Le cancer du côlon est l’un des plus courants. Dans certains pays européens, comme la Grande-Bretagne, il a été observé une augmentation inhabituelle du nombre des jeunes individus atteints d’un cancer colorectal. Si la tumeur est détectée et traitée tôt, les chances de guérison sont généralement très bonnes. La prévention du cancer du côlon a toute son importance.
Mais qu’est-ce que cela signifie pour les patients ? Comment rester en bonne santé et, idéalement, réduire le risque de maladies comme le cancer du côlon ? Quelle importance le système immunitaire joue-t-il dans la prévention du cancer du côlon et quel soutien la micro-immunothérapie peut-elle apporter ? Quels examens sont utiles et à quel âge ?
Ce nouvel article de blog traitera ces questions.
Bien sûr, il ne se substitue pas à une consultation ou à l'avis de votre médecin, mais il peut vous donner un aperçu précieux sur la prévention du cancer du côlon.
Le cancer du côlon se traduit par une tumeur du côlon, celles de l’intestin grêle sont rares. Il touche environ 1,4 million de personnes dans le monde, avec une fréquence plus élevée chez les hommes que chez les femmes.
Selon l'agence de Santé publique France, il y a chaque année en France environ 48 000 nouveaux cas. Avec l'âge, le risque de développer un cancer du côlon augmente également : environ dix pour cent seulement des maladies surviennent avant l'âge de 55 ans, et plus de la moitié des personnes touchées ont plus de 70 ans au moment du diagnostic.
De bonnes nouvelles concernant ce type de cancer : le taux de mortalité due à cette maladie est en baisse constante depuis le milieu des années 1970. En plus des avancées médicales et des nouvelles découvertes scientifiques, la prévention du cancer du côlon joue un rôle essentiel pour permettre aux patients de vivre avec la maladie et même de la vaincre. Plus important encore, une détection précoce est cruciale pour maximiser les chances de guérison.
Aux premiers stades, le cancer du côlon se manifeste souvent par des symptômes discrets. Des crampes, des douleurs abdominales et des troubles du transit intestinal : ils peuvent d'ailleurs être parfois associés à d'autres affections telles que les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin, notamment la maladie de Crohn. Les symptômes persistants doivent toujours être examinés par un médecin afin d’en déterminer la cause et d’initier un traitement approprié.
Les symptômes suivants, bien qu'ils ne se manifestent pas toujours en continu, sont caractéristiques du cancer du côlon et surviennent généralement sous forme de divers signes, soit simultanément, soit successivement.
Comme pour d'autres formes de cancer, le cancer du côlon entraîne également des transformations malignes des cellules. Les causes précises de ces changements restent encore floues, mais il est généralement admis que plusieurs facteurs peuvent jouer un rôle dans la transformation et la multiplication incontrôlable des cellules.
La transformation des cellules intestinales bénignes en cellules tumorales malignes se fait généralement par un stade intermédiaire bénin, appelé polypes intestinaux (adénomes). Ces excroissances, qui prennent la forme de petites protubérances sur la muqueuse intestinale, sont initialement inoffensives. Cependant, avec le temps, elles peuvent évoluer et se transformer en cellules cancéreuses. Environ 90 % des cas de cancer du côlon sont dus à ces polypes.
Lorsque la maladie est à un stade avancé, les cellules tumorales peuvent se détacher de l'intestin et se propager par le biais du système lymphatique. Ainsi, elles peuvent se fixer dans d'autres parties du corps, se multiplier et former des métastases, c'est-à-dire des implantations tumorales.
Nous avons déjà mentionné que, malgré une tendance générale à la baisse, les jeunes restent plus exposés au cancer du côlon. Le risque s’accroît avec l’âge, la majorité des cas concernant des patients de 55 ans et plus. L’augmentation du nombre de diagnostics chez les plus jeunes représente donc un enjeu majeur pour la médecine et la recherche. Comme la maladie tend à être plus agressive chez ces patients, la mortalité entre 25 et 49 ans demeure relativement élevée. Il est supposé que le manque d’activité physique, l’obésité et la consommation d’alcool contribuent à ce risque accru dans cette tranche d’âge. Ainsi, pour prévenir le cancer du côlon, il est essentiel de limiter ces facteurs de risque et d’adopter un mode de vie sain.
L’intestin est peuplé de diverses bactéries, qui ont souvent mauvaise réputation et sont associées à des maladies. Cependant, de nombreuses bactéries présentes sur et dans notre corps sont en réalité très bénéfiques, voire essentielles. L'ensemble des microbes vivant dans l’intestin constitue le microbiome intestinal. Ces micro-organismes jouent un rôle crucial en préservant l'intégrité de la barrière intestinale, empêchant ainsi les substances nocives et agents pathogènes d'entrer dans l’organisme ou la circulation sanguine. Ils les neutralisent et les éliminent de manière inoffensive.
Pour que ces bactéries bénéfiques prolifèrent, des conditions spécifiques doivent être réunies. L’alimentation, les toxines, les déséquilibres hormonaux, et bien d’autres facteurs peuvent influencer l’équilibre du microbiome intestinal et conduire à son altération. En cas de déséquilibre de la flore intestinale, des agents pathogènes nuisibles peuvent plus facilement s’y installer, entraînant des maladies et des lésions.
Nous avons abordé plus en détail la flore intestinale, le microbiome intestinal, et les moyens de maintenir sa santé dans notre précédent article : Comment soigner mon intestin ? L’équilibre immunitaire comme clé de l’harmonie intérieure et du bien-être.
Environ 70 à 80 % des cellules immunitaires se trouvent dans l’intestin, ce qui rend le microbiome intestinal très important pour les défenses de l’organisme et la santé générale. Un système immunitaire bien fonctionnel garantit également que les agents pathogènes nuisibles et les cellules dégénérées soient identifiés et éliminés à un stade précoce, y compris les cellules tumorales.
Pour faire cette distinction entre ce qui est « bon » et ce qui est « mauvais », un système immunitaire sain et équilibré est essentiel. En règle générale, le système immunitaire est une interaction complexe et puissante entre divers organes et cellules. Toutefois, il peut être perturbé par plusieurs facteurs, tels que des virus, un stress chronique ou des carences nutritionnelles. Ces influences varient d’un individu à l’autre. Lorsqu’un déséquilibre survient, des problèmes peuvent apparaître, comme des inflammations excessives endommageant les tissus ou des réactions immunitaires inefficaces, voire absentes.
En prenant soin de maintenir son système immunitaire aussi équilibré que possible, dans ce que l'on appelle l'homéostasie, on renforce également son bouclier naturel de protection. En ce qui concerne le cancer colorectal, un système immunitaire intact peut non seulement empêcher la formation de cellules dégénérées, mais aussi les détecter et les éliminer rapidement. En tant que pilier de la santé, le système immunitaire joue un rôle crucial dans la prévention du cancer du côlon.
Avec un mode de vie sain, beaucoup d’exercice, en passant du temps au grand air et en bénéficiant d'un sommeil réparateur, vous en faites déjà beaucoup pour maintenir un système immunitaire sain. Seulement parfois, ces mesures ne suffisent pas. De nombreux facteurs peuvent avoir un impact négatif sur le système immunitaire et nous ne pouvons pas tous les influencer activement sans aide extérieure.
La micro-immunothérapie a pour objectif de soutenir spécifiquement le système immunitaire en utilisant des cytokines naturelles, qui jouent un rôle clé dans la coordination et la régulation des réactions immunitaires. Ce procédé vise à moduler en douceur la réponse immunitaire en apportant des substances messagères essentielles ainsi que des acides nucléiques spécifiques. L’objectif est de limiter les dysfonctionnements du système immunitaire afin de restaurer son bon fonctionnement, en maintenant un équilibre entre les mécanismes pro-inflammatoires et anti-inflammatoires.
Dans le cadre de la prévention du cancer du côlon, la micro-immunothérapie peut être envisagée comme une approche complémentaire permettant d’ajuster progressivement la réponse immunitaire. Un système immunitaire efficace peut détecter précocement les mutations cellulaires dangereuses et les combattre naturellement. Par ailleurs, cette thérapie peut également accompagner le traitement du cancer en contribuant à ralentir les processus tumoraux. Un système immunitaire renforcé peut aussi favoriser une meilleure tolérance aux traitements conventionnels.
Bien qu’elle ne constitue pas une solution unique pour la prévention ou le traitement du cancer du côlon, la micro-immunothérapie représente une approche douce et ciblée pouvant compléter efficacement d’autres stratégies thérapeutiques.
Si vous avez des questions, n'hésitez pas à nous écrire : ifmi@microimmuno.fr. Nous serons ravis de vous renseigner davantage !