciblant spécifiquement le système immunitaire et ses particularités, tout en tenant compte d'autres facteurs individuels, elles permettent d'adapter le traitement aussi bien au patient qu'à sa pathologie.
Les immunothérapies ont pris une place grandissante, notamment dans le traitement du cancer. Elles poursuivent plusieurs objectifs :
En mobilisant les défenses naturelles de l’organisme, les immunothérapies permettent de neutraliser les agents pathogènes de manière précoce et efficace. Cette approche s’inscrit également dans la tendance de la médecine préventive, puisqu’un système immunitaire robuste peut contribuer à prévenir certaines maladies ou à en limiter les effets.
À partir de 2025, les immunothérapies devraient occuper une place encore plus centrale dans le traitement des maladies, élargissant ainsi les options thérapeutiques. Au-delà du cancer, elles jouent un rôle clé dans la prise en charge des maladies auto-immunes, chroniques, neurologiques, psychiques et métaboliques, confirmant ainsi les grandes tendances émergentes en santé.
Malheureusement, de nombreuses immunothérapies s'accompagnent généralement d'effets secondaires importants. Il en va autrement de la micro-immunothérapie, que nous souhaitons examiner de plus près dans les lignes qui suivent.
La micro-immunothérapie est une approche spécifique de l’immunothérapie qui repose sur l’utilisation de messagers immunitaires (tels que les cytokines, les facteurs de croissance ou des acides nucléiques ciblés) à très faibles doses. Contrairement à d’autres formes d’immunothérapie, elle est reconnue pour sa douceur, sa bonne tolérance et son faible risque d’effets secondaires. Son objectif principal est d’harmoniser l’activité du système immunitaire afin de limiter les erreurs et de soutenir ses mécanismes naturels, notamment les défenses antivirales et la reconnaissance des cellules cancéreuses. L’équilibre entre les processus pro-inflammatoires et anti-inflammatoires joue un rôle clé dans cette approche, permettant de restaurer et de préserver l’homéostasie du système immunitaire sur le long terme.
L'évolution des critères et des influences médicales entraîne en permanence des avancées en matière de recherche et de traitement. Ce dynamisme est essentiel, car il permet de développer des approches innovantes, plus efficaces et mieux adaptées aux besoins des patients. À partir de 2025, les grandes tendances en santé s’orientent vers des solutions personnalisées et une priorité accordée à la prévention plutôt qu’au curatif.
Dans ce contexte, les immunothérapies, en particulier la micro-immunothérapie douce, occupent une place croissante. En exploitant les ressources naturelles de l’organisme et en s’adaptant aux besoins individuels, elles offrent une approche prometteuse. Par ailleurs, le système immunitaire, véritable pilier de la santé, est de plus en plus mis en avant. D’autres facteurs comme le mode de vie, l’activité physique, l’alimentation, l’exposition aux polluants environnementaux et aux produits chimiques, ainsi que l’impact du stress, sont également intégrés dans les stratégies de prise en charge globale de la santé.
D’autres sujets méritent également une attention particulière, bien qu’ils ne soient pas abordés ici en détail. Parmi eux, l’impact du changement climatique sur la santé (maladies liées à la chaleur, allergies), le rôle croissant de l’intelligence artificielle dans le diagnostic et le suivi médical, l’essor des applications et dispositifs connectés (wearables, trackers de fitness) ainsi que l’importance de la durabilité dans le secteur de la santé.
Nous l'avons tous déjà vécu : parfois, nous n'arrivons tout simplement pas à nous endormir, on se tourne et on se retourne dans notre lit, nous n'arrivons pas à trouver une position de sommeil détendue et nos pensées tournent en boucle. Parfois encore, nous nous réveillons plusieurs fois dans la nuit et avons des difficultés à nous rendormir après cela. Ces situations, si elles sont isolées, sont tout à fait normales. Mais que faire si vous souffrez de troubles du sommeil plus fréquents ?
Comment surviennent les troubles du sommeil ? Quelles maladies pourraient en être à l’origine ? Dans cet article, nous évaluerons l’importance d’un sommeil sain et réparateur pour le système immunitaire et donc pour notre santé. Vous découvrirez également quel soutien pourrait vous apporter la micro-immunothérapie dans vos problèmes liés au sommeil et comment vous pouvez améliorer la qualité de votre sommeil par vous-même.
La qualité du sommeil des Français est mise à l'épreuve par les crises et les rythmes sociaux et individuels : selon des études de l'INSV, de l'Institut National du Sommeil et de la Vigilance et du DMGEN (mutuelle française), la dégradation de la qualité de sommeil, dont souffre plus d’1 Français sur 3, est associée à une réduction de la durée moyenne de sommeil et à des réveils nocturnes qui concernent 8 Français sur 10.
Cet institut précise aussi que chez 56% des Français, les problèmes de sommeil occasionnent au moins une nuisance dans le cadre professionnel.
Le sommeil fait partie intégrante de notre vie. Au fil des millénaires, les humains se sont adaptés au rythme naturel de 24 heures du jour et de la nuit, de la lumière et de l’obscurité. Le sommeil est vital pour notre corps. Les fonctions, processus et mécanismes exacts du sommeil n’ont pas encore été entièrement étudiés. Il existe tout de même des explications générales, qui nous indiquent à quel point le somme est important pour nous et ce qui se passe pendant celui-ci.
🔸 Performance cognitive : Le sommeil permet de traiter et d’intégrer les informations ainsi que les compétences acquises au cours de la journée, favorisant ainsi l’apprentissage.
🔸 Régulation des fonctions corporelles : De nombreuses fonctions et systèmes du corps sont régulés pendant le sommeil et nous permettent ainsi de rester en bonne santé. Il s’agit notamment de la température corporelle, du système cardiovasculaire et de la production d’hormones.
🔸 Régénération cellulaire et défense immunitaire : Le sommeil favorise la réparation des cellules et l’optimisation de la défense immunitaire, permettant ainsi de récupérer du stress de la journée écoulée tout en renforçant l’organisme pour affronter celle à venir.
🔸 Performance accrue : La mémoire se consolide et s’enrichit durant le sommeil. Un repos sain et réparateur améliore notre concentration et notre productivité pour le jour suivant.
🔸 Soutien de l’équilibre énergétique : Pendant le sommeil, le métabolisme ralentit, réduisant les besoins énergétiques de l’organisme et contribuant à réguler sa consommation d’énergie.
🔸 Bénéfique pour la santé mentale : Le rôle du sommeil dans le maintien de notre équilibre psychique est crucial. Un sommeil suffisant et réparateur favorise un meilleur équilibre émotionnel et réduit la sensibilité au stress psychologique.
🔸 Gestion des émotions : Le sommeil, notamment à travers les rêves, permet de traiter les événements et les émotions vécus au cours de la journée, facilitant ainsi la gestion des souvenirs émotionnels.
Au cours de la nuit, nous traversons un cycle de sommeil composé de différentes phases.
Un cycle complet dure environ 80 à 110 minutes. Les personnes en bonne santé traversent généralement quatre à sept cycles de sommeil chaque nuit.
➡️ La phase d'endormissement (environ 5 %)
Transition entre l'éveil au sommeil. L'activité musculaire ralentit, des contractions musculaires occasionnelles se produisent.
➡️ Sommeil léger (environ 45-55 %)
Le corps se détend, mais le sommeil reste facilement perturbable. Le rythme cardiaque et la respiration ralentissent, tandis que la température corporelle diminue légèrement.
➡️ Sommeil profond modéré (environ 4 à 6 %)
Les fonctions corporelles poursuivent leur ralentissement, tandis que l'activité cérébrale atteint une fréquence réduite.
➡️ Sommeil profond (environ 12-15 %)
Le corps est complètement détendu. L'activité cérébrale reste, à faible fréquence. Les processus de régénération battent leur plein.
➡️ Sommeil paradoxal / le rêve (environ 20-25 %)
L'activité et les ondes cérébrales reprennent leur activité, se rapprochant presque de celle de l'état de veille. Les globes oculaires se déplacent rapidement d'avant en arrière sous les paupières (REM, ou mouvement oculaire rapide). Les muscles restent détendus. C'est durant cette phase que nous vivons la plupart de nos rêves.
C’est surtout lorsque nous manquons de sommeil que nous réalisons à quel point il est important.
Après une nuit agitée, il est courant d’avoir du mal à se concentrer, de se sentir fatigué, irrité ou d'être sujet à des sautes d'humeur. Nous devenons plus vulnérables aux pensées négatives et, si les troubles du sommeil persistent, notre système immunitaire peut en souffrir, augmentant ainsi le risque de tomber malade. Les chercheurs ont découvert qu’un déficit de sommeil de trois heures affecte nos cellules de défense (appelées cellules T) et perturbe déjà le système immunitaire.
Voici ce qui se passe dans votre système immunitaire lorsque vous manquez de sommeil :
Les problèmes de sommeil occasionnels ne sont généralement pas alarmants. Notre sommeil peut être perturbé, notamment avant des événements importants ou lors de périodes de stress intense. Cela peut provoquer des difficultés à s'endormir ou à rester endormi, des réveils fréquents pendant la nuit et une fatigue diurne. En règle générale, la qualité du sommeil s'améliore dès que le stress diminue.
En revanche, lorsqu'il s'agit d'un trouble du sommeil, les problèmes de sommeil durent plus longtemps. Un trouble du sommeil est diagnostiqué lorsque les difficultés à dormir surviennent au moins trois fois par semaine pendant une période de trois mois ou plus. Ces carences de sommeil affectent de manière significative la qualité de vie, les performances et le bien-être psychologique.
Signes caractéristiques de nuits agitées et de troubles du sommeil :
Les problèmes de sommeil peuvent avoir des causes différentes. Si vous dormez mal pendant une longue période, il est important d’en rechercher les causes afin d’améliorer la qualité de votre sommeil.
Les facteurs pouvant déclencher des troubles du sommeil :
Après une nuit blanche, on se sent généralement épuisé. Si les troubles du sommeil persistent, cela impactera fortement votre performance et votre niveau de concentration au cous de la journée.
L'encéphalomyélite myalgique, également connue sous le nom de syndrome de fatigue chronique (ME/SFC), représente une forme d'épuisement extrêmement sévère et éprouvante. Cette maladie engendre un épuisement physique et psychologique d'une intensité dévastatrice, rendant la vie quotidienne des personnes atteintes pratiquement paralysée.
La micro-immunothérapie propose des formules spécifiques pour différents domaines d'application, en venant moduler spécifiquement le système immunitaire afin d'équilibrer en douceur le trouble existant. La micro-immunothérapie apporte également une réponse à la question « Que faire en cas de troubles du sommeil ? ».
Il s'agit en fait d'immunothérapie à faible dose : les ingrédients sont d'origine naturelle et sont présents à très faibles doses en respectant certains niveaux de dilution. En fonction des résultats et de la réaction souhaitée, les principes actifs sont dilués à différents niveaux : faible (l'effet est donc de stimuler), moyen (l'effet est la modulation) ou élevé (l'effet est d'inhiber la réaction immunitaire).
Dans le cas des troubles du sommeil, la micro-immunothérapie vise à utiliser des cytokines et d'autres substances immunocompétentes pour compenser les déséquilibres de l'organisme qui favorisent une détérioration de la qualité du sommeil. Parallèlement, il est essentiel de favoriser les mécanismes clés qui contribuent à un sommeil sain et réparateur.
Les réactions inflammatoires et les fluctuations hormonales doivent tout particulièrement être régulées et ramenées à leur équilibre naturel. La micro-immunothérapie soutient en douceur le fonctionnement du système immunitaire dans le but d’améliorer les processus de régulation afin de bénéficier d'une meilleure qualité de sommeil.
En fonction de chaque individu et de la source responsable du trouble du sommeil, d'autres formes de micro-immunothérapie peuvent être spécialement intégrées en complément du traitement, par exemple dans les cas de maladies auto-immunes, des maladies mentales telles que la dépression et le stress, ou dans le cadre d'infections.
🔶 Quelle quantité de sommeil est nécessaire ?
Il n'existe pas de règle universelle concernant le nombre d'heures de sommeil requis. Les besoins varient légèrement d'une personne à l'autre. En général, sept à huit heures de sommeil réparateur par nuit suffisent pour maintenir une bonne santé et une forme optimale. Cependant, certaines personnes peuvent se sentir pleinement reposées avec seulement cinq heures de sommeil.
🔶 Est-il vrai que l'on dort moins en vieillissant ?
Il existe des différences dans la durée moyenne du sommeil selon les différents groupes d’âge.
Les nouveau-nés dorment jusqu'à 17 heures par jour. Jusqu'à l'âge adulte, cette valeur diminue lentement et se stabilise aux sept à huit heures mentionnées ci-dessus.
Cependant, cette idée très répandue selon laquelle les personnes âgées ont encore moins besoin de dormir est fausse. Pour eux aussi, le nombre moyen d'heures de repos la nuit est compris entre sept à huit heures, mais en raison de maladies, de douleurs et d'autres facteurs liés à l'âge, ils peuvent être amenés à dormir moins que les plus jeunes.
🔶 Est-ce bénéfique de dormir davantage en prévision d'une courte nuit ou de rattraper le sommeil manqué ?
Dans une certaine mesure, il est possible de combler les déficits de sommeil, mais malheureusement, le sommeil ne peut pas être « accumulé » à l’avance. Ce qui rentre en jeu, c'est l'étendue du manque de sommeil et sa durée. Des études ont montré qu’une heure de déficit de sommeil nécessite environ quatre jours de sommeil sain et adéquat pour être compensée. Bien entendu, cela dépend toujours en fonction de l'individu. Finalement, le mieux à faire est de s'assurer d'éviter tout déficit de sommeil !
🔶 Comment diagnostiquer les problèmes de sommeil ?
Si vous sentez que vous avez du mal à dormir, que vous ne vous sentez pas reposé le lendemain et que vous avez du mal à vous concentrer, vous souffrez peut être de problèmes de sommeil. Dans ce cas, contactez votre médecin. Après une première anamnèse, il pourra par exemple vous orienter vers un laboratoire spécialisé du sommeil qui examinera de plus près votre comportement et votre qualité de sommeil. Cela permettra d’identifier les causes potentielles de vos troubles.
🔶 Les somnifères sont ils une bonne ou mauvaise idée ?
Face à des problèmes de sommeil aigus, de nombreuses personnes trouvent une solution rapide grâce à la consommation de somnifères. Temporairement et avec l'accord de votre médecin, les médicaments peuvent aider à vous endormir et à maintenir votre sommeil jusqu'au petit matin. Toutefois il est encore mieux d'étudier et de soigner les causes possibles de vos problèmes de sommeil afin de pouvoir commencer un traitement ciblé et sur le long terme.
Vous avez probablement entendu parler de ce qu'on appelle "avoir une bonne hygiène de sommeil" : tout comme notre hygiène personnelle quotidienne, nos habitudes de sommeil jouent également un rôle très important sur notre santé. Avec seulement quelques ajustements dans notre routine quotidienne et le suivi de certains conseils, vous parviendrez à mieux dormir.
Et vous, avez-vous d’autres conseils qui vous aident personnellement à vous endormir ? Qu'est-ce qui fonctionne pour vous lorsque vous vous réveillez et que vous ne parvenez pas à vous rendormir ? Partagez avec nous vos astuces et votre expérience en nous écrivant par email : ifmi@microimmuno.fr
➤ Fatigue chronique, infections virales & micro-immunothérapie
➤ Qu’est-ce que la micro-immunothérapie ?
➤ Les effets du stress chronique sur la santé à long terme
➤ Résilience : l’importance de la pensée positive
...Je vous écris pour vous dire que je vais finalement mieux.
Après de nombreuses années, grâce à la micro-immunothérapie, j'ai enfin trouvé un traitement pour ma fatigue chronique qui m'a rendu une partie de ma santé et de ma vie. Après avoir fait des recherches sur Internet, j'ai commencé à chercher un micro-immunothérapeute et j'en ai trouvé un dans la liste des professionnels de la santé proposés par MeGeMIT. Après quelques séances seulement, je me sentais déjà beaucoup mieux. Aujourd'hui, je peux travailler, m'occuper de ma famille et profiter de la vie. J’en suis très reconnaissant.
Les actifs du médicament de micro-immunothérapie 2LMIREG ® réduisent l'expression des cytokines et des marqueurs immunitaires, notamment l'interleukine-2 et le HLA-II, tout en modulant le stress oxydatif et la fonction mitochondriale.
Nous vous invitons à consulter cette article scientifique du Journal of Inflammation Research – volume 17 Pages 1161-1181 - publié le 21 février 2024.
Découvrez le pouvoir de la mitochondrie et son rôle clef : Institut Belge d'Endobiogénie et de Physiologie intégrative.
La médecine moderne a démontré que 90 % des maladies chroniques, tout particulièrement les maladies neurodégénératives, les maladies liées au vieillissement, les maladies métaboliques ainsi que plusieurs formes de cancer, sont liées à des altérations mitochondriales.
Le contrôle de la fonction mitochondriale est donc essentiel pour prévenir l’apparition et la progression de nombreuses pathologies et retrouver l’équilibre dans l’organisme.
Au cœur de nombreuses pathologies, les dysfontions mitochondriales seraient impliquées dans le syndrome de fatigue chronique qui touche à l’heure actuelle un grand nombre de patients notamment ceux souffrant de Covid long, d’où l’interêt d’approfondir le sujet.
La micro-immunothérapie a pour but but de donner à l’organisme les clés endogènes nécessaires pour faire fonctionner de manière optimale les mécanismes mitochondriaux essentiels, afin de favoriser une régulation mitochondriale équilibrée et de rétablir une homéostasie correcte.
Grâce à sa structure et sa composition, la formule MIREG possède une action régulatrice au niveau de différents facteurs impliqués dans les dysfonctionnements mitochondriaux, ainsi que sur leurs conséquences délétères.
micro-immunothérapie ; cytokines ; métabolisme mitochondriales ; inflammation, anti-inflammatoire, interleukin-2
Je pense que ce que vous avez produit va changer des vies... Je suis malade depuis 15 ans de fatigue chronique, de maladie de Crohn, de gastrite à éosinophiles pour ne citer que quelques-uns de ces problèmes... J'ai commencé votre traitement il y a 9 jours et ce week-end j'ai bondi de ma chaise suite au désir de mon cœur de voir l'un de mes enfants marquer au football... Je suis trop malade et fatigué depuis trop longtemps pour faire autre chose que de rester assis... cette énergie et ce désir de m'engager dans la vie est nouvelle et s'est maintenue et tous mes symptômes ont changé cette semaine.
Pour beaucoup d'entre nous, les derniers jours de l’année sont marqués par la famille, les amis, se réunir et célébrer ensemble. Nous revenons sur nos derniers mois passés et nous pensons aussi à ce qui nous attend : souhaits, projets et bonnes résolutions pour 2025.
Les résolutions les plus courantes sont celles de se remettre au sport, de manger plus sainement, reprendre une activité laissée à l'abandon, en trouver une nouvelle, perdre du poids, arrêter de fumer ou encore réduire sa consommation d’alcool en suivant le mouvement du Dry January.
Ces intentions sont louables, mais que diriez-vous de mettre votre système immunitaire au centre de vos bonnes résolutions ?
Le système immunitaire est le pilier de notre santé. Il est en connexion avec tous les autres systèmes du corps et influence le fonctionnement de nos cellules et organes. Si l'équilibre immunitaire est perturbé, cela se manifestera par des allergies, des infections, des maladies auto-immunes ou des maladies mentales. Cependant, si vous veillez activement à ce que votre système immunitaire soit efficace et puisse fonctionner normalement, cela aura un effet positif direct sur votre santé physique et mentale. Vous pouvez utiliser la micro-immunothérapie pour soutenir votre équilibre immunitaire - de manière réactive face à l'apparition de symptômes, mais aussi de manière préventive pour éviter autant que possible le développement de maladies.
Voyons ici pourquoi et comment vous pourriez intégrer l'équilibre immunitaire à vos bonnes résolutions !
Selon une enquête de 2016 (EU-SILC), la majorité des Européens évaluent leur état de santé général comme étant de bon à très bon. Environ 65 % des personnes interrogées sont satisfaites de leur état de santé, mais cela ne veut pas dire qu'elles font tout pour y contribuer. Aujourd'hui, l'année 2024 touche à sa fin et c’est une bonne idée de prendre un nouveau départ et devenir acteur de sa santé. Après tout, il s’agit de notre plus grande force et notre immunité ne doit pas être tenue pour acquise.
Notre vie moderne nous fait évoluer dans un monde trépidant et en évolution rapide, avec de nombreux additifs alimentaires, un stress psychologique, un réduction de l'exercice souvent engendré par le travail de bureau, la diversité des modes de transport, les loisirs sur les écrans, les toxines environnementales et bien plus encore.. Tout cela impose de nouveaux défis au corps et à la santé mentale. Il est donc important d'être sensibilisé à ce sujet car cela joue un rôle important pour rester en bonne forme pendant longtemps.
En plus des bonnes résolutions classiques déjà évoquées, « réduire son stress » fait aussi partie des intentions en début d'année, pour de nombreuses personnes. Le stress n'est pas une mauvaise chose en soi, car il permet, entre autres, à notre corps de devenir plus efficace et d'être capable de performer dans des activités sportives ou des examens. Le stress positif (l'eustress) agit pendant des moments de bonheur comme les naissances ou les mariages. Au contraire, il existe aussi le stress négatif (détresse), qui met le corps à rude épreuve sur le long terme.
Si le stress persiste, l'organisme reste en alerte et libère davantage d'hormones comme le cortisol. Des niveaux élevés de cortisol qui ne diminuent pas, entraînent une perturbation du sommeil, une sensation de faiblesse ou engendre plus fréquemment des maladies. L'hormone du stress inhibe les processus inflammatoires du système immunitaire, le rendant moins apte à combattre les agents pathogènes. C'est pourquoi la pratique de la pleine conscience et adopter une attitude de résilience devraient faire partie des bonnes résolutions pour 2025.
Vous sentez-vous accablé par des mauvaises nouvelles ? Vous sentez-vous plus susceptibles de faire des crises ? Souhaitez-vous avoir plus de temps pour vous ?
Prenez le temps de respirer profondément. Cela vous aidera à vous concentrer à nouveau sur les choses positives et essentielles. Vous pouvez également travailler votre résilience. Découvrir ce qu'est la résilience et comment l'améliorer dans notre article : Résilience : l’importance de la pensée positive.
Il existe deux types de réponse immunitaire chez l'être humain. Le premier mécanisme est celui du bouclier protecteur, connu comme le système immunitaire inné (non spécifique). Il s'agit de la peau, des muqueuses, des cellules immunitaires et des substances messagères. La peau et les muqueuses empêchent les agents pathogènes de pénétrer facilement dans le corps. Si des agents pathogènes ou des cellules dégénérées parviennent à entrer dans le corps, ils seront reconnus par le système immunitaire - s'il est sain - et combattus par les cellules immunitaires. Les macrophages, les monocytes, les mastocytes et les cellules dites tueuses sont utilisés, entre autres, pour éliminer le plus rapidement possible les organismes perturbateurs.
Pour certains agents pathogènes, la réponse immunitaire innée n'est pas suffisante, c'est pourquoi la réponse immunitaire adaptative (spécifique) vient s'activer à l'aide de cytokines. Les globules blancs (des lymphocytes tels que les lymphocytes B et T), les anticorps et les cytokines spécifiques en sont les principaux acteurs. Le corps produit alors des anticorps spécifiques qui correspondent exactement aux agents pathogènes et les rendent donc inoffensifs. Dans le même temps, des cellules mémoires sont activées et stockent des informations sur les agents pathogènes combattus. Ces informations sont accessibles en cas de nouveau contact afin de lutter plus rapidement contre les pathogènes.
Bien entendu, il ne s’agit là que d’une représentation simplifiée, car le système immunitaire est un appareil très complexe, qui est connecté et interagit avec de nombreux autres systèmes du corps.
La micro-immunothérapie est une immunothérapie à faible dose qui place le système immunitaire au coeur du traitement. Le système immunitaire est modulé en douceur à l'aide de composants naturels (par exemple des cytokines, des acides nucléiques spécifiques). Le but de la micro immunothérapie est de corriger les déséquilibres au niveau immunologique afin que le système immunitaire puisse fonctionner et éliminer correctement les agents perturbateurs.
Il existe différentes formules de micro-immunothérapie pour différents domaines d'application et tableaux cliniques. Les ingrédients sont présents à très faibles doses, de sorte qu'ils n'interfèrent pas de manière agressive avec les processus naturels, mais offrent plutôt une aide douce pour l'immunité. Cela vient donner le bon message au système immunitaire afin qu'il puisse déployer des réactions en conséquence.
L'accent est fréquemment mis sur les mécanismes pro-inflammatoires et anti-inflammatoires, car le système immunitaire utilise l'inflammation pour se défendre contre les agents pathogènes et les cellules dégénérées. Cependant, si le système immunitaire est déséquilibré, l’un de ces mécanismes pourrait prendre le relais. Cela peut conduire à des processus inflammatoires continus, qui à leur tour endommagent d'autres cellules, tissus et systèmes, ou bien le système immunitaire est tellement inhibé qu'aucune réaction inflammatoire significative ne se produit.
L'objectif de la micro-immunothérapie est de rééquilibrer ces deux processus. Et c’est exactement à cela que servent les substances messagères (cytokines), que le corps connaît et utilise déjà lui-même.
La micro-immunothérapie peut être un soutien précieux pour l’équilibre immunitaire à tout âge et quel que soit l’état de santé. Pour savoir comment la micro-immunothérapie peut vous aider et quelles autres mesures sont également importantes pour rester en bonne santé et en forme, nous vous invitons à contacter un micro-immunothérapeute expérimenté. Vous en apprendrez davantage en fonction de vos éventuelles pathologies ou pour prévenir des maladies, et pourrez poser vos questions directement à l'expert. Utilisez notre carte en ligne pour trouver un micro-immunothérapeute près de chez vous ou en distanciel !
Faites un premier pas dans vos bonnes résolutions pour la nouvelle année : trouvez le micro-immunothérapeute qui saura vous mettre en confiance !
Carte en ligne des micro-immunothérapeutes
Toute l'équipe IFMi vous souhaite un Joyeux Noël, et de garder un excellent système immunitaire pour la nouvelle année !
Pour toute question n'hésitez pas à nous écrire ifmi@microimmuno.fr. Vous serez lus avec beaucoup de bienveillance.
Cette année fut riche en événements, en partage et en retrouvailles et nous vous remercions pour votre engagement !
Nous vous présentons une vidéo qui revient sur le retour au présentiel de l'IFMi et retrace notre journée colloque à Lyon.
Nous nous réjouissons d’ores et déjà de vous retrouver en 2025 pour continuer à avancer ensemble autour de l’immunité.
En cette période des Jeux Olympiques de Paris 2024, voyons les effets du sport sur notre système immunitaire et comment la micro-immunothérapie aide à maintenir un système immunitaire équilibré et pleinement fonctionnel pour assurer la résilience et une performance sportive optimale.
Lorsqu'un grand défi sportif se présente, comme un marathon ou toute autre compétition, il est courant de s'inquiéter des risques de blessures sportives ou d'autres problèmes de santé qui pourraient compromettre la performance. Pour éviter de telles éventualités, il est important de préparer notre corps de manière douce et progressive, sans le pousser à ses limites. En de telles occasions, et également dans le cadre d'un programme de santé général et à long terme visant à maintenir notre organisme en équilibre, il est important de ne pas négliger le système immunitaire, notre système de défense, car une inflammation excessive et d'autres déséquilibres immunitaires sont impliqués dans les troubles musculo-squelettiques et les infections récurrentes qui peuvent découler d'un entraînement intensif.
Comment l'activité physique affecte-t-elle exactement le système immunitaire ? En général, l'exercice régulier a des effets positifs sur le système immunitaire. L'exercice et l'inflammation sont des facteurs étroitement liés à la santé. La modulation du système immunitaire par l'exercice est associée à de faibles inflammations, ce qui prévient le développement de maladies ayant une composante inflammatoire chronique telles que l'obésité, la douleur ou le diabète. De plus, des hormones impliquées dans l'activation cellulaire telles que l'adrénaline, la prolactine ou le cortisol sont libérées pendant l'exercice. Cela a des effets immunomodulateurs et réduit la circulation des cytokines pro-inflammatoires.
Mais, globalement, l'exercice renforce-t-il le système immunitaire ou diminue-t-il la réponse immunitaire ? Selon le type, l'intensité et la fréquence, l'activité physique peut avoir des effets positifs et négatifs sur le système immunitaire. Comme indiqué précédemment, en raison de son effet anti-inflammatoire, l'exercice modéré est largement reconnu pour être bénéfique pour le système immunitaire et la santé en général, car il est essentiel à la prévention des maladies cardiovasculaires et métaboliques. Cependant, un exercice intense peut entraîner un état d'immunodéficience dans le corps, allant à l'encontre des normes de performance et rendant le corps plus sensible aux infections récurrentes et à d'autres troubles immunitaires pouvant réduire la résilience.
Pour garantir des performances optimales lors des compétitions sportives, il est important de s’efforcer d’avoir un système immunitaire bien coordonné, flexible et résilient. Cela implique à la fois la détection précoce et préventive des troubles immunitaires et un traitement ciblé par la modulation des cytokines pour orienter efficacement l'activité cellulaire. C'est dans ce but que la micro-immunothérapie intervient, car elle utilise des substances immunomodulatrices à faible dose pour réguler le système immunitaire de manière adaptée, douce et durable, rétablissant ainsi son équilibre.
En médecine du sport, la micro-immunothérapie peut être intégrée dans un plan de traitement personnalisé pour atteindre les objectifs immunorégulateurs suivants :
La micro-immunothérapie est une immunothérapie visant la récupération et/ou le maintien de la compétence immunitaire à long terme. Il utilise des substances immunomodulatrices à faible dose (cytokines, entre autres), communiquant ainsi avec le système immunitaire dans son propre langage sans le remplacer ni bloquer ses fonctions. L'action locale et systémique est réalisée de manière séquentielle et coordonnée. De cette façon, la physiologie du corps est imitée et les effets secondaires indésirables sont évités.
Fig.1 : Résumé du mode d'action des formules de micro-immunothérapie.
N'hésitez pas à revoir le témoignage de Maroussia Paré, athlète française olympique, spécialiste des épreuves de sprint. Elle a accepté de nous faire part de son expérience afin de communiquer sur l'importance de prendre soin de sa santé et plus particulièrement de son immunité lors des préparations de compétitions de haut niveau.
Le système immunitaire est l'ensemble des organes, tissus, cellules et molécules assurant l'immunité d'un organisme.
Le système immunitaire est un réseau hautement complexe qui regroupe l’ensemble des processus mis en œuvre par notre organisme pour s’adapter de manière permanente à notre environnement. Il est donc nécessaire à notre équilibre vital et représente un des piliers fondamentaux de notre santé. Il remplit plusieurs fonctions, dont entre autres :
Reconnaître les agents pathogènes et surveiller les changements pathologiques dans les cellules, y compris les cellules cancéreuses, pour une intervention rapide et efficace.
Défendre l'organisme contre les menaces externes, comme les bactéries, les virus, les parasites et les cellules tumorales, tout en maintenant un équilibre avec les éléments bénéfiques.
Le système immunitaire, composé de cellules, tissus et organes interconnectés, utilise des cytokines pour communiquer et coordonner une réponse immunitaire adaptée.
Le système immunitaire est composé de cellules, de tissus et d’organes qui interagissent et communiquent constamment entre eux pour permettre une réponse immunitaire adaptée et déclencher une série de réactions appropriées face aux agents pathogènes identifiés. Pour cela, le corps utilise des messagers immunitaires spéciaux tels que les cytokines, protéines produites pour permettre la communication entre les cellules impliquées dans la réponse immunitaire et coordonner les interactions entre les différentes cellules immunocompétentes.
Les cytokines permettent en effet l’activation et la multiplication des cellules immunitaires pour détruire des agents pathogènes et peuvent aussi agir comme des agents pro-inflammatoires ou anti-inflammatoires, selon le contexte.
Il existe 2 types d’immunité : l’immunité innée et l’immunité adaptative. Même si elles agissent à des moments différents et remplissent des rôles différents, elles sont étroitement liées.
Elle est transmise dès la naissance et apporte une protection non spécifique et immédiate contre les agents pathogènes nocifs. Elle comprend notamment les barrières physiques telles que la peau ou les muqueuses mais également les cellules dendritiques, les macrophages, les cellules tueuses (NK) qui détectent et détruisent rapidement les agents pathogènes envahisseurs, sans avoir besoin d’une exposition préalable. L’immunité innée est donc vitale pour empêcher les infections et les maladies de se propager dans l’organisme.
Elle intervient quand l’immunité innée n’est pas suffisante. Elle possède une mémoire immunitaire, ce qui lui permet d’accroître son efficacité à chaque rencontre avec des agents pathogènes en ayant une réponse ciblée et spécifique. Elle est constituée notamment des lymphocytes T et B, qui moduleront leur réponse au contact des différents pathogènes et en fonction de leur expérience de vie.
Tant qu’il remplit ses fonctions et que la réponse immunitaire est adaptée, il ne se fait généralement pas sentir. Cependant, si le système immunitaire est affaibli (immunodéficience) et ne peut rien faire contre des agents pathogènes particulièrement agressifs ou inconnus, qu’il montre une réaction démesurée (hypersensibilité) ou qu’il identifie les pathogènes nocifs de manière erronée (auto-immunité), des symptômes liés à la maladie apparaissent.
Les analyses de sang conventionnelles nous fournissent des informations sur l’état du système immunitaire, notamment sur son versant inné, avec l’évaluation de lignées cellulaires telles que les monocytes, neutrophiles, éosinophiles ou basophiles. En plus d’une anamnèse détaillée et d’un examen clinique, divers outils biologiques sont disponibles pour mieux évaluer l’état du système immunitaire et sa capacité à réagir de manière adaptée.
C’est un outil pratique et précis qui permet d’évaluer le système immunitaire du patient de manière plus spécifique, en apportant des informations relatives à l’immunité adaptative.
Il permet d’évaluer le degré d’inflammation qui fait partie de la réponse immunitaire. Il permet au médecin de différencier des processus inflammatoires aigus et chroniques, ainsi que les déficits nutritionnels.
Elles permettent d’identifier les agents pathogènes, de détecter des infections virales, bactériennes et parasitaires ainsi que des réactivations virales.
Il permet d’évaluer le risque relatif de certaines maladies auto-immunes, allergies et infections chroniques.
La santé est un équilibre dynamique influencé par nos gènes, notre mode de vie et notre environnement. Ces facteurs impactent directement l'efficacité de notre système immunitaire, jouant un rôle crucial sur notre état de santé. Dans le monde moderne, de nombreux risques peuvent affaiblir nos défenses naturelles, mais nous avons le pouvoir de les renforcer en gérant activement ces influences internes et externes.
La bonne nouvelle est que nous pouvons optimiser les défenses de notre corps et ainsi contribuer à notre santé en prenant en compte les facteurs externes et internes suivants :
La plupart des maladies de notre époque, comme l’obésité, le diabète de type II, les maladies cardiovasculaires ou l’ostéoporose, entre autres, sont liées à une vie sédentaire. De nombreuses études ont démontré que l’activité physique, quand elle est modérée et périodique, renforce le système immunitaire, possède un effet anti-inflammatoire et réduit le risque d’infections. De ce fait, pratiquer de l’exercice au quotidien peut avoir des effets bénéfiques pour l’organisme et favoriser le bon fonctionnement de la réponse immunitaire. Mais attention ! L’exercice physique, lorsqu’il est trop intense, comporte un effet immunodépresseur et promeut l’augmentation de médiateurs pro-inflammatoires.
Notre corps se retrouve en interaction permanente avec le milieu qui l’entoure. Au quotidien, nous sommes exposés à de nombreux polluants environnementaux, allergènes, substances toxiques, etc. qui menacent le bon fonctionnement de la réponse immunitaire, ou adoptent un rôle de perturbateurs endocriniens. De même, les ondes électromagnétiques ou les radiations UV sont des exemples de facteurs environnementaux ayant une forte influence sur le système immunitaire, mais aussi sur le métabolisme énergétique, pouvant ainsi être à l’origine de troubles ou de maladies chez le patient. Une anamnèse approfondie ou la réalisation d’analyses spécifiques peuvent être déterminantes pour la détection de ces paramètres et la mise en place de la stratégie thérapeutique.
Les intolérances au gluten, au lactose, les allergies aux protéines de lait sont de plus en plus répandues chez la plupart d’entre nous qui suivons un régime occidental. L’augmentation des aliments industriels, nos habitudes alimentaires ont radicalement changé en quelques années. Ces nouveaux modes de vie ont un effet incontestable sur la réponse immunitaire, en provoquant l’inflammation et l’augmentation de la perméabilité intestinale. Analyser l’état nutritionnel du patient et mettre en place des mesures diététiques peut compléter une stratégie de traitement globale.
Le moral, l’état d’esprit, notre milieu social, personnel et professionnel, ont une forte influence sur l’état de santé. La société actuelle se trouvant dominée par le stress, il n’est pas surprenant que le nombre de maladies chroniques parmi la population, comme la dépression ou le cancer, soit en augmentation. Précisément le stress, surtout quand il devient chronique, peut favoriser une baisse des défenses naturelles et accélérer les processus de vieillissement. Une connaissance approfondie des antécédents cliniques du patient et une écoute active lors de la consultation peuvent être des éléments-clés pour comprendre l’influence de la psychologie sur le développement de sa maladie et mieux orienter la prise en charge thérapeutique.
Le fonctionnement du système immunitaire est fortement influencé par notre patrimoine génétique. Il est largement reconnu que le risque de contracter certains troubles de la réponse immunitaire, immunodéficiences, intolérances alimentaires, etc. est plus grand quand il existe chez le patient une susceptibilité génétique. Notamment, les molécules de notre corps chargées de l’identification des pathogènes ou d’éléments étrangers, nommées HLA (de l’anglais Human Leukocyte Antigen), possèdent une énorme variabilité génétique entre les individus. Quelques-unes de ces variantes semblent entraîner une prédisposition accrue à des infections chroniques, maladies auto-immunes, intolérances et/ou allergies alimentaires…
Les anticorps sont des molécules produites par le système immunitaire en réponse, entre autres, à la présence de pathogènes. Une augmentation de leurs niveaux peut avertir d’un premier contact avec un agent infectieux, révéler un dysfonctionnement de la réponse immunitaire à un moment donné ou une précarité génétique face aux infections. Les sérologies sont des outils diagnostiques qui permettent d’évaluer leurs niveaux dans le sang. Les micro-immunothérapeutes y ont souvent recours pour confirmer la présence de virus ou bactéries (ex. virus de l’herpès, varicelle-zona, le HPV, le virus d’Epstein-Barr, le Cytomégalovirus ou le Chlamydia, par exemple) qui pourraient être à l’origine de troubles aigus et/ou de maladies chroniques, comme la sclérose en plaques ou la fatigue chronique.
La manière d’aborder le patient ne peut donc pas être standardisée. Pour étudier l’état du système immunitaire du patient, le médecin devra réaliser des observations cliniques mais aussi une série d’analyses biologiques. Tenant compte de ces facteurs, il mettra ensuite en place un plan de traitement personnalisé et adapté. C’est à ce niveau qu’intervient la micro-immunothérapie. En effet, la micro-immunothérapie possède un rôle important dans la stratégie de traitement car elle fournit au médecin un outil qui lui permet de travailler directement sur l’immunité du patient. Elle agit selon une séquence qui reproduit à l’identique la cascade de réactions du système immunitaire pour optimiser sa capacité de fonctionnement face à des perturbateurs internes et externes.
Il est cependant important de souligner que la micro-immunothérapie ne remplace pas le système immunitaire, pas plus qu’elle ne le bloque ou qu’elle ne le force : elle lui donne simplement des informations en douceur, pour lui montrer le chemin vers l’équilibre et donc la guérison.
De nombreux patients apparemment en bonne santé ont un système immunitaire qui n'est pas préparé à faire face à certaines affections. C'est pourquoi la micro-immunothérapie doit être généralisée dans notre pratique clinique. Elle est très bénéfique et devrait dorénavant être systématiquement envisagée.
María Ángeles F.
Qu'est-ce exactement que la médecine intégrative ? Comme le nom l'indique, il s'agit d'un type de pratique médicale qui intègre diverses thérapies dans le but de traiter chaque patient de manière holistique et personnalisée. Bien qu'elle partage certains aspects avec la médecine alternative, les stratégies de traitement de la médecine intégrative reposent sur le principe de synergie entre les thérapies conventionnelles et complémentaires. Voici une explication des caractéristiques que ces pratiques médicales ont en commun et des aspects dans lesquels elles diffèrent.
La médecine conventionnelle fait référence aux mesures diagnostiques et thérapeutiques qui sont enseignées et généralement acceptées dans les universités. Elle est basée sur le principe de la science et suit une approche orientée vers la maladie ou également les symptômes, se concentrant souvent sur des facteurs isolés comme causes des maladies.
La médecine alternative expérientielle et la médecine complémentaire, d’autre part, se basent sur une compréhension différente de la maladie, de son développement et de son traitement.
Ici, l'accent est mis sur l'être humain dans son intégralité, dans toute sa complexité physique, psychologique et sociale. Elle ne traite pas des symptômes individuels, mais considère diverses plaintes comme interconnectées, dont elle cherche à élucider la cause souvent commune et la traite. Cependant, malgré une approche commune de la santé et de la maladie, la médecine alternative et la médecine complémentaire ne sont pas tout à fait identiques. Observons d'abord les différences entre ces deux types de pratiques avant de passer aux caractéristiques spécifiques de la médecine intégrative.
La médecine complémentaire suit la même approche que la médecine alternative et de nombreuses mesures de traitement sont utilisées dans les deux domaines. Les termes sont souvent employés de manière synonyme. Cependant, malgré les nombreuses similitudes, ils ne sont pas interchangeables ; ce qui est décisif à ce point est la manière dont les deux se rapportent à la médecine conventionnelle : des traitements complémentaires tels que la micro-immunothérapie sont utilisés conjointement avec les traitements de la médecine conventionnelle afin de soutenir le succès global du traitement. Cependant, ils ne remplacent pas forcément la médecine conventionnelle. C'est la différence essentielle avec la médecine alternative, qui cherche à remplacer les thérapies conventionnelles.
Les praticiens de la médecine complémentaire ont une vision large de la santé. Pour eux, être en bonne santé ne signifie pas principalement l'absence de maladie, mais plutôt un état d'équilibre entre le corps, l'esprit et l'environnement. L'organisme s'efforce toujours de maintenir cet équilibre ; s'il est déréglé, des maladies apparaissent. Par conséquent, de nombreuses thérapies complémentaires se concentrent sur le renforcement des mécanismes d'auto-guérison de l'organisme. La micro-immunothérapie, par exemple, se concentre sur le soutien et la régulation de notre système immunitaire – les mécanismes de défense propres au corps – lorsqu'il est déséquilibré.
Cette approche diagnostique et thérapeutique holistique nécessite du temps, surtout en cas de conditions complexes. Cependant, le temps fait souvent défaut dans la pratique habituelle, de sorte que les médecins adoptent principalement une approche axée sur les symptômes. Par conséquent, ils ne peuvent souvent pas rendre justice à de nombreux patients. Notamment dans le cas de maladies récurrentes et chroniques, où les personnes affectées souffrent depuis longtemps, les traitements complémentaires peuvent être utiles. Ces maladies sont extrêmement complexes et sont influencées par de nombreux facteurs tels que la génétique, le mode de vie (alimentation, exercice, tabagisme, etc.), les influences environnementales, le travail et le stress. La médecine conventionnelle ne tient pas suffisamment compte de beaucoup de ces facteurs.
Les médecins et les thérapeutes qui travaillent en médecine intégrative élaborent des plans de traitement sur mesure pour leurs patients qui tiennent compte de l'être humain dans sa complexité physiologique, mais aussi psychosociale. Diverses formes de thérapies sont intégrées dans cette stratégie globale – d'où le nom de médecine intégrative. Les méthodes de la médecine conventionnelle sont combinées avec des méthodes de la médecine complémentaire, comme la micro-immunothérapie. De cette façon, chaque patient reçoit un traitement individuellement optimal qui vise la plus grande efficacité possible avec le moins d'effets secondaires possibles – et pas seulement à court terme, mais de manière aussi durable que possible. L'objectif à long terme de la médecine intégrative est de restaurer la capacité de l'organisme à l'autorégulation.
Particulièrement dans le cas de maladies chroniques incurables, l'intérêt pour la médecine intégrative augmente, car les thérapies complémentaires peuvent souvent soutenir le bien-être général et la qualité de vie des personnes concernées. Sans le risque d'effets secondaires graves, les thérapies douces font souvent se sentir mieux les patients. La médecine conventionnelle peut en effet combattre l'inflammation, la douleur ou le gonflement avec certains médicaments. Elle est également indispensable pour les conditions menaçant la vie. À long terme, cependant, ces interventions peuvent fatiguer et endommager l'organisme. C'est là que l'importance de l'utilisation de soutien de la médecine complémentaire devient évidente : elle est particulièrement durable car elle active les mécanismes d'auto-guérison du corps.
Le domaine de la médecine intégrative comprend un large éventail de disciplines et de méthodes, y compris la micro-immunothérapie, qui repose sur le postulat que chaque organisme aspire toujours à la santé. Il se concentre sur le système immunitaire, le gardien de notre santé et un acteur décisif dans presque toutes les maladies. En réalité, les humains disposent de défenses en état de fonctionnement, mais ce système complexe peut devenir déséquilibré en raison de divers facteurs comme les toxines environnementales, le stress, le manque d'exercice, la nourriture industrielle ou le fait de rester en permanence à l'intérieur. À la suite de ces influences néfastes, les cellules immunitaires peuvent être altérées dans leurs fonctions, ce qui peut, tôt ou tard, conduire à la maladie.
C'est ici que la micro-immunothérapie entre en jeu : en utilisant de faibles doses de substances messagères de l'immunité (par exemple les cytokines) que le système immunitaire utilise lui-même pour coordonner la réponse immunitaire, elle vise à rééquilibrer le système immunitaire. Elle se caractérise par sa bonne tolérabilité, car elle constitue un soutien doux et naturel du système immunitaire ainsi qu'un large éventail de champs d'application.
La micro-immunothérapie est devenue une pierre angulaire dans les stratégies de prévention et de traitement intégratives de milliers de professionnels de la santé dans le monde.
En combinaison avec une alimentation équilibrée, principalement à base de plantes, une activité physique suffisante, l'évitement des toxines environnementales et en tant que traitement complémentaire à la médecine conventionnelle, la micro-immunothérapie peut apporter une contribution précieuse à la prévention des maladies et au succès du traitement.
Avec du recul, après 30 ans de pratique de la médecine intégrative, je dois dire que de découvrir la micro-immunothérapie a été le chaînon manquant dans mon diagnostic et ma thérapie de régulation systémique. La micro-immunothérapie est le tremplin le plus significatif pour obtenir un impact psycho-immunologique précis et mesurable, de longue durée, tant dans les maladies aiguës que chroniques.
Kavelara, E.
La résilience est le processus qui nous permet de nous adapter à l'adversité (traumatisme, maladie, échec, etc.) et de nous en remettre. La résilience nous protège des effets négatifs des facteurs de stress sur notre corps et notre immunité. Il existe certaines qualités individuelles qui favorisent la résilience, telles que l'affect positif, le contrôle personnel et l'optimisme. En somme, la pensée positive est un atout clé pour favoriser la résilience et ainsi prévenir ou même inverser l'effet du stress psychologique ou physique sur notre santé.
Gérer les défis induisant du stress par la pensée positive a été démontré comme ayant un effet positif sur la chimie du cerveau et donc, comme nous l'enseigne la psycho-neuro-immunologie, contribue à la santé immunitaire et à la santé générale. L'inverse est également vrai, puisque l'immunité influence également notre capacité de résilience. Par conséquent, maintenir un système immunitaire sain et penser positivement est une combinaison gagnante pour la performance, le bien-être et la santé.
L'impact d'un état d'esprit positif sur la performance sportive fournit un bon exemple de l'effet de l'auto-discours sur la réponse de notre corps. Des imageries mentales optimistes et un auto-discours encourageant se sont avérés être des compagnons fiables pour le bien-être psychologique et physique et, ainsi, pour le progrès personnel et la résilience. L'auto-discours, c'est-à-dire se parler à haute voix pour remplacer les pensées négatives par des messages positifs, est une stratégie efficace pour gérer les défis et atteindre la résilience, car ce n'est pas une qualité innée, mais quelque chose qui peut être appris et amélioré.
Étant donné que la résilience n'est pas un processus unidirectionnel et que les interactions entre le cerveau et l'immunité sont multiples et complexes, le système immunitaire exerce également une influence sur notre capacité de résilience. Si notre système immunitaire est dysrégulé, cela affecte également les autres systèmes du corps (c'est-à-dire le système nerveux et le système endocrinien). Ainsi, maintenir un système immunitaire équilibré et efficace est essentiel pour optimiser les effets de la pensée positive et de l'auto-discours optimiste.
La micro-immunothérapie, en tant qu'approche immunorégulatrice, fournit un soutien immunitaire pour atteindre un équilibre à un niveau systémique, contrebalançant les effets du stress chronique sur les différents systèmes du corps et aidant à prévenir les conséquences délétères du stress constant.
L'être humain est composé d'un corps, d'un esprit et d'une âme ; tout est lié et constitue la personne dans son ensemble.
La clinique privée Hollenburg propose un vaste programme de réadaptation pour toutes les pathologies psychiatriques, ainsi que pour les patients souffrant de douleurs et de COVID long. Le séjour dans notre clinique contribue à réconcilier le corps, l'esprit et l'âme dans la recherche d'une santé holistique et d'une force intérieure, aidant à surmonter les situations critiques et à les transformer en chances de développement personnel.
Notre longue expérience médicale et thérapeutique ainsi que notre offre intégrative, comprenant la médecine orthomoléculaire et la micro-immunothérapie, sont réunies dans un traitement complet.
Thielmann, C.