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IFMi, l’Institut Français de Micro-immunothérapie

La glande thyroïde, située dans le cou est un organe à la forme d’un papillon à deux ailes. Il s'agit d'une glande hormonale essentielle au bon fonctionnement de notre organisme. Elle joue un rôle clé dans la croissance, le développement et le métabolisme. Mais que se passe-t-il lorsque cette glande perd sa synchronisation de manière permanente ? Avant de se concentrer sur la thyroïdite de Hashimoto, ses symptômes et ses traitements, nous vous proposons de faire un rapide tour d’horizon de cette glande vitale pour notre santé.

  1. Glande thyroïde
  2. Auto-immunité : le corps contre lui-même
  3. Reconnaître la maladie de Hashimoto : symptômes courants et diagnostics
  4. Traitement de Hashimoto : quelles sont les options thérapeutiques disponibles ?
  5. La place de la micro-immunothérapie dans le traitement de la thyroïdite de Hashimoto

La glande thyroïde est située sous le larynx et est divisée en deux lobes latéraux reliés par une étroite bande de tissu. La partie supérieure de la thyroïde est plutôt allongée et étroite, tandis que la partie inférieure est un peu plus large et plus courte.

La glande thyroïde absorbe l'iode et l'utilise pour produire deux hormones iodées, la T3 (triiodothyronine) et la T4 (thyroxine). En outre, l'hormone calcitonine est également produite, jouant un rôle essentiel dans la formation des os. Les hormones thyroïdiennes interagissent étroitement avec d’autres hormones du corps, ce qui implique la thyroïde dans de nombreux processus. Ceux-ci inclus:

  1. le cœur et le système vasculaire (dilatation des vaisseaux sanguins, augmentation de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle);
  2. la stimulation du métabolisme des lipides, des glucides et du tissu conjonctif;
  3. l'activation des glandes sébacées et sudoripares;
  4. l'augmentation de l'activité intestinale;
  5. la stimulation des cellules nerveuses.

Les troubles de la glande thyroïde, qui perturbent la production et la libération des hormones thyroïdiennes, ont souvent des répercussions sur plusieurs organes et systèmes, tels que le système cardiovasculaire, le psychisme, les muscles, les os, la peau et la fonction sexuelle. On distingue principalement deux types de dysfonctionnements thyroïdiens : l’hyperthyroïdie (activité excessive de la thyroïde) et l’hypothyroïdie (activité insuffisante de la thyroïde).

Dans la maladie de Hashimoto, l'hypothyroïdie résulte fréquemment de dommages au tissu thyroïdien, ce qui réduit la production d'hormones thyroïdiennes. Ces dommages sont causés par une inflammation chronique liée à une réaction auto-immune de l'organisme.

Les maladies auto-immunes posent encore de nombreux défis à la médecine. Dans ces pathologies, les mécanismes de défense du corps, normalement destinés à nous protéger des agents pathogènes, se retournent contre les tissus sains. Dans le cas de la thyroïdite de Hashimoto, par exemple, le système immunitaire provoque une inflammation ciblant les cellules de la glande thyroïde.

Mais pourquoi cela se produit-il ? Les causes de la maladie de Hashimoto restent en grande partie méconnues. Chez les personnes atteintes de Hashimoto, les mécanismes de défense du système immunitaire s'attaquent aux propres tissus du corps. Cela suggère qu’un dysfonctionnement du système immunitaire joue un rôle clé dans le développement de ces réactions auto-immunes. La micro-immunothérapie, dont nous parlerons plus en détail à la fin de cet article, vise à rétablir ces déséquilibres et à restaurer l’harmonie du système immunitaire.

Parmi les autres causes potentielles et facteurs de risque figurent la prédisposition génétique, l’intolérance au gluten, une carence en vitamine D, un excès d’œstrogènes, la résistance à l’insuline, le stress, l’exposition aux toxines et métaux lourds, les inflammations chroniques, ainsi que certaines infections, comme le virus Epstein-Barr (EBV).

Les symptômes de la thyroïdite de Hashimoto peuvent être très divers, ce qui rend parfois difficile le diagnostic de cette maladie. Certains patients endurent un long voyage de souffrance avant de recevoir un diagnostic et d'obtenir enfin une certitude quant à la cause de leurs symptômes.

Les symptômes fréquemment observés incluent :

Chez la majorité des patients atteints de la maladie de Hashimoto, une hypothyroïdie se développe progressivement, entraînant des symptômes caractéristiques tels qu'une asthénie, une prise de poids malgré une alimentation saine, une bradycardie, une peau sèche et des irrégularités menstruelles. Plus rarement, la maladie peut évoluer vers une hyperthyroïdie, dans ce cas, les symptômes peuvent inclure une perte de poids, de l'agitation, de l'anxiété, des sudations excessives, des tremblements, des troubles digestifs et des insomnies.

Étant donné que le syndrome de Hashimoto affecte également différents organes, des manifestations cliniques supplémentaires peuvent se manifester dans d'autres régions.

La production insuffisante d’hormones thyroïdiennes peut être compensée par la prise de médicaments. Les médecins prescrivent généralement :

Bien que ces médicaments parviennent à corriger le déficit hormonal, ils ne peuvent cependant pas guérir cette maladie auto-immune. Certains patients peuvent continuer à se sentir mal, même avec des niveaux hormonaux régulés. Il est donc intéressant de concevoir des plans de traitement personnalisés pour chaque individu. Les approches thérapeutiques doivent inclure une activité physique adaptée, une modification du régime alimentaire vers une alimentation alcaline avec des aliments frais et sans gluten, ainsi qu'une supplémentation en sélénium et/ou en vitamine D.

Dans la maladie de Hashimoto, la micro-immunothérapie apporte un soutien doux en soutenant la régulation du système immunitaire.

Grâce à de faibles doses de médiateurs immunitaires (par exemple des cytokines, des acides nucléiques spécifiques), elle transmet des informations séquentielles au système immunitaire, visant à rétablir l'équilibre entre les mécanismes pro-inflammatoires (cellules TH1) et anti-inflammatoires (cellules TH2).

L'objectif de la thérapie est de réduire la réaction auto-immune, et donc l'inflammation chronique, dans la mesure où les lésions tissulaires sont minimisées.

Dans des cas de patient souffrant de la maladie d'Hashimoto, on observe souvent une réactivation de l'EBV (virus Epstein-Barr), ce qui alourdit encore davantage l'organisme. Dans ces cas, une formule de micro-immunothérapie spécifique pour traiter une infection/réactivation à EBV peut être utilisée. Grâce à l'action immunorégulatrice de la micro-immunothérapie, la défense antivirale peut être soutenue afin que le système immunitaire reprenne le contrôle du virus, le ramenant à son « état dormant » (phase latente).

Dans l'état actuel des connaissances, la maladie d'Hashimoto est malheureusement incurable mais on peut limiter ses effets négatifs sur le corps. En particulier pour les maladies chroniques, il existe un fort besoin de traitements doux tels que la micro-immunothérapie. 

En raison de la fréquente coexistence de multiples plaintes et pathologies (multimorbidité) chez les patients atteints de la maladie de Hashimoto, ces derniers doivent souvent suivre un traitement médicamenteux complexe, comprenant plusieurs médicaments.

La micro-immunothérapie peut ici apporter un soutien en restaurant la fonction immunitaire, améliorant ainsi la tolérance et l’efficacité d’autres traitements. Cela peut même aider à réduire leur dose.



J'ai développé une thyroïdite de Hashimoto à la suite d'une infection chronique par le virus EBV. J'ai pris de la micro-immunothérapie pendant un an et demi. Je suis aujourd'hui une personne complètement transformée. Ce traitement m'a beaucoup aidée.

Finja K.

Les possibilités de traitement du psoriasis se sont améliorées au cours des dernières décennies et il est aujourd'hui possible d'assurer aux patients une meilleure qualité de vie. Toutefois, beaucoup de personnes, y compris celles directement concernées, ne sont pas pleinement informées des détails de la maladie et des nombreuses options de traitement disponibles.

Le psoriasis se caractérise souvent par des poussées, particulièrement marquées en automne et en hiver. Durant ces saisons, de nombreuses personnes concernées constatent une aggravation de leurs symptômes. Comment prendre soin de la peau pendant la période hivernale ? Quelles solutions complémentaires peuvent être envisagées pour gérer le psoriasis ?

Le psoriasis est une maladie inflammatoire chronique de la peau. Bien qu'il ne soit pas contagieux, le psoriasis a souvent un impact social en raison de son apparence marquante, il a généralement un effet dissuasif sur l'entourage. Cela peut conduire à l'exclusion et au rejet des personnes qui en souffrent. La honte joue alors un rôle significatif dans l'apparition de cette maladie.

La raison de cette apparition provient d'une maladie systémique auto-immune. Cela signifie que le corps dirige ses mécanismes de défense contre ses propres tissus.

Lorsque le corps est en bonne santé, son système immunitaire veille à ce que l'organisme soit protégé contre les envahisseurs nocifs. 

Une fois les agents pathogènes identifiés, le système immunitaire envoie des signaux qui déclenchent des processus inflammatoires pour neutraliser les bactéries et les virus et les éliminer de l'organisme. Mais en cas de dysfonctionnement du système immunitaire, une telle inflammation peut se diriger vers différentes zones du corps et devenir chronique.

Dans le cas du psoriasis, le processus de renouvellement de la peau est altéré. En raison de causes encore inexpliquées, le corps produit beaucoup trop rapidement de nouvelles cellules cutanées. En bonne santé, le cycle dure environ 28 jours, alors que chez un patient atteint de psoriasis, il ne dure que trois à quatre jours. De ce fait, les cellules cutanées ne mûrissent pas et s'accumulent, ce qui se traduit à son tour par l'aspect typique des squames blanc argenté sur un fond rouge enflammé. Il en résulte ce que l'on appelle une kératinisation excessive (des plaques). De plus, les personnes affectées éprouvent généralement des démangeaisons intenses. Le grattage peut, à son tour, entraîner des plaies, des inflammations supplémentaires, voire des infections.

Comme mentionné précédemment, les zones sèches, squameuses et prurigineuses de la peau apparaissent par poussées. Chez de nombreuses personnes concernées, le stress, les changements hormonaux, les blessures de la peau (par ex. coupures ou coups de soleil), le grattage ou d'autres irritations mécaniques ainsi que certaines prises de médicaments sont considérés comme des déclencheurs aggravants. Les infections peuvent également déclencher une poussée de psoriasis.

En hiver, de nombreux patients remarquent que les poussées de psoriasis s'intensifient. Cela s'explique notamment par la réduction du rayonnement solaire durant la saison froide, ce qui expose la peau à moins de rayons UV. Ces rayons possèdent des propriétés anti-inflammatoires, ce qui explique pourquoi les personnes atteintes de psoriasis présentent généralement moins de symptômes et de poussées en été. De plus, la peau a tendance à se dessécher plus rapidement en automne et en hiver. Cela s'explique notamment par les variations climatiques, telles qu'un vent plus fort et une baisse de l'humidité ambiante, ainsi que par l'air sec des systèmes de chauffage. Les variations brutales entre la chaleur des intérieurs et le froid extérieur aggravent également l'irritation de la peau.

Pour prévenir une aggravation du psoriasis en hiver, des soins cutanés appropriés constituent une première étape essentielle. Les pommades riches en corps gras sont particulièrement recommandées pour les personnes atteintes de psoriasis, car elles hydratent la peau tout en lui apportant des lipides, aidant ainsi à réduire la sécheresse et les démangeaisons. En raison de leur absorption lente, ces produits restent longtemps dans la peau, assurant un soin prolongé.

Le choix des vêtements joue également un rôle important. Les zones cutanées sensibles doivent être protégées du froid, tout en veillant à éviter l'humidité et la chaleur excessive qui peuvent aggraver l'irritation. Pour cela, privilégiez des vêtements fabriqués dans des tissus respirants, favorisant une bonne circulation de l'air.

Il est essentiel de suivre attentivement le traitement personnalisé du psoriasis. Pour les poussées légères, des pommades spécifiques, telles que celles à base de cortisone, sont généralement efficaces. En cas de poussées modérées à sévères, les médecins recommandent souvent des thérapies par rayons UV, des traitements médicamenteux ou des injections.

Il est également possible d’hydrater la peau de l’intérieur. Les personnes atteintes de psoriasis devraient veiller à boire en quantité suffisante, en privilégiant l’eau et les infusions non sucrées. Par ailleurs, le stress étant un facteur aggravant du psoriasis, il est important de préserver son bien-être physique et mental. Des exercices de relaxation ciblés ainsi que des périodes de repos contribuent à réduire le stress, ce qui peut avoir un impact positif sur la gestion de la maladie.

Autre facteur, il est conseillé de limiter la consommation d’alcool. Pendant les fêtes de fin d’année, par exemple, de nombreux patients observent une aggravation de leur psoriasis après avoir bu en compagnie de leurs proches. En effet, l’alcool peut non seulement déclencher, mais aussi aggraver les processus inflammatoires.

Un conseil pratique pour gérer les périodes de poussées intenses de psoriasis est de tenir un journal détaillé. Notez les moments où votre état cutané s’est aggravé, ainsi que vos actions, votre alimentation, vos boissons, les vêtements portés, les particularités observées et les produits de soin utilisés. Ce journal vous aidera à identifier plus facilement les déclencheurs potentiels et à mieux les éviter à l’avenir.

La micro-immunothérapie constitue une approche complémentaire qui soutient le système immunitaire de manière douce, contribuant ainsi à réduire les symptômes. En effet, un système immunitaire équilibré n'attaque pas les tissus propres du corps. Cette thérapie vise notamment à diminuer les zones d'inflammation, ce qui permet de réduire la fréquence et l'intensité des poussées de psoriasis.

Cette thérapie peut être utilisée aussi bien à titre préventif que pour agir dans les cas aigus. Votre médecin ou thérapeute discutera avec vous de l'application exacte. Si vous n'en connaissez pas, n'hésitez pas à consulter notre carte qui référence des professionnels qui maîtrisent cette thérapie et pourrons vous accompagner dans la prise en charge globale du psoriasis.

La micro-immunothérapie utilise des substances naturelles du corps, telles que des cytokines et des facteurs de croissance, à des doses très faibles (low dose et ultra-low dose). En raison de cette approche, elle est généralement très bien tolérée. Elle peut être utilisée en complément d'autres traitements, sans qu'aucune interaction négative n'ait été observée à ce jour.

Contactez-nous si vous avez des questions sur la micro-immunothérapie ! Nous seront ravis de vous répondre > ifmi@microimmuno.fr



Le système immunitaire joue un rôle crucial pour préserver notre santé.

Un système immunitaire en bonne santé détecte et neutralise rapidement les virus, bactéries, germes ou cellules nocives, protégeant ainsi l’organisme. Cependant, il arrive parfois que cette défense se retourne contre le corps lui-même, attaquant les tissus sains et les cellules normales. Ces réactions, connues sous le nom de maladies auto-immunes, soulèvent de nombreuses questions : quelles en sont les causes ? Existe-t-il des traitements curatifs ? Quel rôle joue la micro-immunothérapie dans leur prise en charge ? Nous vous apportons des réponses à ces interrogations.

Avant d'aborder les maladies auto-immunes, il est essentiel de comprendre le fonctionnement général du système immunitaire. Inutile toutefois de plonger dans des détails complexes, car cette défense naturelle est un réseau extrêmement sophistiqué et interconnecté, remplissant de multiples fonctions. Elle repose sur une collaboration étroite entre différents organes, cellules et protéines, qui communiquent en permanence pour réagir efficacement à diverses situations.

Le système immunitaire est composé de deux éléments principaux : le système immunitaire inné et le système immunitaire adaptatif. Lorsqu’un agent pathogène pénètre dans l’organisme, un système immunitaire sain le reconnaît immédiatement. La réponse immunitaire innée intervient automatiquement pour neutraliser l’intrus. Si cette première ligne de défense réussit, les résidus sont éliminés, et l’équilibre est rétabli.

Cependant, dans certains cas, la réponse innée ne suffit pas et nécessite une intervention plus spécifique. Grâce à des substances messagères appelées cytokines, d’autres acteurs du système immunitaire sont mobilisés : c’est là que le système immunitaire adaptatif entre en jeu. Ce dernier utilise des cellules immunitaires spécialisées qui ciblent les agents pathogènes de manière précise, notamment en produisant des anticorps. Les informations sur ces agents sont ensuite stockées dans la mémoire immunologique, permettant une réaction plus rapide et efficace en cas de future exposition.

En résumé, les réactions immunitaires sont des processus inflammatoires ciblés destinés à éliminer les éléments perçus comme nuisibles. Une fois les intrus neutralisés, l’inflammation disparaît et l’organisme retrouve son équilibre.

Lorsqu’on s’interroge sur les maladies auto-immunes et leur origine, le rôle central du système immunitaire est à nouveau mis en lumière. Dans ces cas, le système immunitaire identifie à tort des structures saines et intactes de l’organisme comme étant des menaces. Il déclenche alors ses mécanismes de défense habituels pour attaquer ces composants supposés nocifs. Ces réactions inflammatoires persistantes finissent par endommager les cellules, ce qui peut provoquer des symptômes et des troubles à long terme.

Les causes exactes des maladies auto-immunes restent encore mal comprises en médecine. Ce qui est certain, c’est qu’il s’agit d’une erreur du système immunitaire. On suppose qu’un affaiblissement ou une dérégulation de celui-ci en est à l’origine.

Divers facteurs peuvent affaiblir le système immunitaire et, par conséquent, augmenter le risque de développer une maladie auto-immune, parmi lesquels :

  1. Une alimentation inappropriée et malsaine (additifs et édulcorants, carences nutritionnelles)
  2. Le manque d'exercice
  3. Polluants environnementaux
  4. Peu ou mauvaise qualité de sommeil
  5. Le stress, la charge mentale ou le surmenage persistant
  6. L'alcool et la nicotine
  7. Certains médicaments
  8. Les infections (par exemple EBV, COVID-19)
  9. Diverses maladies (par exemple des reins ou du foie)
  10. Le processus de vieillissement naturel (appelé immunosénescence)

Les scientifiques estiment que l'apparition des maladies auto-immunes résulte d'une combinaison de facteurs, incluant des prédispositions héréditaires, des influences hormonales, des déclencheurs viraux et des éléments environnementaux.

Une étude récente suggère qu'un lien entre le COVID-19 et l'apparition de maladies auto-immunes est envisageable. Des scientifiques canadiens ont suivi régulièrement des personnes atteintes d'une infection au COVID-19 ou de COVID Long sur une période de douze mois, en les comparant à deux groupes témoins : l'un composé de personnes en bonne santé et l'autre de patients atteints d'une autre maladie respiratoire. Leurs recherches ont révélé que les patients atteints du COVID Long développaient des auto-anticorps, ce sont des anticorps qui s'attaquent aux propres cellules de l'organisme. Environ 80 % des patients atteints de COVID Long présentaient ces auto-anticorps dans leur sang après trois et six mois, un pourcentage qui restait encore de 41 % au bout de douze mois. En revanche, ces auto-anticorps étaient peu voire pas détectés dans les groupes témoins. Ces résultats amènent les scientifiques à conclure qu'une infection au COVID-19 pourrait augmenter le risque de développer des maladies auto-immunes.

Il existe une grande variété de maladies auto-immunes. On en recense actuellement plus de 100.

Elles peuvent être classées dans les deux catégories suivantes :

Différentes maladies auto-immunes peuvent survenir si votre système immunitaire est affaibli.

On estime qu’environ cinq à huit pour cent de la population mondiale souffrent de maladies auto-immunes. 

Le nombre de cas non diagnostiqués est probablement bien plus élevé, en particulier pour des maladies discrètes ou non spécifiques, comme l'inflammation silencieuse. En En France, les maladies auto-immunes représentent le troisième groupe le plus important après les maladies cardiovasculaires et les cancers.

Les symptômes des maladies auto-immunes varient en fonction du type de maladie et peuvent également différer d’une personne à l’autre, même pour une même affection. Il est donc essentiel de réaliser un examen approfondi et un diagnostic différentiel auprès d’un médecin.

La micro-immunothérapie occupe une fonction régulatrice dans le traitement des maladies auto-immunes. Elle ne se concentre pas seulement sur le soulagement des symptômes, car elle travaille directement sur le système immunitaireafin de minimiser en douceur les réactions inadéquates.

Tout cela est possible grâce aux cytokines qu'elle contient - les substances messagères que le corps lui-même utilise pour assurer la communication entre les différents acteurs immunitaires. Les composants des micro-immunothérapie sont présents à très faibles doses ( faible dose et ultra-faible dose ), afin de garantir un effet très doux sur le système immunitaire, n'interférant pas de manière agressive sur les processus naturels. Il s’agit plutôt d’une ré-éducation du système immunitaire, qui vise à restaurer des réactions immunitaires adéquates.

Intéressons tout particulièrement aux cellules dites TH-1 et TH-2 : l’équilibre entre ces cellules devrait être rétabli grâce à la micro-immunothérapie. Les cellules TH-1, aux propriétés anti-inflammatoires, sont ciblées pour être modulées par la micro-immunothérapie. Parallèlement, il est essentiel d'inhiber l'activité des cellules TH-2, qui favorisent les processus inflammatoires.

En maîtrisant efficacement les processus inflammatoires dans l'organe concerné ou dans l'ensemble du corps, les symptômes et les inconforts associés diminuent également. Concrètement, cela signifie une réduction de la fatigue, une meilleure productivité et un bien-être accru. L'expérience montre que des problèmes tels que les douleurs articulaires et musculaires, les maux de tête, les troubles digestifs ou les irritations cutanées s'atténuent également lorsque le système immunitaire retrouve sa santé et sa vigueur.

Le système immunitaire doit être soigné et soutenu quotidiennement, d'autant plus dans le cadre de maladies auto-immunes. Ainsi, nous permettons à notre corps de se soutenir naturellement tout en diminuant activement le risque d’apparition de diverses maladies.

Vous trouverez des conseils pour prendre soin de votre système immunitaire dans la section suivante.

À ce jour, les maladies auto-immunes ne peuvent pas être guéries, mais elles peuvent être efficacement prises en charge. Pour ce faire, les déclencheurs potentiels doivent être identifiés, tels que les virus comme le virus d'Epstein-Barr et les virus du papillome humain, afin que la thérapie puisse être ciblée en conséquence.

Une partie importante de la thérapie consiste à renforcer le système immunitaire afin de réduire les processus inflammatoires dans le corps.

Pour restaurer l'équilibre naturel du système immunitaire, les mesures que nous avons déjà mentionnées à plusieurs reprises dans nos articles, se révèlent particulièrement utiles, notamment :

🔹 Optez pour une alimentation saine et équilibrée, composée d'ingrédients frais, riches en vitamines, agrémentée d'herbes, d'épices, et incluant des produits à base de grains entiers.

🔹 Limitez la consommation de produits industriels transformés, souvent riches en sel, en additifs superflus et en quantités excessives de sucre.

🔹 Buvez beaucoup (surtout de l'eau, des thés non sucrés et des jus de fruits).

🔹 Faites du sport, de l'exercice physique – de préférence en plein air.

🔹 Reposez-vous et détendez-vous, réduisez le stress.

🔹 Favorisez un sommeil de qualité, réparateur.

🔹 Réduisez autant que possible votre exposition aux toxines environnementales.

🔹 Éviter la consommation de stimulants tels que l’alcool et la nicotine.

🔹 Évaluez avec médecin la possibilité de réduire votre prise de médicaments.

🔹 Soutenez en douceur du système immunitaire grâce à la micro-immunothérapie.

Si vous êtes professionnel de santé, inscrivez-vous gratuitement à l'espace professionnel afin de consulter notre bibliothèque en ligne et visionner les replays de nos conférences en ligne.

Si vous êtes patient, pour toute question autour de la micro-immunothérapie, nous vous invitons à consulter la carte des médecins et thérapeutes spécialistes de la thérapie afin d'obtenir des réponses et bénéficier du traitement qui vous conviendra.



Je suis née en Allemagne en 1961. Je suis le genre de personne qui passe ses journées à s'activer et ne s'arrête jamais.

J'ai commencé à souffrir de diarrhée il y a 15 ans. Au début, c'était par périodes, lorsque j'étais stressée ou face à des situations inhabituelles. Ces problèmes se sont tellement aggravés jusqu'en avril 2020 qu'il était devenu exceptionnel pour moi d'avoir un transit intestinal normal. Ni les endoscopies gastro-intestinales, ni les tests en laboratoire, ni la modification de mes habitudes alimentaires ou l'abandon de certains aliments ne m'ont aidée sur le long terme.

De plus, j'ai commencé à souffrir d'arthrose au niveau des mains. La perte de mobilité et la douleur s'aggravaient. Les fractures osseuses, les interventions chirurgicales et la fatigue articulaire ont entraîné des œdèmes et des épaississements.

À ce moment-là, j'ai eu la possibilité de prendre des formules de micro-immunothérapie sans interrompre la prise des autres médicaments.

Dès la première semaine de traitement, j'ai eu l'impression que l'œdème de mon pied, opéré en avril 2019, s'atténuait, tout comme les restrictions de mouvement qui en découlaient. La combinaison de micro-immunothérapie et de séances de kinésithérapie s'est révélée gagnante dès le deuxième jour de traitement et m'a permis de remarcher sans douleur après 3 mois. Cependant, un léger œdème persiste au niveau de mon pied à cause de l'arthrose.

La micro-immunothérapie a également eu un effet bénéfique sur mes problèmes intestinaux :  3 mois plus tard, je pouvais sortir de chez moi sans craindre une éventuelle diarrhée.

Ellen K.

Cela vous est sans doute déjà arrivé, que ce soit au réveil sur votre oreiller, après la douche, ou en vous brossant les cheveux : vous avez remarqué une petite mèche tombée ou récupéré une boule de cheveux dans le drain. Mais dans quelle mesure la perte de cheveux est-elle réellement normale ? Quand parle-t-on d'alopécie ? Et surtout : que faire pour prévenir la chute des cheveux ?

Examinons cela, et surtout, examinons le lien avec le système immunitaire. Découvrez dans cet article, des conseils pratiques sur la meilleure façon de soutenir vos cheveux au niveau immunitaire.

Pour de nombreuses personnes, les cheveux constituent un élément important de leur apparence. La coiffure est totalement individuelle et peut être adaptée à vos souhaits et au gré de vos humeurs. Qu'ils soient longs, courts, rasés, droits, bouclés, ouverts, relevés, tressés, blonds, bruns, noirs, gris ou toute autre couleur possible dans la palette, les cheveux peuvent être aussi polyvalents que le personnage. Si nous remarquons soudainement que nous perdons (soi-disant) beaucoup de cheveux, cela peut être un petit choc au début et soulever la question : est-ce que je perds des cheveux ?

La bonne nouvelle d’abord : ce n’est pas parce que certains cheveux se détachent qu’il faut s’inquiéter de leur chute. En fait, il est tout à fait normal que nous perdions nos cheveux. L'aperçu suivant illustre une classification générale de la perte de cheveux :

Il existe différents types de perte de cheveux qui peuvent être provoqués par différents déclencheurs. Nous avons déjà cité la forme d'alopécie la plus courante : la chute de cheveux génétiqueL'hormone DHT (dihydrotestostérone), une version transformée de la testostérone, est responsable de cette forme de perte de cheveux. Par conséquent, les hommes sont souvent touchés par une perte de cheveux d’origine génétique car ils ont de grandes quantités de testostérone et leurs cheveux sont très sensibles à la DHT. Par ailleurs, les femmes peuvent également souffrir d’une perte de cheveux génétique.

La chute des cheveux peut survenir pour différentes raisons. Afin de trouver le traitement approprié pour lutter activement contre la chute des cheveux, il est important de déterminer les déclencheurs. Il ne s’agit pas nécessairement d’un facteur spécifique, plusieurs influences peuvent se produire simultanément. Nous vous présentons dans cet article un aperçu des facteurs à risques et déclencheurs possibles de la perte de cheveux.

Lorsque la chute des cheveux est déclenchée par des facteurs de santé, il existe bien souvent un lien avec notre système immunitaire. L'inflammation chronique ainsi que les maladies auto-immunes et le dysfonctionnement de la thyroïde sont souvent causés par un déséquilibre du système immunitaire. 

Le système immunitaire est le pilier de notre santé: il est connecté à tous les processus de notre corps. S'il fonctionne correctement, les processus individuels peuvent se dérouler en grande partie sans problème et les agents pathogènes ou développements nocifs peuvent être identifiés et maintenus à un stade précoce. Cependant, si le système immunitaire est perturbé, des erreurs peuvent se produire. Nous le savons, par exemple, parce que nous devenons plus sensibles au rhume ou que nous nous sentons faibles – mais ces effets sont bien plus étendus. Des irritations cutanées peuvent survenir, les cheveux peuvent devenir ternes et cassants, des problèmes de concentration et de la fatigue peuvent s'installer. Aussi, des virus endormis peuvent être réactivés dans notre organisme (par exemple l'EBV), des processus inflammatoires persistants peuvent provoquer des dommages aux tissus ou des maladies auto-immunes durables, de façon durable voire même chronique. La liste peut être encore étendue davantage.

La thyroïdite de Hashimoto est une maladie de la glande thyroïde. Le système immunitaire attaque le tissu thyroïdien, perturbant ainsi la production d’hormones thyroïdiennes. En conséquence, un hypofonctionnement se produit. Le déséquilibre des hormones thyroïdiennes peut perturber le cycle pilaire et favoriser la chute des cheveux.

La maladie d'Hashimoto étant une maladie auto-immune, des réactions auto-immunes peuvent survenir ailleurs dans le corps, provoquant également des dommages. Par exemple, les follicules pileux peuvent être attaqués directement, comme cela se produit en cas de chute de cheveux circulaire (alopécie areata).

Aussi, de nombreuses personnes atteintes de thyroïdite de Hashimoto présentent des symptômes concomitants qui peuvent perturber la croissance des cheveux, favorisant leur  chute, comme une carence en fer ou une carence en vitamine D.

À travers ces exemples, vous pouvez déjà voir à quel point le système immunitaire est important pour notre santé et celle de nos cheveux. Si vous remarquez une perte de cheveux importante, cela peut indiquer que votre système immunitaire ne se porte pas très bien. L'équilibre immunitaire peut être influencé par le stress, une mauvaise alimentation, les infections, le manque de sommeil, les médicaments, les toxines environnementales et bien plus encore.

Que pouvez-vous faire pour soutenir votre système immunitaire ?

Le système immunitaire joue un rôle, direct ou indirect, dans de nombreux facteurs qui provoquent la perte de cheveux. Le retour de la croissance des cheveux et le soutient de la santé globale passerait par le rétablissement de l'équilibre du système immunitaire.

La micro immunothérapie est une stratégie thérapeutique douce visant à atteindre et à maintenir l’équilibre immunitaire à long terme. Il fonctionne avec des substances messagères du corps (cytokines) qui assurent une bonne communication entre les acteurs immunitaires, et qui coordonnent les processus. La micro immunothérapie vise à ramener en douceur ces processus naturels. Cette modulation fine du système immunitaire vise à rééquilibrer les mécanismes pro-inflammatoires et anti-inflammatoires et donc réduire les processus inflammatoires dans l’organisme. Un système immunitaire sain est également capable de reconnaître et d’éliminer les sources possibles d’erreur avant que d’autres conséquences ne surviennent. Ceux-ci incluent à la fois des agents pathogènes nocifs et des processus internes (par exemple les mutations cellulaires).

Dans le cas de la santé des cheveux, la micro-immunothérapie peut être utilisée pour restaurer la croissance des cheveux en utilisant le système immunitaire. Les racines et les follicules pileux bénéficient d'un système immunitaire sain et équilibré, par exemple en étant alimentés de façon optimale en nutriments et en oxygène, et mieux alimentés en sang. Les risques tels que les réactions auto-immunes entraînant des dommages aux cheveux sont également réduits.

En soutenant l’équilibre immunitaire et en appliquant une thérapie ciblée contre la chute des cheveux, vous veillez activement à ce que la croissance de vos cheveux devienne plus saine et plus forte. Il existe également quelques conseils que vous pouvez prendre en compte au quotidien pour des cheveux résistants et limiter leur chute :



J'avais un patient qui souffrait de perte de cheveux depuis plusieurs années. Après un typage lymphocytaire et une sérologie EBV, il s’est avéré qu’elle souffrait de leucopénie. Elle a combiné deux formules de micro-immunothérapie et, en six mois, les cheveux ont commencé à repousser. 9 mois plus tard, tous ses cheveux ont repoussé. Une fois ce traitement terminé, je lui ai recommandé de prendre en alternance deux autres formules de micro-immunothérapie. Elle se sent beaucoup mieux et s'est même fait couper les cheveux chez le coiffeur.

Joyce El Hokayem

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